À Pau, l’équipe de France entamera les matches de qualifications à la Coupe du Monde 2023 face au Monténégro vendredi, avant de jouer en Hongrie, lundi. Le coach, Vincent Collet, et le manager général adjoint, Boris Diaw, font un point de la situation à J-2.
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Dans quel état d’esprit se trouve l’équipe de France depuis son arrivée au stage ?
Vincent Collet : Très bon. Les joueurs étaient concentrés, à l’écoute. On a fait des entraînements un peu didactiques de présentation des règles défensives, des systèmes. L’entraînement d’hier soir avec peu d’intensité, celui de ce matin intermédiaire mais pas encore de jeu véritable, et ce soir on rentrera dans le vif du sujet puisqu’on fera des séquences de jeu et ça sera plus intense. On avait besoin de ces deux premières séances pour mettre en place à la fois les principes défensifs et quelques systèmes que l’on va utiliser.
Le système des fenêtres est très différent des compétitions estivales ?
Boris Diaw : Bien sûr, mais ce système des fenêtres, on le connaît depuis quelques années, et on s’y adapte de mieux en mieux. C’est surtout l’état d’esprit qui est remarquable. Ils comprennent tous la difficulté de ces fenêtres, d’avoir une qualification qui s’étale sur plusieurs années avec des matches piège en milieu de saison. Tous les joueurs sont surmotivés, à l’écoute et au service de l’équipe.
Il y a eu pas mal de péripéties avant cette fenêtre, notamment un pépin physique pour Andrew Albicy. Où en est-on ?
BD : On avait fait une première liste établie, en pensant notamment que le match d’Euroleague entre Monaco et l’ASVEL (NDLR : 26 novembre) après qu’ils aient fait la demande auprès de l’Euroleague, serait décalé, ça n’a pas été le cas. On a dû un peu s’adapter et revoir la liste. Au niveau des problèmes de blessure, on a Andrew (Albicy) qui a un petit problème à l’ischio, et aussi David (Michineau) sur le dernier match. Ce sont les péripéties qui surviennent avec des matches qui ont lieu jusqu’à la veille du rassemblement.
Quel est le process en ce qui concerne Andrew Albicy ?
BD : Andrew a été vu tous les jours par le staff médical des Bleus, et des réévaluations sont faites quotidiennement. Il est en soins et réathlétisation, il est avec le préparateur physique, mais il n’est pas encore apte à jouer. On ne sait pas aujourd’hui s’il sera en capacité de le faire vendredi ou même lundi.
En ce qui concerne Amath Mbaye, il y a une journée du championnat turc le 30 novembre, le lendemain de votre deuxième match en Hongrie et son équipe de Karsiyaka joue à 18h. Est-ce que ça pose un problème ou pas ?
BD : Ce n’est pas notre problème. A partir du moment où on a le joueur pendant les fenêtres, il a l’obligation par la FIBA d’être présent du premier au dernier jour. C’est ensuite au club de faire la part des choses s’il doit jouer le jour même ou le lendemain de son départ, de prendre des décisions là-dessus pour la santé du joueur sachant qu’il aura voyagé. Je ne sais pas s’il y a un règlement FIBA sur le fait de pouvoir jouer ou s’entraîner ou pas à la fin d’une fenêtre. En tous les cas, ce n’est pas quelque chose qui nous concerne directement.
N’êtes-vous pas agacé vis-à-vis de ce refus de l’Euroleague de ne pas vouloir changer cette date ?
BD : Je ne sais pas si « agacé » est le mot. C’est sûr que l’on aurait préféré avoir le plus de joueurs possibles de la liste, cela aurait été plus confortable pour Vincent. C’est quelque chose qui est indépendant de notre volonté. On connaît très bien la situation vous et moi, ce différend entre la FIBA et l’Euroleague qui date de longtemps, et qui fait que les calendriers se télescopent. On est obligés de s’adapter face à ça.
