Il s'agit de la troisième victoire des Bleues et vu l'ampleur de celles-ci, même si rien n'est acquis mathématiquement, le chemin qui mène à l'EuroBasket est bien dégagé. Comme on le supposait, Israël n'avait pas le matériel nécessaire pour rivaliser avec les Françaises même si celles-ci comptaient plusieurs absences dans leurs rangs, y compris Dominique Malonga qui pourrait être apte dimanche en Lettonie.
Les Bleues ont été dignes de leur statut de vice-championnes olympiques et il n'y a pas eu un incident extra-sportif à déplorer. C'est tout ce que le public normand demandait.
La fédération via son président, Jean-Pierre Siutat, a remis officiellement avant le match son trophée Alain-Gilles à Gabby Williams, élue meilleur basketteur/euse français/e de l'année 2024. C'est elle qui a été la plus applaudie à la présentation des équipes. Mais la plus belle ovation a été adressée à la retraitée Sarah Michel-Boury qui a été honorée publiquement à son tour. Et tout autant pour Marine Johannes présente dans les tribunes à défaut de l'être sur le terrain.
Comme annoncé, l'Américano-israélienne Jennie Simms, blessée, n'était pas inscrite sur la feuille de match, alors que Eden Roberg douteuse était bien présente.
Gabby Williams en forme olympique
14 secondes. Ce fut le temps nécessaire pour que Gabby Williams déflore le score. Archi-dominées en taille et athlètiquement, les Israéliennes tentaient de mettre un rythme élevé mais elles buttaient sur la défense bleue. Gabby Williams prouvait qu'elle était toujours aussi affamée avec ou sans le ballon et elle obtenait 15 d'évaluation en 7 minutes 39 de jeu.
Les trois fautes de Leïla Lacan permettaient à la Tarbaise Camille Droguet d'entrer en jeu dès le premier quart-temps. L'avance des Françaises enflait peu à peu : 12-4, 17-10, 27-14 (12e).
Les Israéliennes survivaient un temps grâce au duo Daniel Raber-Eden Rotberg mais sa zone avait peu d'effets. Valériane Ayayi était omniprésente et l'autre Tarbaise Jess-Mine Zodia étrennait à son tour sa première sélection. Israël commnençait à suffoquer : 35-18, 42-20, 47-22...
Tout le monde a marqué
La puissance des Bleues s'exprimait sur chaque action et les Israéliennes souffraient tout particulièrement sur les un-contre-un à l'intérieur. Et de l'autre côté, elles cumulaient les airballs. Israël n'a marqué que deux points sur les sept première minutes du troisième quart-temps et c'est avec soulagement que les équipières de Eden Rotberg ont vu Jean-Aimé Toupane faire largement appel à son banc. Elles ont tout juste évité les 40 points de retard à la 30e minute (71-32).
Les Bleues continuaient d'interdire aux Israéliennes de developper leur jeu offensif et parallèlement elles les martyrisaient à l'intérieur. Tout le monde a pu marquer. La dernière ce fut Camille Droguet d'un trois-points. La tâche devrait être plus complexe dimanche en Lettonie.
La boxscore est ICI.
A Caen,