Après Ousmane Dieng et Hugo Besson, Rayan Rupert (1,99 m, 18 ans) a choisi lui aussi d’émigrer aux New Zealand Breakers dans la ligue australienne.
Le fils de Thierry et frère d’Iliana joue donc dans une ligue composée de neuf équipes australiennes plus la sienne située à Auckland, en Nouvelle-Zélande.
« Ça veut dire qu’on passe beaucoup de temps dans les avions. Ce n’est pas un rythme NBA mais quand même. Nous disputons environ un match, tous les trois jours. Je n’ai pas eu peur. Je viens peut-être de la Nationale 1 française. Mais je savais au fond de moi que je pouvais évoluer à ce niveau professionnel. À Auckland, mon appartement est situé à 50 mètres de la plage. C’est bientôt l’été, ici. Que demander de plus ? Et quand on voyage en Australie pour les matchs de championnat, les villes sont également très agréables à vivre, » témoigne t-il auprès de France Info.
Il tourne pour le moment à 6,6 points, 2,5 rebonds et 1,1 passe.
« J’ai profité de la blessure de certains joueurs. Le coach m’a fait confiance. J’ai ainsi pu m’exprimer. Je sens que j’ai progressé. Même si je ne m’en satisfais pas. Jouer contre des pros tous les jours, prendre conseil auprès d’eux… Ça change la vie. Aujourd’hui, ma force se situe au niveau de la défense. Je dois encore trouver mes marques en attaque. »
A l’autre bout du monde, Rayan a pu compter sur la venue de sa mère et la présence d’un autre Français, l’assistant-coach Bastien Cadot avec qui il travaillait déjà à Paris. Il est sous contrat pour trois ans avec les Breakers avec évidemment la NBA comme cible à terme.
« La NBA reste dans un coin de ma tête mais je me concentre avant tout sur ma progression. Avec les Breakers, je sens qu’on peut aller très loin. Pourquoi ne pas décrocher le championnat dès cette année ? »