« Même si Bourg à un début de saison un peu difficile, Hugo Benitez confirme ce qu’il avait laissé entrevoir sur la saison dernière, et il semble continuer à progresser » – Vincent Collet
La défense est la force de l’équipe de France. Comment faire pour la travailler quand on dispose de peu de temps avec un effectif renouvelé ?
VC : Sur l’aspect du temps, comme je l’ai dit en ouverture, la séance d’hier soir a été consacrée à une explication, de révision de principes de base. On a aussi diminué le nombre de choses que l’on peut faire pour que ce soit possible pour les joueurs de les acquérir en très peu de temps. Ce matin, on a continué en répétant des situations à vitesse modérée pour justement les apprendre. Ce soir, on essaiera de les faire à vitesse réelle, et après on aura encore deux jours pour rentrer un peu plus dans le vif du sujet par rapport au Monténégro. Mais on sait que c’est difficile… On a aussi des joueurs qui ne sont pas là pour la première fois, une bonne moitié d’équipe heureusement, et qui connaissent en grande partie ces principes. Ça nous facilite les choses, et puis ce sont de bons joueurs. On parle de basket et ce sont des choses pas totalement nouvelles pour eux. On va aussi beaucoup compter sur l’agressivité, sur l’intensité. On sait que ce sont les valeurs refuges qui permettent de compenser la moindre connaissance collective qui est inévitable sur une courte période.
Dans cette équipe, il y a Amath Mbaye qui a loupé les Jeux, Mam Jaiteh que l’on n’a pas vu depuis un moment, la charnière bressane Axel Julien-Alexandre Chassang. Comment pensez-vous hiérarchiser votre équipe ?
VC : Il y a effectivement le retour d’Amath, qui avait été blessé avant de se retrouver l’été dernier, aussi celui de Louis Labeyrie. Cela nous donne des options dans le jeu intérieur. La même chose pour Mam Jaiteh, qui malheureusement s’était fait mal lors du rassemblement cet été, et qui, fort d’une nouvelle expérience à Bologne, devrait nous permettre d’avoir un secteur intérieur que je souhaite assez conquérant. Pour les responsabilités offensives, je souhaite aussi qu’Isaïa Cordinier soit assez responsabilisé. On compte davantage sur notre collectif. On a un certain nombre de bons joueurs qui peuvent assez vite jouer ensemble. Ils se connaissent un peu. Paul (Lacombe), Lahou (Konate), Axel (Julien), ce n’est pas la première fois qu’ils sont dans ce genre de rassemblement, et on compte là-dessus. Comme je le disais, l’impact défensif que l’on va pouvoir mettre va être très important car dans notre capacité à scorer, je compte aussi beaucoup sur la relance. Mais pour qu’il y ait relance, il faut qu’il y ait stops défensifs d’où l’importance de s’appuyer sur une défense qui ne soit pas là seulement pour empêcher l’adversaire, mais conquérante. L’agressivité doit nous permettre de faire des steals (interceptions), d’avoir des rebonds propres et derrière ça de pouvoir courir, ce qui est aussi l’ADN de l’équipe de France. On a beaucoup parlé avec Boris hier soir des valeurs de ce groupe France, et on compte s’adosser à elles pour produire aussi au niveau du basket.
Que pouvez-vous nous dire sur les deux jeunes nouveaux, Hugo Benitez et Ismaël Kamagate ?
