Forcé de mettre un terme à sa carrière de basketteur professionnel à seulement 24 ans, Étienne Ca se sait chanceux malgré tout. De sportif de haut niveau à influenceur star sur les réseaux, récit d’une transition toute trouvée mais surtout, tombée à point nommé.
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« Ça m’a un peu sauvé… » Ça, ce n’est autre que les réseaux sociaux. Ou plus particulièrement la communauté qui suit le travail fourni au quotidien par Étienne Ca sur ces mêmes réseaux sociaux, et qui, désormais, lui permet de vivre de sa seconde passion : faire des vidéos. Une activité dans laquelle il s’est véritablement lancé il y a quelques années maintenant, sans savoir que cette petite vidéo humoristique comme il y en a tant d’autres, qu’il a fini par publier, un après-midi comme il y en a tant d’autres, l’a peut-être finalement « sauvé ». Car, à seulement 24 ans, le destin du jeune homme, qui se rêvait basketteur professionnel et qui vivait de son rêve, a précipitamment été chamboulé.
« Un inévitable déclin » précipité par une grave blessure au poignet
Été 2021. Étienne Ca sort d’une saison pleine avec les Sharks d’Antibes, avec qui il avait signé pour trois saisons en juin 2020. Pas moins de 30 matchs joués, pour une moyenne de 16 minutes passées sur les terrains de Pro B et un apport de 4,7 points et 3,2 rebonds pour 5,9 d’évaluation. De quoi réjouir celui qui avait tout pour s’épanouir sur la Côte d’Azur : « J’étais content parce qu’Antibes est vraiment un super club, dans un super cadre et je m’y sentais vraiment bien. » Seulement voilà, un doute s’installe dans la tête d’Étienne Ca. « Je ressentais déjà une gêne au poignet, explique-t-il. Je savais, au fond de moi, que j’allais devoir refaire quelque chose par rapport à ça. »
« Refaire » car, pour sa dernière saison sous le maillot de l’Elan Chalon, en 2019-2020, le natif d’Écully, dans le Rhône, avait déjà été écarté des parquets à cause de ce même poignet. « Le droit, ma main forte », comme il le rappelle avant d’expliquer la nature même de cette blessure handicapante : « Je me suis rompu un ligament, il y a un moment déjà. Je ne sais pas exactement quand parce que je ne l’ai pas senti, ce n’était pas très douloureux. À force de continuer à jouer de manière quotidienne et professionnelle, j’ai eu un début d’arthrose au niveau de ce poignet. » Pour essayer d’arranger le tout, Étienne Ca a dû se faire opérer pour mettre un implant au niveau de l’os impacté et essayer de réduire la douleur. « Mais ce n’est pas vraiment une solution qui était adaptée à la pratique du basket à haut niveau dans le sens où, si mon poignet continuait à être sollicité de manière intense et répétée, la douleur allait perdurer… » Pas manqué. Après seulement deux entraînements pour préparer la saison 2021-2022 avec les Sharks, il doit de nouveau s’arrêter. « J’ai subi des chocs au niveau de mon poignet, qui s’est bloqué à cause de l’arthrose, je ne pouvais plus tirer ni rien », déplore-t-il.
