Vous souvenez-vous de Randy Culpepper, ce meneur de jeu de 1,82 m, arrivé à Limoges en 2015-16 ?
L’Américain venait d’effectuer deux très bonnes saisons en VTB League à Krasny Oktyabr à 26 points de moyenne la première année – numéro 1 du championnat -, et 21 unités la deuxième. De quoi attirer l’intérêt du Limoges CSP qui lui fit signer un bon contrat. Ce fut un flop. Culpepper n’a joué que trois matches de Pro A et 4 d’Euroleague à 9,5 points. Il s’est retrouvé rapidement en conflit avec le coach, Philippe Hervé. Il s’est ouvert à ce sujet pour BasketNews.
« Je ne pouvais pas contrôler cette situation. Le président de l’équipe de Limoges, Frédéric Forte, me voulait beaucoup de bien. Cependant, il est devenu clair plus tard que le coach Philippe Hervé ne voulait pas de moi. Cela m’a mis dans une situation très délicate. Forte est resté en contact permanent avec moi et Hervé m’a fait me sentir inutile. Je n’étais pas dans l’équipe, je n’avais pas de temps de jeu, il n’arrêtait pas de me crier dessus. Je ne suis pas en colère contre l’entraîneur car il avait probablement besoin d’un joueur complètement différent, concentré non pas sur le panier mais sur la passe. Je me sentais tellement mal que j’ai arrêté de m’entraîner avec l’équipe, et j’ai entamé des négociations pour résilier le contrat. »
Randy Culpepper ne s’est jamais remis de cet échec en France. Adieu l’Euroleague. Il s’est retrouvé dans des équipes de deuxième choix en Corée du Sud, Ukraine et Italie, et cette saison au Mexique. Quand il lui est demandé où fut sa plus désagréable expérience, il répond :
« En Turquie. Il ne s’agit pas de la ligue, car tout le monde sait que le championnat turc est très puissant. Tout est à propos de l’argent. Ils m’ont proposé des contrats lucratifs et ne remplissaient pas les conditions. Les salaires étaient en retard, ils m’ont menti, fait des promesses non tenues, et je devais non seulement m’occuper des choses sur le terrain, mais aussi tourner la tête quand je n’étais pas payé. »