VC : Si on les a fait venir, c’est que l’on considère que ce sont des potentiels pour l’avenir. Les circonstances accélèrent peut-être le processus, mais on était déjà sensibles à leurs performances en début de saison. On n’a pas encore joué véritablement donc je ne peux pas vous dire comment ils se comportent dans le groupe, mais on les considère vraiment comme des potentiels qui peuvent intégrer le groupe, si ce n’est dans cette première fenêtre, dans les suivantes. On avait déjà Isma dans le groupe des challengers cet été lorsqu’on a travaillé la deuxième semaine à Pau, et que l’on avait fait un certain nombre de scrimmages avec l’équipe olympique. Il avait déjà été étonnant. Il nous avait bluffé non seulement par ce qu’il faisait, mais aussi par sa capacité d’apprentissage. C’est quelqu’un qui est vraiment apprenant, très à l’écoute. Hugo va faire sa première apparition avec nous, et j’aurai plus matière à vous parler dans quelques jours lorsqu’on aura effectué quelques entraînements. Je trouve que, même si Bourg a un début de saison un peu difficile, il confirme ce qu’il avait laissé entrevoir sur la saison dernière, et il semble continuer à progresser. Je pense que c’est vraiment intéressant d’avoir ce type de joueur pour au moins se mêler aux phases d’opposition, cela leur permet aussi de progresser et de mesurer ce qu’il leur reste à faire pour intégrer totalement l’équipe.
Est-ce l’un des objectifs de ces fenêtres de rajeunir l’effectif pour des échéances comme Paris 2024 ?
VC : Rajeunir, je ne sais pas si c’est le bon terme, mais en tout cas, la porte reste ouverte. Le concept du Team France a permis d’élargir notre base. On a la chance de s’appuyer sur un basket français qui produit régulièrement de jeunes talents, et l’idée est effectivement de les intégrer, de leur faire toucher du doigt le meilleur niveau international, et bien sûr avec l’idée derrière ça de les intégrer totalement à un moment donné. On l’avait fait dans les fenêtres précédentes et on continuera. 2024 est en ligne de mire, mais c’est encore loin, et on ne peut pas faire un raccourci entre la présence d’Isma et Hugo sur ce rassemblement et 2024. Ce n’est pas du tout un passeport pour cette échéance, mais par contre le fait d’être intégré dans ce groupe, c’est effectivement un premier pas qui, je leur souhaite, leur permettra d’aller plus loin.
« On sait que l’on a peu de préparation et on a besoin de joueurs qui soient totalement engagés et on sait que c’est l’une des premières qualités de Terry Tarpey » – Vincent Collet
Terry Tarpey* a 27 ans mais il est lui aussi nouveau. Qu’attendez-vous de lui pour cette première fenêtre ?
VC : La même chose qu’il amène au MSB depuis un certain temps et en particulier sur ces dernières semaines. C’est un joueur hyper actif, all-around comme disent les Américains, ce qui veut dire qu’il est capable de faire beaucoup de choses. Je parle de défense, d’agressivité, d’abnégation, et je pense qu’il incarne ces valeurs-là. Présence au rebond, impact physique… On sait que l’on a peu de préparation et on a besoin de joueurs qui soient totalement engagés et on sait que c’est l’une de ses premières qualités. Je vais lui demander en priorité d’être lui-même et d’amener ce qu’il sait bien faire. Il n’y a rien à inventer, simplement s’il peut exporter de la salle Antarès au Palais des Sports de Pau ses meilleurs savoir-faire, ça sera très bien.
Qu’attendez-vous de Joseph Gomis qui vient d’intégrer le staff ?
BD : L’idée est toujours la même dans ce Team France, c’est de continuer à progresser, d’être de plus en plus performant. Le besoin que l’on avait pressenti, c’est notamment sur le développement individuel. Les fenêtres sont parfois courtes mais il y a aussi parfois en été un questionnement au niveau des joueurs. Ils ont parfois besoin de progresser individuellement. Tous les joueurs ne sont pas utilisés autant les uns que les autres, et le perfectionnement individuel est devenu une question très importante pour les joueurs dans leur plan de carrière globale. Et pour l’équipe de France, c’est à la fois d’aider les joueurs à progresser individuellement et à la fois sur des choses spécifiques que Vincent va pouvoir demander à tel ou tel joueur. Le staff est surtout concentré sur les matches, la façon de les aborder, et ne peut pas parfois donner du temps pour que ces joueurs puissent travailler spécifiquement sur des choses individuelles. Joseph Gomis fait ça avec beaucoup de joueurs et il est très bon dans ce domaine-là. C’est un domaine de compétence que l’on essaie de rajouter au Team France.
