Photo d’ouverture : Yoan Makoundou – Cholet (Photo : FIBA Europe)
En juin dernier, nous avions publié un Top 60 des meilleurs prospects français nés entre 1998 et 2004 (à retrouver ICI pour le dernier article de la série, avec le lien pour tous les autres articles du dossier en fin de texte). Pratiquement un an plus tard, où en sont tous ces jeunes joueurs ? Ont-ils justifié les espoirs placés en eux ? Ont-ils continué leur progression ? C’est ce que ce dossier, en trois parties (les suivantes à retrouver demain et après-demain), va vous permettre de découvrir.
[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
Le basket français ne manque pas de talents naissants ou déjà affirmés, avec de riches générations parmi les plus jeunes. Nous l’avions vu la saison passée, les 60 joueurs composant notre panorama des meilleurs prospects nés entre 1998 et 2004 sont pour certains très prometteurs, voire déjà des professionnels aguerris.
Mais il en est des basketteurs comme de n’importe quelle autre activité, la progression d’un jeune n’est pas linéaire, peut connaître des coups d’arrêt, des régressions, des fluctuations liées à des blessures ou à des soucis d’adaptation à une nouvelle donne. Rien que de logique, nous parlons après tout de jeunes gens de 23 ans pour les plus âgés d’entre-eux, de 16 ans pour les plus juvéniles.
De ce fait, certains plafonnent, d’autres régressent, mais certains continuent leur progression, voire explosent (dans le bon sens du terme), se montrant déjà à des niveaux où l’on avait du mal à les imaginer un an plus tôt.
Voyons donc où en sont aujourd’hui les 60 jeunes basketteurs français mentionnés la saison passée, en s’appuyant sur leurs statistiques actuelles -compilées fin avril- et sur l’évolution constatée. En commençant par ceux nés en 1998.
1998 : une génération qui pose des questions
Globalement, les joueurs nés en 1998 que nous avions mis en lumière la saison passée présentent une évolution mi-figue, mi-raisin. Aucun d’eux n’a véritablement réussi à s’imposer à haut niveau, certains semblant même plafonner. Tour d’horizon, par ordre alphabétique.
Digué Diawara (2,07 m, Pau-Lacq-Orthez, ailier)
Ses stats 2019-20 : 14,4 mn, 4,2 points, 2,8 rebonds, 0,6 passe, 4,9 d’évaluation
D’année en année, le grand ailier formé à l’Asvel puis à Pau déçoit les espoirs placés en son potentiel. Au mieux, il stagne. Pour preuve, son temps de jeu a diminué d’une saison sur l’autre (14,4 mn en 2019-20, 13,2 mn cette saison) et son rendement suit la même pente. Difficile de prédire son évolution.
Enzo Goudou-Sinha (1,82 m, Nancy (Pro B), meneur)
Ses stats 2019-20 : 23,5 mn, 9,3 points, 1,6 rebond, 4,7 passes, 10,7 d’éval
Si ses statistiques sont en léger retrait, le petit meneur s’est tout de même très bien installé dans la rotation nancéenne, étant même le maître à jouer d’un prétendant à la montée en Jeep Élite. Sans les soucis de santé qui lui ont valu de rater deux matchs, il est probable que son rendement serait au moins égal à celui de la saison dernière. On serait curieux de le voir à l’étage supérieur.
Quentin Goulmy (2,05 m, Barcelone 2 (Espagne EBA), ailier-fort)
Ses stats 2019-20 : 6,3 points, 3,5 rebonds, 1,3 passe
Parti à Barcelone pour continuer sa progression avec l’équipe 2 du club (qui évolue en LEB Silver, l’équivalent de notre NM1), l’ancien Strasbourgeois ne semble pas avoir passé de cap, avec des stats en légère régression. Difficile de dire où il en est réellement.
