Hier soir, Rémi Lesca (1,80m, 28 ans) a joué face à SON Elan Béarnais. Ce n’était évidemment pas une première puisqu’il en est parti en 2014 pour Châlons-Reims (2 ans) puis Levallois (2 ans) avant de revenir dans le Sud Ouest cet été, à Boulazac.
Aviez-vous eu du mal à quitter Pau en 2014?, lui a demandé La Dordogne Libre.
« Un peu. Car, une fois que j’ai mis le pied à l’Élan Béarnais, à 45 minutes de chez moi, je me suis dit que jamais je n’en partirais. Depuis tout petit, je ne voyais que par l’Élan. C’était un rêve d’y jouer. Mais le club a fait des choix et je n’avais alors plus de réelle place dans l’effectif. Or, il fallait que je joue pour prouver ce que je savais faire. Et donc que je parte, sinon mon temps de jeu aurait été trop limité. Mais je redoutais de partir. Finalement, cela s’est très bien passé. Le plus dur a été pour ma compagne qui, elle, n’a pu me suivre qu’après la première année. »
A Boulazac, dans la banlieue de Périgueux, le Landais se sent-il comme chez lui?
« Oui, au niveau de l’ambiance générale au club, je ressens vraiment la mentalité du Sud-Ouest. Par exemple avec la Bodega : souvent, ailleurs, les joueurs passent juste dix minutes au VIP alors que, là, on reste à table, on discute avec tout le monde. Il y a vraiment une alchimie et je suis content d’avoir retrouvé ça. On va chercher les supporters, ils répondent. Ici, les gens vivent pour ça. Chaque jour, on m’interpelle en me parlant du match passé ou à venir. Cela fait plaisir mais ça oblige à se donner encore plus pour ces gens qui laissent vraiment leur argent au club. Pour leur rendre, il faut au moins mouiller le maillot. »
Hier soir, Boulazac a largement remporté le derby du Sud-Ouest, 90-77, et Rémi Lesca a rendu une belle copie avec 11 points et 7 passes.
Photo: BBD
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