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Qualifications Coupe du Monde : La France asphyxie la République tchèque en deuxième mi-temps

Contrat rempli. Après une mi-temps au ralenti, l’équipe de France a mis le turbo dans la deuxième, laissant la République tchèque sur place (95-60). Elle conserve ainsi la tête de son groupe, en compagnie de la Lituanie (6 victoires et 1 défaite chacune), et il faudrait maintenant quantité de glissa

Contrat rempli. Après une mi-temps au ralenti, l’équipe de France a mis le turbo dans la deuxième, laissant la République tchèque sur place (95-60).

Elle conserve ainsi la tête de son groupe, en compagnie de la Lituanie (6 victoires et 1 défaite chacune), et il faudrait maintenant quantité de glissades improbables pour qu’elle ne fasse pas partie des trois qualifiés pour la Coupe du Monde 2023 aux Philippines, Japon et Indonésie.

Si l’on se fit à la soirée, même avec le retour possible de Andrew Albicy et Mam Jateih, Terry Tarpey, à la combattivité contagieuse, qui est parfaitement inséré dans le collectif, paraît réunir toutes les conditions pour être sélectionné pour l’EuroBasket, ce qui n’est pas le cas de Théo Maledon, qui semble sans repères, et Mam Jaiteh, qui est en disgrâce.  En conférence d’après match, Vincent Collet a précisé que Andrew Albicy devrait jouer le prochain match contre la Bosnie-Herzégovine mais qu’il n’a pas pris la décision quant au type de joueur qui en ferait les frais.

Boris Diaw et sa mère honorés

L’équipe de France a bénéficié pour ce match, non seulement d’un cadre prestigieux, l’Accor Arena de Paris-Bercy, et aussi d’une ambiance festive à laquelle 14 200 spectateurs -dont Mous Fall, assis derrière le banc, au milieu du staff, ce qui laisse présager un retour dans le groupe et bien sûr Andrew Albicy- munis de drapeaux tricolores, ont participé. Peut-être étaient-ils un peu frustrés que la France ait comme adversaire la République tchèque, accueillie dans l’indifférence, et privée de surcroît de trois joueurs majeurs, Tomáš Satoranský, Vít Krejčí et Jaromír Bohačík. A l’inverse, à l’applaudimètre, Rudy Gobert, Evan Fournier et… Vincent Poirier ont fait un tabac.

Le general manager des Bleus, Boris Diaw, a été honoré en amont du match avec un ballon de cristal et un maillot floqué du numéro 247, son nombre de sélections en équipe de France, qu’a également reçu sa mère, Elisabeth Riffiod, qui a cumulé le même nombre de sélections.

Avec un cinq de départ classique -Thomas Heurtel, Evan Fournier, Timothé Luwawu-Cabarrot, Guerschon Yabusele et Rudy Gobert-, les Bleus ont connu une entrée poussive, à l’image des actions inachevées de Yabusele : 2-10 en un peu plus de deux minutes.

Par ses prises agressives au rebond, ses grandes enjambées, un contre, et un dunk rageur, Rudy Gobert enflammait déjà Bercy. Yabusele (10 points en 7 minutes) se rattrapait, la France passait en tête (14-12), mais les Tchèques montraient qu’ils étaient coriaces, à l’image du massif pivot de Prometey, Ondrej Balvin et ses 2,17m. Etre mené 16-26 après 8 minutes, ce n’était pas prévu au programme. Avec 27,7% de réussite aux tirs -chiffre enregistré à l’issue du premier quart-temps-, impossible d’être performant.

Maintenant que les Tchèques étaient installés dans le match, pas facile de les déloger. 18-29. 24-35. Evan Fournier avait raté ses 5 premiers shoots, et la France était à la recherche d’un leader offensif et… de sa défense légendaire. Vincent Collet cherchait à exploiter tous les recours. Terry Tarpey était le 11e joueur à entrer en jeu en milieu de deuxième quart-temps. C’est un rush final, amorcé par Fournier et conclu par Gobert, qui permettait à la France de limiter la casse à la mi-temps : 38-42.

Photo : FIBA

A bout de souffle

La deuxième mi-temps a été lancée avec retard en raison d’un panneau à réparer, mais les Français -y compris Terry Tarpey placé dans le cinq de départ, et franchement épatant pour un joueur qui n’est pas dans une équipe européenne, Le Mans- ont tout de suite montré qu’ils ne voulaient plus se laisser marcher sur les pieds. Deux dunks plus tard, ils avaient égalisé. Surtout leur défense déboussolait totalement le bel ordonnancement tchèque. Une véritable muraille dans la peinture. Après sept minutes, le tableau de l’Accor Arena indiquait un avantage substantiel en leur faveur, 58-45. Du jeu rapide permettait aux Français de complètement inverser leur taux de réussite aux shoots.

Timothé Luwawu-Cabarrot plantait dix points d’affilée et la France passait le cap des 20 points d’avance (73-53) à la 32e minute. Les Tchèques étaient complètement à bout de souffle, lâchant totalement prise. Théo Maledon et Mam Jaiteh sont entrés en jeu pour la dernière tranche de 4’30. Autant dire quand tout était plié. Tout le monde a scoré… sauf Terry Tarpey mais qui est sorti avec la 7e évaluation du groupe (8). Quant aux Tchèques, ils se sont contentés de 28 points en deuxième mi-temps, tout en cumulant sur le match 25 balles perdues, près du double des Français (13).

Prochain rendez-vous, face à la Bosnie-Herzégovine, samedi 27 août, à la salle Mirza Delibasic de Sarajevo. On peut être sûr que l’ambiance y sera chaude. Les Bleus rejoindront ensuite Cologne directement en avion privé.

A Paris-Bercy

La boxscore est ICI :

Photo : Guerschon Yabusele (FIBA)

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