Véritable révélation de la saison en Euroleague, Chris Jones attire les convoitises. Et un élément important pourrait venir compromettre encore davantage les chances de l’ASVEL de le conserver.
« Chris est épanoui de jouer le jeu qu’il voulait jouer. Nous sommes très contents de l’avoir et j’espère que nous allons pouvoir le garder, même si ça va être dur. » En février dernier, T.J. Parker affichait clairement la couleur concernant Chris Jones. Et la teinte ne semble pas avoir changé depuis. Entièrement séduit par l’apport de son meneur, l’entraîneur de l’ASVEL espère de tout coeur pouvoir le conserver mais la tâche s’annonce des plus complexes. Et pour cause, l’Américain de 28 ans réalise une saison de haut vol sous les couleurs de Lyon-Villeurbanne : 15,1 points à 56% aux tirs et 43,5% à 3-points et 4,1 passes décisives pour 16,6 d’évaluation de moyenne en 20 matchs de Betclic Élite ; 13,6 points, 3,7 passes décisives et 2,9 rebonds pour 14,2 d’évaluation de moyenne en 27 matchs d’Euroleague. De quoi faire de lui un joueur courtisé par de grandes écuries européennes, à l’instar de Fenerbahçe.
Face à cela et les jours passant, T.J. Parker serait de plus en plus pessimiste à l’idée de convaincre Chris Jones de rester, sans compter qu’un détail des plus importants – et qui ne joue pas en faveur de l’ASVEL – serait en passe d’être réglé. « Nous n’avons pas eu de réponse après la proposition que nous lui avons faite, mais Chris devrait obtenir un passeport européen et cela risque de rendre l’opération encore plus compliquée », a déclaré le coach de la formation rhodanienne dans des propos rapportés par Le Progrès. Affaire à suivre…
Photo : Chris Jones (Infinity Nine Media)
