Le président de l’ADA Blois, Paul Seignolle, est connu pour ne pas mâcher ses mots et pour lui c’est le refus de jouer à huis clos en décembre et janvier qui est responsable du rythme fou de la fin de saison et des blessures qui vont avec. C’est ce qu’il a clamé à La Nouvelle République :
« Un certain nombre de présidents de clubs dont je tairai les noms ont préféré engranger des aides financières. D’ailleurs, je pense qu’il n’y a jamais eu autant d’entraîneurs et de joueurs virés que cette saison, notamment en Jeep Élite. La raison ? Un certain nombre de clubs ont vu que ça allait être compliqué, que les recrutements qu’ils avaient faits n’étaient peut-être pas bons… » « On a accepté de casser nos mecs ! » relance t-il. « Je rappelle que dès le 23 novembre, nous avions sollicité avec Julien (NDLR: Monclar, le GM) un certain nombre de présidents pour jouer un maximum de matchs dès le mois de décembre sachant que l’État nous accompagnait financièrement. Je ne veux pas dire qu’à Blois, on est plus forts que les autres dans la notion d’anticipation ; force est de constater que nous avions raison. Cette saison, à travers cette décision de ne pas vouloir jouer à huis clos, on a accepté de casser nos mecs ! Nous n’avons pas tenu compte de la santé de nos joueurs. On a simplement raisonné business et finance. C’est dramatique ! »
Photo: ADA Blois