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République Tchèque et Lituanie : 10 bonnes raisons de regarder les Bleus

Ce jeudi soir (18h45) et dimanche (18h), l'équipe de France la livrer ses deux derniers matches des qualifications à la Coupe du Monde FIBA 2023. On vous a concocté 10 bonnes raisons de regarder les Bleus.

Bonne raison numéro 1 : Wemby

La liste pourrait s’arrêter là.

Pour son dernier match en Bleu, Victor Wembanyama voulait marquer 40 points. Il n’a pas réussi mais il avait proposé un festival de dunks, de contres, avec un trois-points sur une jambe et un trois-points en se retournant avant de voir le ballon rentrer dans l’arceau. Stephen Curry style. Il est toujours très motivé pour l’équipe de France et son dernier match dans un contexte compétitif, à la Leaders Cup, il avait passé 29 points et 16 rebonds contre l’ASVEL. Mais vraiment, vous avez besoin de motivation pour voir jouer le jouer le plus hype de la planète ?

Au fait, son maillot en Bleu est disponible sur le store de la FFBB.

Photo : Terry Tarpey (FIBA)

Bonne raison numéro 2 : Le retour de Terry Tarpey en Bleu

Le chouchou ! L’energizer ! Le défenseur ! Le col bleu ! Blessé lors de la dernière fenêtre en novembre 2022, sa dernière apparition en Bleu remonte à la finale de l’EuroBasket. Il s’agit d’en profiter. Le héros des fenêtres, qui s’est imposé match après match dans le groupe France pour ses qualités et son état d’esprit, avait été le dernier joueur à rejoindre le groupe l’été dernier avant l’EuroBasket. Entré par la plus petite des portes, il avait terminé dans le cinq majeur. Un véritable conte de fées. Aujourd’hui, les meilleurs clubs d’Euroleague veulent le sortir de son contrat au Mans. Donc, plus que jamais, savourons chaque minute de l’ailier sous le maillot Bleu qui lui va si bien.

Bonne raison numéro 3 : Le ranking FIBA

La France est déjà qualifiée, certes mais Vincent Collet l’a rappelé, les deux derniers matches de la campagne de qualification, notamment celui contre la Lituanie, peuvent avoir une incidence sur le Ranking de la FIBA, qui sert de référence pour les chapeaux du tirage au sort de la Coupe du Monde. On l’a vu lors de la dernière fenêtre, si l’Espagne est passée devant les USA au ranking, c’est parce que le Team USA a perdu contre le Brésil à domicile de 20 points. Et dans ce ranking, chaque match compte, au-delà des résultats dans les grandes compétitions.

Photo : Sylvain Francisco (FIBA)

Bonne raison numéro 4 : Sylvain Francisco joue sa place à la Coupe du Monde

Le poste de meneur est à reconstruire avec l’exclusion de Thomas Heurtel du groupe. Nando De Colo est dans une forme éblouissante. Il était le meneur des Bleus à Tokyo et sauf blessure, il le sera à nouveau cet été. Andrew Albicy est capitaine, garant de l’état d’esprit et de la défense et il a à nouveau toutes ses chances. Qui sera donc troisième meneur. Pendant que Kilian Hayes, Frank Ntilikina et Théo Maledon galèrent en NBA – garbage time, banc ou G-League – Francisco a connu une saison pleine à Péristéri et a été éblouissant avec les Bleus lors de la dernière fenêtre. S’il est aussi bon que contre la Lituanie (21 pts à 8/9 aux tirs), ce sera dur de ne pas l’intégrer lors des deux étés qui arrivent.

Photo : Ismaël Kamagate (Thomas Savoja)

Bonne raison numéro 5 : D’autres places à prendre ?

Le nouveau format de qualifications a permis à la France de développer un réservoir de joueurs compétitifs sans équivalent en Europe. Dans le monde, derrière les Etats-Unis, personne ne dispose d’autant de joueurs. Les places sont très chères en Bleu, mais il y a toujours des blessures ou des défections de dernières minutes lors d’une campagne, malheureusement. Alors, qui pour se glisser dans l’avion au dernier moment ? Damien Inglis a montré beaucoup de qualités – fixation poste bas, puissance, qualité de passe. Isamël Kamagaté et Yoan Makoundou affichent un volume athlétique très intéressant. Juhann Bégarin progresse de semaine en semaine. Après Paul Lacombe, Andrew Albicy, Mathias Lessort en 2019, Terry Tarpey en 2022, sans doute d’autres joueurs peuvent créer la surprise et compléter l’équipe aux côtés des superstars en 2023. C’est maintenant qu’il faut les voir éclore.

Bonne raison numéro 6 : Un vent de fraicheur

Lors de la dernière fenêtre, dans le sillage de Wemby, les nouvelles têtes de l’équipe de France avaient vraiment fait souffler un vent de fraicheur. Enthousiasme, sourire, défense, agressivité de tous les instants, le groupe de Vincent Collet avait proposé un spectacle magnifique sur deux matches plein et convaincants.

Photo : Pierre Pelos (Jacques Cormarèche)

Bonne raison numéro 7 : La première de Pierre Pelos

Rookie à 30 ans. Et ravi de l’être. L’intérieur de la JL Bourg remplace dans le groupe son coéquipier de club Alexandre Chassang. Il retrouve le jeune meneur Hugo Benitez, préféré à Axel Julien, pas au mieux cette saison. Pelos va amener clairement un profil d’attaquant et sa capacité à shooter de loin pourrait offrir beaucoup d’espace dans la raquette à ses partenaires. Intéressant.

Bonne raison numéro 8 : Guichets fermés

La salle de Trélazé où les Bleus vont accueillir la Lituanie affiche complet depuis des mois. Comme partout où passe Wemby depuis des semaines. 5 000 fans qui n’ont pas raté l’occasion de voir la star à domicile avec les Bleus avant son départ de la NBA. Ambiance garantie et belles images à venir.

Bonne raison numéro 9 : Faire un bon score sur France 4

Le groupe France Télévisions a décidé de passer les matches des Bleus de cette fenêtre en direct sur France 4. 280 000 spectateurs pour Boulogne-ASVEL à la Leaders Cup, avec un pic à plus de 500 000. Plus de 300 000 pour la finale ASVEL-Bourg, et plus de 2 millions pour l’interview de Wemby diffusée hier soir par Tout le sport sur France 3, le contexte est idéal. Il est temps que le basket tricolore fasse un beau score avec l’équipe de France. C’est aux fans de se mobiliser, toutes communautés confondues (championnat de France, NBA) et de se ranger derrière les Bleus et Wemby !

Photo : Yoan Makoundou (Thomas Savoja)

Bonne raison numéro 10 : Pas de joueur d’Euroleague ? Et Makoundou alors !

Il est le seul joueur d’Euroleague de l’équipe de France qui cette fenêtre. Yoan Makoundou (2,07 m, 22 ans) a cela dit de l’enthousiasme pour dix lorsqu’il s’agit de rejoindre les Bleus. « On m’a appelé, je viens direct ! », a-t-il déclaré au site de la fédération. « C'est toujours bien de venir ici en Equipe de France. Il y a de bons gars, on s’entend tous bien et on veut rester sur ce qu’on a produit en novembre. Je suis toujours content de revenir. »

Photo d'ouverture : Victor Wembanyama (Hervé Bellenger/FFBB)

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