Si ce n’est pas l’équipe type pour la France, c’est aussi le cas pour le Monténégro. Il y a des absences en plus des joueurs NBA. A quelle équipe allez-vous être confronté ?
VC : On ne sait pas tout a priori sur l’équipe du Monténégro. On sait que leur pivot Vucevic (NDLR : Nikola Vucevic des Chicago Bulls) n’y est pas puisqu’il est en NBA. Dans la liste annoncée, il y a Boban Dubljevic de Valence qui fait son retour, mais on attend d’en savoir plus pour savoir s’il sera effectif (NDLR : le Monténégro a annoncé son forfait). La force du Monténégro c’est d’avoir un secteur intérieur qui est toujours assez étoffé et surtout avec une vraie polyvalence. C’est difficile de faire la différence entre les postes 4 et les postes 5 car souvent les 5 peuvent tirer et les 4 sont costauds et peuvent poster. On avait souffert au mois de février à Podgorica (NDLR : victoire des Bleus 72-73) et l’un des joueurs qui nous avait fait souffrir, Simonovic (NDLR : Marko Simonovic, Chicago Bulls, avait cumulé 16 points, 7 rebonds, 2 passes, 2 interceptions et 2 contres) ne sera pas là puisqu’il est également parti aux Etats-Unis. L’autre point fort du Monténégro, c’est d’avoir une ossature de joueurs de Podgorica et de Cedevita. C’est une équipe qui a de l’expérience, elle est moins renouvelée que la nôtre. C’est une équipe qui joue plutôt bien ensemble, qui bouge très bien la balle. On avait été défensivement en difficulté pendant trois quart-temps au mois de février avec un passing game qui était vraiment performant, qui nous avait souvent mis dans le dur avec des décalages que l’on n’avait pas toujours très bien gérés. On va essayer de faire mieux sur ces aspects-là. Parmi les règles défensives que l’on a mis en place, l’objectif est justement d’éviter ces décalages et à les obliger à être beaucoup plus dans des situations de un-contre-un que l’on espère pouvoir mieux négocier.
Que pensez-vous de la situation de Théo Maledon, qui a été rétrogradé en G-League ? Pensez-vous qu’il retournera en NBA cette saison ?
BD : C’est compliqué pour moi de dire ce dont le futur sera fait. Il est toujours avec son club d’Oklahoma City. Certains joueurs peuvent être envoyés en G-League pour un jour, une semaine, deux semaines, un mois ou pour le restant de la saison en G-League. De toute façon, en fin de saison, les joueurs reviennent puisqu’ils sont affiliés au club. Théo Maledon n’est pas dans un two-way contract où on est surtout sur la G-League et parfois appelé avec l’équipe. Lui, il est surtout avec Oklahoma City et il peut être envoyé en G-League quand l’équipe souhaite que le joueur ait du temps de jeu, pour apprendre à jouer dans certaines situations, quand il a des choses spécifiques à travailler, et puis il peut évidemment être rappelé. Oui, il y a de grandes chances qu’il retourne avec l’équipe NBA. C’est un jeune joueur avec encore beaucoup de potentiel, et souvent à cette période-là de leur carrière, les équipes NBA essaient de tester, de voir ce que le joueur peut faire. Ce sont des projets sur plusieurs années.
*Terry Tarpey est français mais non JFL car formé aux Etats-Unis. Par ailleurs, il n’a pas opté avant 16 ans pour la nationalité « française FIBA » si bien qu’il est considéré comme « naturalisé » pour l’équipe de France, comme Joakim Noah ou encore Bria Hartley et Gabby Williams, même si cette notion de naturalisé est impropre puisqu’ils sont tous Français par affiliation. C’est l’arrière-grand-mère de Terry Tarpey qui était Française. Celui-ci a déjà joué en équipe de France A’.
