L’échantillon n’est pour l’instant que de quatre matches en Betclic Elite et de six en Pro B et il ne concerne que les joueurs de moins de 22 ans. Il faut donc apporter un peu de nuance aux données brutes. Mais cela donne un penchant quant aux responsabilités accordées aux jeunes talents sur ce début de saison 2024-2025 en Ligue Nationale de Basket (LNB).
Une tendance se dégage de l’analyse du compte X de Ball Metrics, qui a recensé le pourcentage de temps de jeu total des U22 pour chacune des 36 équipes du contingent professionnel français.
En Betclic Elite, Strasbourg et Cholet se tirent la bourre
Dans l’élite, le nouveau “projet jeune” de la SIG Strasbourg de Laurent Vila se justifie sur le terrain avec en moyenne 23 minutes données à Brice Dessert, 11 à Maxence Lemoine et 6 à Illan Pietrus. Soit pile 20 % du temps de jeu total de l’équipe. Le pourcentage est quasi identique pour Cholet (19,7 %, seulement 3 matches), qui donne 19 minutes à Mohamed Diawara, 17 à Nathan de Sousa et 2 à Soren Bracq.
Si Nancy, Le Mans, Gravelines-Dunkerque et Saint-Quentin ont aussi une philosophie basée sur la jeunesse, ce n’est pas le cas d’une poignée de clubs de Betclic Elite en ce début de saison. Pour l’instant, le trio composé de Chalon-sur-Saône, Bourg-en-Bresse et Le Portel figure tout en bas du classement.
En Pro B, Vichy se démarque
Dans l’antichambre, si Guillaume Vizade a laissé la place à Dounia Issa sur le banc, la JAV Vichy a bien conservé son identité de pépinière de talents avec 37,8 % des responsabilités données à ses U22 (Lucas Dufeal, Assemian Moulare, Ugo Doumbia). Le quatuor composé de Poitiers (25,4 %), Châlons-Reims (19,7 %), Nantes (18,2 %) et Blois (17,8 %) n’est pas loin.
Cinq mauvais élèves de Pro B n’ont à ce jour pas les faveurs des talents d’aujourd’hui et de demain, ou l’inverse. Il s’agit de Pau-Orthez, Orléans, Caen, Antibes et Aix-Maurienne.