Ce n’est pas cette année que le SLUC Nancy va remonter en Jeep Elite et son président Philippe Durst est prêt à remettre en cause certaines choses au sein de son club… mais pas tout comme il l’a confié à France Bleu.
A propos de l’avenir du coach, Christian Monschau, il déclare:
« La présence du président, la présence du coach, la présence de chacun d’entre nous dans la gouvernance, se pose. On a fauté ou on n’a pas fauté ? On va regarder ça froidement. J’ai passé plusieurs heures avec Christian, dans une ambiance de collaboration, de respect. Sa déception est immense. La déception des joueurs est immense. Certains joueurs ont fait leur dernier match. J’ai reçu beaucoup d’excuses des joueurs. Chacun a été exemplaire dans son attitude. »
Philippe Durst précise que le SLUC a attiré 4 800 spectateurs en moyenne -un record en Pro B- et qu’il est à son plus haut niveau historique en matière de revenus et d’évènements créés. A propos de la gouvernance du club, suite à l’embauche de Youri Verieras, l’ancien président du Limoges CSP, comme Directeur Général, il répond:
« Ce qui est prévu, c’est un triumvirat coach-directeur général-président pour chacun des décisions importantes. Ce triumvirat a bien fonctionné donc le coach n’est pas laissé seul à son initiative. Le coach est quelqu’un qui respecte le président et le directeur général. Est-ce qu’on a les moyens d’avoir, en plus, un directeur sportif ? Là, je dirais qu’il vaut mieux mettre de l’argent sur un joueur que sur un directeur sportif. »