« Ce n’était pas facile au début », se remémore celui qui, à ce moment-là, ne s’accroche plus qu’à un mince espoir de pouvoir un jour refouler les parquets : « Je sentais bien que même si je revenais, je ne pourrais jamais retrouver ne serait-ce que le niveau auquel j’étais avant. Ça n’aurait été qu’un inévitable déclin. Mais je pensais tout de même que j’allais pouvoir jouer à nouveau, même en étant limité. » Au fond de lui, Étienne Ca n’a alors qu’un seul souhait, pouvoir aller à la fin de son contrat avec Antibes et prendre une décision par la suite. « Mais ça ne s’est pas passé comme ça… »
« Quand on commence une carrière de basketteur professionnel, on ne s’imagine pas devoir tout arrêter d’un coup comme ça… »
« J’ai continué à avoir des douleurs. On a fait des examens pour voir s’il y avait une quelconque possibilité d’améliorer l’état de mon poignet. Malheureusement, il n’y avait pas vraiment de solutions… » Condamné à devoir prendre une décision plus rapidement que prévu au vu de l’avancée de sa blessure, Étienne Ca comprend rapidement qu’à ce moment-là, « il n’y a plus vraiment de retour en arrière ». Les seuls retours qu’il reçoit sont tous plus pessimistes les uns que les autres. Débutent alors des discussions entre l’intérieur formé à LyonSO et celles et ceux qui l’entourent : médecins, famille, agent et autres personnes du club d’Antibes. « Au final, la meilleure solution, c’était d’arrêter », admet-il, comme un déchirement, avant d’avouer que « quand on commence une carrière de basketteur professionnel, on ne s’imagine pas devoir tout arrêter d’un coup comme ça ».
Et pour cause, à 24 ans, Étienne Ca vivait du rêve qu’il chérissait depuis qu’il était enfant. « Petit, je rêvais d’être basketteur professionnel. J’avais réussi, je pensais pouvoir faire de très belles choses mais voilà… » Déjà déçu de ne pas avoir pu montrer pleinement ce dont il était capable, devoir mettre un terme définitif à sa carrière est pour lui « une véritable déception, un crève-cœur ». « Enfin bref, c’est comme ça… », conclut-il, désireux de passer à autre chose, de tirer un trait sur ce sujet qui l’affecte encore grandement malgré le fait que quelques mois se soient écoulés depuis cette prise de décision.
« J’ai eu un petit peu de temps pour essayer de tourner la page et de faire mon deuil entre guillemets », admet Étienne Ca et ce, malgré le fait que les douleurs persistent dans certains gestes du quotidien : « Aujourd’hui encore, je continue d’avoir mal. Forcément, la douleur est moindre que quand je faisais du basket tous les jours mais je la ressens toujours et ça me gêne par moment. » Une douleur contre laquelle il ne peut plus rien, ou presque. La seule solution serait pour lui de subir une opération qu’il décrit comme « bien plus lourde », qui consisterait à enlever une partie de l’articulation touchée, et donc une grosse partie de la douleur. Mais cette solution n’en est pas vraiment une selon lui : « Ça rendrait mon poignet extrêmement raide… Je suis encore jeune, j’ai encore un peu de temps et de courage pour serrer les dents. Et puis ça reste supportable pour le moment. » Après cette période au cours de laquelle il s’est mis en retrait du monde du basket professionnel, est venu pour lui le temps de rendre public sa décision, en février dernier.
« 99% de mes abonnés ont appris la fin de ma carrière sans même savoir qu’elle était commencée »
Car oui, l’absence prolongée d’Étienne Ca, disparu des radars qui scrutent les abords des terrains de basket, n’est pas totalement passée inaperçue. Notamment auprès des fins connaisseurs de ce sport, qui ne sont pas sans savoir que cet intérieur longiligne de 2,08 m a fait parler sa domination par le passé, alors qu’il fréquentait le championnat Espoirs sous le maillot de l’Elan Chalon. Auteur notamment d’une pointe à 51 d’évaluation lors de la saison 2017-2018, grâce à 34 points inscrits à 16/17 aux tirs et 15 rebonds pris, il s’est fait une petite place au sein de l’effectif professionnel de la formation bourguignonne avant d’y signer son premier contrat pro et de, plus tard, filer à Antibes. Mais depuis août 2021, silence radio.
« Je n’ai pas trop communiqué sur le sujet, avoue-t-il, et je recevais tout plein de messages me demandant pourquoi est-ce qu’on ne me voyait plus sur les terrains. C’était important pour moi de répondre à ces questions et d’expliquer la situation aux gens. » Ces gens, ce ne sont autre que sa communauté, constituée de millions d’abonnés qui, pour la plupart, se sont mis à le suivre pour une toute autre raison que pour le fait qu’il soit basketteur, mais plutôt pour le travail qu’il fournit et les vidéos humoristiques qu’il publie sur les réseaux sociaux. À commencer par TikTok, où il a percé après s’y être lancé un peu par hasard, en parallèle de sa carrière de basketteur.