Groupe Équipe de France
Nom | Prénom | Naissance | Taille | Poste | Sélections | Points | Club |
ALBICY | Andrew | 21/03/1990 | 1,78 | 1 | 74 | 200 | Gran Canaria CB (Espagne) |
BENITEZ | Hugo | 20/01/2001 | 1,87 | 1 | – | – | JL Bourg-en-Bresse |
CHASSANG | Alexandre | 22/11/1994 | 2,04 | 4/5 | 8 | 42 | JL-Bourg-en-Bresse |
CORDINIER | Isaia | 28/11/1996 | 1,91 | 2 | 9 | 46 | Virtus Bologne (Italie) |
JAITEH | Mouhammadou | 27/11/1994 | 2,06 | 5 | 24 | 46 | Virtus Bologne (Italie) |
JULIEN | Axel | 27/07/1992 | 1,84 | 1 | 17 | 59 | JL-Bourg-en-Bresse |
KAMAGATE | Ismael | 17/01/2001 | 2,11 | 5 | – | – | Paris Basketball |
KONATE | Lahaou | 17/11/1991 | 1,96 | 3 | 16 | 48 | Metropolitans 92 |
LABEYRIE | Louis | 11/02/1992 | 2,09 | 4/5 | 28 | 145 | Valencia BC (Espagne) |
LACOMBE | Paul | 12/06/1990 | 1,93 | 2/1 | 28 | 138 | LDLC ASVEL |
LANG | Nicolas | 01/05/1990 | 1,96 | 2/3 | 2 | 3 | Limoges CSP |
M’BAYE | Amath | 14/12/1989 | 2,06 | 4 | 24 | 172 | Pinar Karsiyaka (Turquie) |
MICHINEAU | David | 06/06/1994 | 1,84 | 1 | 4 | 28 | Metropolitans 92 |
NOUA | Amine | 07/02/1997 | 2,00 | 4 | 7 | 39 | Mora. Andorra (Espagne) |
TARPEY | Terry | 02/03/1994 | 1,96 | 2 | – | – | Le Mans BC |
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Dans quel état d’esprit se trouve l’équipe de France depuis son arrivée au stage ?
Vincent Collet : Très bon. Les joueurs étaient concentrés, à l’écoute. On a fait des entraînements un peu didactiques de présentation des règles défensives, des systèmes. L’entraînement d’hier soir avec peu d’intensité, celui de ce matin intermédiaire mais pas encore de jeu véritable, et ce soir on rentrera dans le vif du sujet puisqu’on fera des séquences de jeu et ça sera plus intense. On avait besoin de ces deux premières séances pour mettre en place à la fois les principes défensifs et quelques systèmes que l’on va utiliser.
Le système des fenêtres est très différent des compétitions estivales ?
Boris Diaw : Bien sûr, mais ce système des fenêtres, on le connaît depuis quelques années, et on s’y adapte de mieux en mieux. C’est surtout l’état d’esprit qui est remarquable. Ils comprennent tous la difficulté de ces fenêtres, d’avoir une qualification qui s’étale sur plusieurs années avec des matches piège en milieu de saison. Tous les joueurs sont surmotivés, à l’écoute et au service de l’équipe.
Il y a eu pas mal de péripéties avant cette fenêtre, notamment un pépin physique pour Andrew Albicy. Où en est-on ?
BD : On avait fait une première liste établie, en pensant notamment que le match d’Euroleague entre Monaco et l’ASVEL (NDLR : 26 novembre) après qu’ils aient fait la demande auprès de l’Euroleague, serait décalé, ça n’a pas été le cas. On a dû un peu s’adapter et revoir la liste. Au niveau des problèmes de blessure, on a Andrew (Albicy) qui a un petit problème à l’ischio, et aussi David (Michineau) sur le dernier match. Ce sont les péripéties qui surviennent avec des matches qui ont lieu jusqu’à la veille du rassemblement.
Quel est le process en ce qui concerne Andrew Albicy ?
BD : Andrew a…
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Photo d’ouverture : Boris Diaw (FIBA)