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Quel club en Pro A pour la Normandie ?

A l’heure où son championnat reprend, la Normandie aligne trois représentants en Pro B (Evreux, Le Havre et Rouen) alors qu’un troisième tient bien son rang en Nationale 1 (Caen, 2ème après cinq journées ). Seulement, suite aux descentes du Havre et de Rouen, plus personne ne figure en Pro A. Qui pe

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A l’heure où son championnat reprend, la Normandie aligne trois représentants en Pro B (Evreux, Le Havre et Rouen) alors qu’un troisième tient bien son rang en Nationale 1 (Caen, 2ème après cinq journées ). Seulement, suite aux descentes du Havre et de Rouen, plus personne ne figure en Pro A. Qui peut émerger ? Une fusion est-elle envisageable ? s’interroge Ouest France.

Du côté du STB Le Havre, qui a fait un long passage de seize saisons dans l’élite, le coach Jean-Manuel Souza, qui a été rappelé à bord, a constaté l’étendue des dégâts.

« Quand je suis arrivé cet été, il n’y avait pas de joueurs sous contrat, pas d’assistant-coach et tout le monde quittait le centre de formation. C’est difficile d’évaluer le temps qu’il nous faudra pour rebondir. »

Quant au Rouen Métropole Basket, qui avait bénéficié d’une wild card en 2014, il n’a jamais convaincu qu’il avait structurellement la capacité de se stabiliser en haut de la pyramide. Rouen avait la saison dernière la 17e affluence (2 028 spectateurs) de Pro A et Le Havre la 14e (2 498) et les deux équipes ont terminé loin des deux concurrents directs, Cholet et Nancy.

Finalement, sportivement le plus proche de la Pro A ce fut l’ALM Evreux, qui vient de fêter son 1 000e match chez les pros, 3e de la saison régulière et demi-finaliste de Pro B mais qui depuis a perdu son coach (Laurent Pluvy) et ses joueurs majeurs.

Quant au plus dynamique de la bande des quatre, c’est incontestablement le Caen BC, à l’historique très riche, mais qui malgré quelques rafistolages est toujours logé dans un palais des sports d’un autre âge.

« Tu ne peux pas vivre à haut niveau si tu n’as pas de public », insiste le directeur sportif Eric Fleury dans Ouest France. « Pour jouer un bon rôle en Pro A, il faut aussi un bel outil. Caen ne l’a pas, Évreux non plus. Rouen l’a avec la Kindarena, Le Havre aussi, mais il n’y a pas la même ferveur qu’à Caen et à Évreux. Aujourd’hui, les subventions des collectivités baissent, un club doit donc avoir recours au privé s’il veut monter un budget conséquent. Pour cela, il faut un accueil digne de ce nom pour les partenaires. »

Quant à une fusion entre Evreux, Le Havre et Rouen dans l’air à un moment, cela paraît juste inconcevable…

Photo : Rouen Tourisme

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