C’est donc tout naturellement par le biais d’une vidéo qu’Étienne Ca a décidé d’officialiser l’arrêt de sa carrière de basketteur professionnel. Un choix judicieux, qui l’a aidé à tourner la page. « J’ai reçu beaucoup de messages de soutien ! Ça fait du bien au moral et ça montre que j’ai une communauté derrière moi, qui me suit et qui me soutient. » Des réactions qui le confortent dans ses futurs projets, lui qui s’avoue finalement « soulagé » de pouvoir vivre de sa seconde passion. « Certaines personnes m’ont dit à quel point elles étaient déçues du fait que je sois obligé d’arrêter le basket, d’autres ne savaient même pas que je faisais du basket, raconte-t-il. Parce que 99% de mes abonnés me suivent pour les vidéos que je fais, pas pour le fait que je fasse du basket, donc ils ont appris la fin de ma carrière sans même savoir qu’elle était commencée (rires). » Il poursuit, affirmant : « Au final, heureusement, j’ai cette deuxième activité, qui fonctionne super bien et qui me plaît beaucoup. J’ai eu un peu de chance, je l’avoue. Ça m’a ouvert un nouvel horizon et je suis tout de même heureux malgré tout ce qui s’est passé dernièrement. Parce que jouer au basket, au quotidien, avec les douleurs, ça serait devenu une véritable corvée. »
« Sur les 6 à 8 derniers mois, ce que je fais sur les réseaux me rapporte plus que le basket »
La page de basketteur professionnel tournée, c’est celle d’influenceur star sur les réseaux sociaux qui s’ouvre à 100 %. « Avant, je partageais ma vie entre le basket et les vidéos. Mais maintenant, je vais me consacrer entièrement à ce que je fais sur les réseaux sociaux. » À savoir des concepts décalés, souvent sous la forme de micro-trottoirs réalisés avec des inconnus rencontrés dans la rue, qu’Étienne Ca publie sur plusieurs plateformes. De quoi faire décoller sa notoriété, comme en atteste son nombre d’abonnés du TikTok, qui s’élève à 1,7 million. Ce qui n’est pas pour lui déplaire : « Toute ma communauté, qui me reconnaît et qui vient me voir dans la rue, c’est super cool, ça me permet de garder le sourire toute la journée ! » Et ça lui permet aussi et surtout d’en vivre. « Sur les 6 à 8 derniers mois, ce que je fais sur les réseaux me rapporte plus que le basket. Et c’est encore sur une pente ascendante donc ça me permet même de mettre de côté. »
Et d’emménager sur Paris, plaque tournante du monde dans lequel il évolue désormais, où il souhaite poursuivre sa jeune carrière d’influenceur. Avec un véritable objectif pour 2022 : « atteindre les 2 millions d’abonnés évidemment, toujours plus ! » Mais au-delà des chiffres, c’est dans le contenu qu’Étienne Ca se fixe des objectifs : « Ce que je souhaite par-dessus tout, c’est de me renouveler constamment, de continuer sur ma lancée. » De quoi fidéliser encore davantage sa communauté, mais aussi s’ouvrir à de nouvelles possibilités pour essayer de séduire un public qui ne le connaîtrait pas encore. Pour cela, le jeune créateur fourmille d’idée : « Je vais notamment lancer un compte TikTok en anglais. Ça sera à peu de choses près pareil que ce que je fais actuellement, mais avec pour but de toucher un public anglophone. »
Et c’est justement ça qui anime vraiment Étienne Ca dans cette activité. Au-delà du fait qu’il puisse vivre de sa deuxième passion, c’est la remise en question quotidienne et l’inconnu dans lequel il se lance. « Je ne sais pas vraiment où tout ça va me mener mais c’est aussi ça qui me plaît, se réjouit-il. On verra bien ! » Sans oublier le fait qu’il puisse désormais être libre de gérer son temps, de travailler quand il veut et où il veut. Cette liberté et cette notoriété, c’est notamment par une professionnalisation de son activité, qu’Étienne Ca parvient à les acquérir.
