C'est un problème de joueurs donc de budget et aussi de salle quand on sait que la salle Gaston-Neveur compte 1 677 places, ce qui est tout juste acceptable pour la Pro B et bien trop étroit pour la Betclic Elite. Il n'y a pas trente-six alternatives.
1) Accepter de demeurer à Gaston-Neveur avec la perspective d'avoir une affluence deux fois inférieure à la moyenne nationale.
2) Investir le Parc des Expositions de la ville et y installer un parquet, des paniers et des tribunes pour environ trois milliers de spectateurs. En attendant de disposer d'une éventuelle arèna. Une réponse à ce sujet devrait être apportée en mars.
"Ce qui est clair, c’est que le club a fait un effort considérable de structuration et qu’on est un peu au bout du modèle", avoue le président rochelais Charles Klouboukoff dans Sud Ouest. On est passé en peu de temps de moins d’un million d’euros de budget à 2,650 millions avec une augmentation de 5-6 % par rapport à la saison dernière. Malgré ça, on est passé du 9e au 12e budget de Pro B ! Les autres clubs se structurent, se développent économiquement plus rapidement que nous. On a la plus petite salle (Fos-sur-Mer et l’Alliance Sports Alsace ont des salles encore plus petites, NDLR) et plus tôt on changera de dimension, mieux ce sera, pour maintenir des ambitions sportives."
Une arèna à La Rochelle à long terme ? Rien n'est moins sûr. Tout le monde n'est pas favorable à un tel projet dans l'agglomération, ce qui fait écrire à Sud Ouest :
"Ce débat pose une question essentielle : le territoire rochelais peut-il s’autoriser d’avoir deux formations (rugby et basket) en première division ? Ceux qui pensent que oui devront le démontrer, ceux qui pensent que non devront avoir le courage de le reconnaître et de le faire savoir aux intéressés – qu’ils ne nourrissent pas de faux espoirs en vain."
Pascal Legendre
