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Rescapé des attentats de Bruxelles, Sébastien Bellin est toujours en convalescence

Le 22 mars 2016, un attentat terroriste frappe Bruxelles en plein cœur, dans le hall international de l’aéroport et à la station de métro Maelbeek. Bilan : 32 morts et 340 blessés. Sur quelques images on aperçoit allongé un corps de 2,06m et presque 120 kgs toujours en vie. C’est celui d’un ancien i

Le 22 mars 2016, un attentat terroriste frappe Bruxelles en plein cœur, dans le hall international de l’aéroport et à la station de métro Maelbeek. Bilan : 32 morts et 340 blessés. Sur quelques images on aperçoit allongé un corps de 2,06m et presque 120 kgs toujours en vie. C’est celui d’un ancien international de basket belge, né au Brésil, Sébastien Bellin, 38 ans.

Celui-ci a été formé en NCAA, notamment au Marist College comme le père de Rudy Gobert, Rudy Bourgarel. Il a fait ensuite carrière en Belgique tout au long des années 2000 et fut champion national avec Ostende en 2007. Il l’a terminée avec Fleurus il y a deux ans.

Ce jour là, il était au mauvais endroit, à l’aéroport, attendant de s’enregistrer pour rejoindre sa famille dans le Michigan, et au mauvais moment. Il a été balayé par le souffle de l’explosion.

Le Parisien lui a demandé de ses nouvelles :

« Je vais mieux. Enfin, je veux le croire », raconte t’il. « J’ai surmonté beaucoup de souffrances pour tenter de marcher à nouveau normalement. Mais surtout reprendre une vie normale. J’ai déjà subi huit opérations. D’autres m’attendent. Ma jambe gauche n’est plus vraiment là… Elle est remplie de broches jusqu’à la hanche dans laquelle une balle est toujours logée. Je ne sens plus mon pied gauche et il a besoin de soins quotidiens. Pendant quatre mois, je n’ai pas pu marcher, et pour un ancien basketteur professionnel ce fut une épreuve douloureuse. »

Sébastien Bellin a retraversé l’Atlantique pour revenir à Bruxelles le jour du premier anniversaire de cet attentat, même si pour lui se déplacer est une épreuve.

« J’ai voulu revenir pour partager ce moment avec d’autres victimes. Je suis revenu aussi car toutes les victimes des attentats de ce jour-là ont des soucis avec leurs assurances, la prise en charge des soins médicaux et le statut de blessé. Le gouvernement avait évoqué un statut spécial, la mise en place de pensions mais, un an après, il n’y a rien. Il n’y a pas de reconnaissance des victimes encore. »

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