Collaborations, placements de produits… « Je me suis professionnalisé dans ma manière de faire mes vidéos »
Étienne Ca affirme que, depuis ses grands débuts sur TikTok, par une vidéo pleine d’autodérision sur sa taille, son activité n’a pas beaucoup évolué : « C’est juste devenu mon travail à plein temps, ça me prend plus de temps mais ça ne me déplait pas du tout, au contraire. » Et c’est pourtant bien cela qui lui a permis de continuer à se professionnaliser. « J’ai augmenté le rythme de mes vidéos avec pour objectif d’en sortir au moins cinq par semaine mais il y a des fois où je n’y arrive même pas, constate-t-il. Parce que ce sont des vidéos assez courtes, on pourrait croire que c’est facile et rapide mais en fait, le temps de tournage plus le temps de montage, ça prend pas mal de temps. Il faut être assez bien organisé sinon, on peut vite être submergé. » Pour cela, rien de mieux selon lui que de bien s’entourer, à commencer par d’autres créateurs qui vivent du même métier que lui, qui se sont constitués une communauté en même temps que lui et qui ont évolué ensemble, en même temps que le réseau social. Un point positif important pour Étienne Ca : « C’est ce que j’aime bien dans le monde de TikTok, c’est que la grande majorité des créateurs sont assez “nouveaux”, comme moi. Du coup, on a tous le même état d’esprit. Et maintenant, il y a plein d’événements qui ont pour but de nous réunir. Ça permet de rencontrer plein de personnes vraiment très sympas et puis ça permet de faire des vidéos en collaboration avec d’autres créateurs, qui ont des communautés différentes et de mixer le tout. »
Un tout rendu possible par tout un système professionnel et par une agence, avec qui Étienne Ca travaille en collaboration, et qui lui permet de « bosser sur plein de projets super intéressants ». Le plus gros d’entre eux, c’est une collaboration avec Netflix, sur laquelle Étienne Ca revient fièrement. « Ils voulaient faire un format type micro-trottoir sur leur chaîne YouTube. Et il y a certains membres de leur équipe qui étaient déjà abonnés à moi et qui aimaient bien ce que je faisais de mon côté. Ils m’ont contacté pour savoir si ça m’intéressait et avec mon agence, on a monté un dossier pour qu’ils voient ce qu’on pouvait faire. Ça leur a plu et on s’est lancé ! » Depuis juillet 2021, le désormais ex-basketteur professionnel réalise des interviews, une semaine sur deux, de personnes dans la rue, qui consiste à leur demander leur avis à propos des séries sorties récemment. Un concept qui plaît à Étienne Ca, mais pas que : « C’était un contrat de six mois à la base, qui a finalement été prolongé. Et on va sans doute partir pour une deuxième saison. C’est cool ! »
Pour ce genre de projet, les marques comme Netflix investissent des sommes qui peuvent « facilement atteindre plusieurs milliers d’euros » selon Étienne Ca, qui développe : « Ce budget comprend vraiment tout, le créateur mais aussi les cadreurs, l’équipe de production, les monteurs, etc. Le tout pour des vidéos qui n’ont pas pour but de faire de la rentabilité mais plutôt d’entretenir l’image de la marque. » Un cercle lucratif qui s’accompagne également de divers placements de produits, que l’ancien pivot de Pro B décide ou non d’accepter, en fonction de s’il trouve la marque et le projet intéressants. « Je trie énormément les propositions que je reçois mais il y a de nombreuses marques qui ont des projets super cool, qui nous laissent pas mal de liberté créative et qui nous permettent d’allier leur projet avec le mien. » Ce fut notamment le cas récemment, avec des collaborations avec le réseau social TikTok lui-même, pour des vidéos « sur le thème de la prévention face aux challenges dangereux que l’on peut trouver sur les réseaux sociaux », ou encore avec Paris 2024, « pour promouvoir les Jeux Olympiques en France, en allant à la rencontre d’athlètes par exemple ».
