Alors qu’elle s’était présentée avec un seul joueur d’Euroleague dans la défaite contre la Lettonie vendredi (60-80), la Grèce en aura cinq à sa disposition en Belgique. En revanche, le Panathinaïkos n’a pas autorisé le pivot Georgios Papagiannis à se joindre à la sélection.
« Des voix existent mais ne sont pas entendues ». Ces derniers jours, le sélectionneur grec – et coach du Fenerbahçe – Dimitris Itoudis multiplie les sorties en opposition avec le calendrier des fenêtres internationales, prises en sandwich par les rencontres d’Euroleague.
Uniquement renforcé d’un joueur de l’Olympiakos en manque de temps de jeu en club, Michalis Lountzis, contre la Lettonie, le tacticien grec aura cette fois-ci plusieurs joueurs d’Euroleague présents à l’EuroBasket dans son effectif face à la Belgique ce lundi (20h30), dont Nick Calathes, son meneur en club (Fenerbahçe), Kostas Papanikolaou et Giannoulis Larentzakis (Olympiakos), Eleftherios Bochoridis et Panagiotis Kalaitzakis (Panathinaïkos) mais aussi le nouvel intérieur de Peristeri Dimitris Agravanis.
Pas de Georgios Papagiannis ni de Kostas Sloukas
Malgré les appels du pied vers le Panathinaïkos, la sélection grecque ne pourra néanmoins pas bénéficier de l’apport du pivot Georgios Papagiannis. Ce qui n’a pas plu au patron du club d’Euroleague.
« Au fil des années, le Panathinaïkos, l’administration et ses ambassadeurs ont prouvé qu’ils plaçaient l’équipe nationale au-dessus de tout. Après tout, le Pana a toujours été l’épine dorsale des succès de la sélection, et qui appartiennent malheureusement au passé. Il serait bon que l’administration de la fédération hellénique, qui jusqu’à présent a complètement échoué, ainsi que ses institutions, fassent leur autocritique, démissionnent et ne fassent pas pression avec du chantage de toutes parts afin de préparer des excuses et trouver des coupables pour un éventuel échec », a réagi l’explosif propriétaire du Panathinaïkos Dimitris Giannakopoulos sur Instagram.
À noter que le meneur de l’Olympiakos Kostas Sloukas n’aurait de son côté pas officiellement été invité.
Sur le terrain, la Grèce a l’opportunité de se qualifier pour la Coupe du monde dès lundi en cas de victoire sur les Belges et si la Serbie s’impose dans le même temps contre la Turquie, tandis que le sélectionneur turc et coach de l’Anadolu Efes n’a pas permis à son meneur Vasilije Micic de rejoindre la sélection adverse…
Contre les Grecs, la Belgique pourra compter sur le renfort du Villeurbannais Retin Obasohan.
Photo : Georgios Papagiannis (FIBA)