Aujourd’hui commence le tournoi final avec deux quarts de finale a priori assez déséquilibrés, avec les ogres Espagnols et Lituaniens d’un côté, et les outsiders Slovènes et Macédoniens de l’autre.
Mais dans ces matchs couperet, tout est possible. La Lituanie sera devant son public et n’aura pas le droit à l’erreur alors que la Macédoine découvre ce niveau de jeu, et avec son naturalisé, Bo McCalebb, pourrait bien jouer les trouble-fête.
Les Lituaniens sous pression ?
C’est le lot de toutes les hôtes de ces compétitions internationales. Parfois boostés par le soutien populaire, parfois effrayés de l’enjeu et de la pression qui s’ensuivent, les joueurs marchent sur une fine couche de glace.
Et d’autant plus dans ce quart de finale qui les voit opposés à l’équipe surprise du tournoi : la Macédoine. Emmenée par le duo McCalebb – Antic, l’équipe macédonienne s’est extirpée du groupe C sans aucun problème avant de faire peur à la Russie de David Blatt au second tour. Ce dernier – qui ne fait jamais rien comme les autres – n’est pas d’accord sur la surprise que représente la Macédoine.
« Ils ont réalisé un super tournoi jusque là, et pour moi, ce n’est nullement une surprise parce que je sais de quoi ces joueurs sont faits. Ils sont durs au mal et ne se laissent pas impressionner. Ils vous attaquent sans cesse et certaines équipes peuvent se décourager. Et puis, ils jouent les bonnes actions avec les bons joueurs quand il le faut. Tout est difficile contre eux. »
Le piège macédonien
Les Lituaniens sont donc prévenus. Avec seulement deux courtes défaites (en entrée contre le Monténégro et donc, contre la Russie avec ce shoot miracle de Monya (link possible)), l’équipe de coach Dokuzovski a de beaux arguments à faire valoir. Son trio majeur avec McCalebb, Antic et Ilievski est une base très solide et le dernier nommé doit une revanche à son équipe.
Ancien grand espoir jamais vraiment réalisé, Vlado écume les grands clubs d’Europe (Barça, Sienne, Rome entre autres) sans jamais avoir su faire son trou. A 31 ans révolus, il se voit offrir avec cette équipe une chance de percer à nouveau. S’il retrouve un minimum d’adresse (il présente sur le tournoi un pauvret 22% à 2 points et 31 à 3 points), il pourrait être le facteur X pour la Macédoine.
La relation Jasikevicius – Valanciunas en haut débit
La rudesse macédonienne sera mise à rude épreuve car la Lituanie se reposera quant à elle sur sa force intérieure. La relation entre le vétéran Jasikevicius et le rookie Valanciunas est un must à ce niveau. Incroyable de mobilité et de fluidité dans ses gestes d’attaque, le futur Raptor détient en la personne de Saras un passeur expérimenté et aguerri.
En fait, ce sera un vrai match tactique entre deux équipes qui ne se sont jamais rencontrées en Eurobasket. Car d’un côté, ce sera la vitesse d’un McCalebb inarrêtable sur le tournoi (20 points de moyenne, 2ème meilleur scoreur) ; et de l’autre, la force brute des lituaniens Javtokas, Valanciunas voire Songaila.
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