En général, Étienne Ca se dit « toujours partant pour ce genre de propositions » qui lui permet de faire des vidéos « plus longues, à plus gros budget ». Des vidéos qu’il est notamment possible de retrouver sur sa chaîne YouTube.
« Mon but ultime ? Rendre aux abonnés tout ce qu’ils m’apportent »
« J’ai plein d’autres gros projets qui arrivent. Je ne peux pas trop en parler pour le moment mais il y a des concepts variés qui vont débarquer sur plusieurs plateformes. » À commencer par YouTube donc, où Étienne Ca a notamment pour ambition de réaliser les rêves de certains de ses abonnés. Un concept qui a vu le jour en septembre 2021 avec un premier épisode réalisé un peu à l’improviste, au cours duquel l’ancien basketteur a emmené deux personnes faire un tour d’hélicoptère au-dessus de Monaco et de Nice. « Ça m’a permis de parler et d’échanger avec des personnes qui me suivent mais que je ne connaissais pas, tout en vivant avec eux quelque chose d’unique et de super fort. C’était marrant et puis évidemment, j’en ai profité aussi parce que c’est quelque chose que je n’avais encore jamais fait », plaisante-t-il avant d’affirmer plus sérieusement : « C’est un peu grâce à mes abonnés que je peux faire ces vidéos et vivre de ça. Ça me parait important de pouvoir leur rendre ce qu’ils m’apportent, dans une certaine mesure donc forcément, j’aimerais refaire des concepts de ce genre-là. »
Ainsi, Étienne Ca a invité ses abonnés à lui dire certains de leurs rêves. Et même s’il ne sait pas encore vraiment comment il va procéder, que ce soit sous la forme d’un concours où en en sélectionnant simplement certains qui lui paraissent réalisables, il sait qu’il réalisera ce projet qui lui tient à cœur. « C’est comme si mes abonnés m’avaient sauvé la vie, je le ressens vraiment comme ça. Si je n’avais pas eu cette communauté avec moi, j’aurais peut-être dû me lancer dans quelque chose qui ne m’aurait pas plu et qui ne m’aurait pas rendu heureux du tout. Alors que là, c’est l’inverse, je suis heureux en faisant ça, donc je les remercie. »
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« Ça m’a un peu sauvé… » Ça, ce n’est autre que les réseaux sociaux. Ou plus particulièrement la communauté qui suit le travail fourni au quotidien par Étienne Ca sur ces mêmes réseaux sociaux, et qui, désormais, lui permet de vivre de sa seconde passion : faire des vidéos. Une activité dans laquelle il s’est véritablement lancé il y a quelques années maintenant, sans savoir que cette petite vidéo humoristique comme il y en a tant d’autres, qu’il a fini par publier, un après-midi comme il y en a tant d’autres, l’a peut-être finalement « sauvé ». Car, à seulement 24 ans, le destin du jeune homme, qui se rêvait basketteur professionnel et qui vivait de son rêve, a précipitamment été chamboulé.
« Un inévitable déclin » précipité par une grave blessure au poignet
Été 2021. Étienne Ca sort d’une saison pleine avec les Sharks d’Antibes, avec qui il avait signé pour trois saisons en juin 2020. Pas moins de 30 matchs joués, pour une moyenne de 16 minutes passées sur les terrains de Pro B et un apport de 4,7 points et 3,2 rebonds pour 5,9 d’évaluation. De quoi réjouir celui qui avait tout pour s’épanouir sur la Côte d’Azur : « J’étais content parce qu’Antibes est vraiment un super club, dans un super cadre et je m’y sentais vraiment bien. » Seulement voilà, un doute s’installe dans…
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Photos : Étienne Ca (Instagram – etienneca6)