Le coach Mickaël Hay, 46 ans, a resigné pour trois saisons avec l’ADA Blois, mais… avec des clauses pour chaque année. Dans une interview à La Nouvelle République, il précise qu’il a eu peu de contacts directs avec d’autres clubs et se dit enchanté de son séjour prolongé dans le Loir-et-Cher, même si cela fait trois fois que la montée en Jeep Elite se refuse à l’ADA alors qu’elle semblait toucher au but.
« Déjà, au bout de huit ans, on ne peut pas dire que ça se passe mal. J’ai aussi la chance de pouvoir faire ce que j’ai envie de faire, » commente t-il. « Quand je vois comment ça se passe ailleurs, c’est un vrai luxe. Ça me donne la liberté de pouvoir essayer des choses. Un gars comme Thomas Hieu-Courtois, qui aujourd’hui joue à Strasbourg, sa première année avec nous, il n’avait pas le niveau de la Pro B, mais je pouvais me permettre de le mettre dix minutes sur le terrain. Je n’aurais pas pu le faire ailleurs où on m’aurait demandé des résultats immédiats. Cette saison, on a quand même mis Ndiaye et Plaucoste sur le poste 3. Cela n’a pas été une réussite complète, mais j’ai pu me permettre d’essayer, car on me laisse du champ d’action. Avec le président (Paul Seignolle) et avec Julien (Monclar), cela se passe toujours bien, ce qui ne veut pas dire qu’on est toujours d’accord sur tout. Ces derniers quinze jours, il a fallu remettre des choses à plat pour pouvoir réavancer ensemble. Ce que je redoute le plus à Blois, c’est de faire la saison de trop. Et pas forcément en termes de résultats, car il y a d’autres équipes qui veulent la même chose que nous. Les quinze derniers jours auraient pu laisser des traces mais il y a eu assez d’explications entre nous pour repartir sur de nouvelles bases. J’avais déjà signé mon contrat, mais si j’avais senti qu’on ne pouvait pas repartir, je l’aurais déchiré. Je ne veux pas de ça dans ce club, pas après tout ce qu’on a vécu ensemble. »
Photo: ADA