Adam Mokoka (1,96 m, Chicago Bulls, arrière)
Ses stats 2019-20 : 11 matchs, 2,9 points, 0,9 rbd, 0,4 pd
Prometteur, l’arrière formé à Gravelines-Dunkerque n’a guère d’occasions de s’exprimer avec les Chicago Bulls : au moment où nous avons arrêté nos stats, il n’était entré que 9 fois en jeu, avec un temps de jeu anecdotique. L’aventure NBA pourrait bien toucher à sa fin cet été.
Abdoulaye Ndoye (1,91 m, Monaco, meneur/arrière)
Ses stats 2019-20 : 30,5 mn, 10,1 pts, 4,2 rbds, 4,0 pds, 14,0 d’éval
S’il y en a un pour lequel il ne faut pas se fier à l’évolution des statistiques, c’est bien lui. Très responsabilisé à Cholet la saison dernière, il a vu son temps de jeu décroître à Monaco, au sein d’un effectif bien plus dense. S’il brille moins en attaque, il est surtout mis à contribution pour son impact défensif. Et il figure parmi les pièces maîtresses d’une équipe victorieuse en Eurocup.
Frank Ntilikina (1,96 m, New York Knicks, meneur)
Ses stats 2019-20 : 57 matchs, 6,3 pts, 2,1 rbds, 3,0 pds
Comme Adam Mokoka, il semble quelque peu se perdre en NBA. Il n’entre pratiquement plus en jeu (23 matchs joués au moment de l’arrêt de nos stats), pour peu de temps et un rendement en chute libre. Pour lui, l’avenir comporte beaucoup plus de questions que de réponses, à l’heure actuelle.
Killian Tillie (2,08 m, Memphis Grizzlies, ailier-fort)
Ses stats 2019-20 : 13,6 pts, 5,0 rbds, 1,9 pd
Brillant en NCAA à Gonzaga lorsqu’il n’était pas blessé, le petit frère de Kim a réussi à se faire une petite place dans l’effectif d’une franchise NBA. Certes, il n’entre pas souvent en jeu (12 matchs au moment de l’arrêt de nos stats, 18 aujourd’hui) et ne passe pas beaucoup de temps sur le parquet, mais il a montré qu’il avait sa place en NBA, notamment lors d’un match à 38 minutes où il a inscrit 16 points. Si son corps le laisse en paix, il peut progresser et s’installer durablement en NBA.
Les statistiques 2020-21 des 1998
Nom | Club | Minutes | Points | Rebonds | Passes | Eval |
Digué Diawara | Pau-Lacq-Orthez | 13,2 | 3,6 | 2,3 | 0,5 | 3,8 |
Enzo Goudou-Sinha | Nancy (Pro B) | 25,0 | 8,4 | 1,2 | 4,1 | 9,6 |
Quentin Goulmy | Barcelone2 (LEB Silver) | 16,2 | 6,0 | 2,5 | 0,8 | 4,6 |
Adam Mokoka | Chicago Bulls | 5,2 | 1,4 | 0,4 | 0,4 | 4,7 |
Abdoulaye Ndoye | Monaco | 21,8 | 6,3 | 2,6 | 1,6 | 8,1 |
Frank Ntilikina | NY Knicks | 11,4 | 3,2 | 1,1 | 0,7 | 3,4 |
Killian Tillie | Memphis Grizzlies | 9,6 | 2,6 | 1,4 | 0,3 | 3,0 |
1999 : une cuvée moyenne
Comme celle de 1998, la génération 1999 ne semble pas recéler d’immense prospect, mais des joueurs susceptibles de devenir de bons professionnels, entre Pro B et NBA.
Thimotée Bazille (2,06 m, Saint-Quentin (Pro B), ailier-fort/pivot)
Ses stats 2019-20 : 13,7 minutes, 4,4 points, 2,4 rebonds, 0,3 passes, 4,5 d’évaluation
Si ses statistiques semblent ne pas marquer de progression, le pivot prêté par Limoges à Saint-Quentin s’installe de plus en plus dans la rotation du SQBB. Encore parfois naïf et brouillon, il compense par une belle activité et une volonté défensive de très bon aloi. Il lui faut encore gagner en expérience.
Ludovic Beyhurst (1,72 m, Limoges, meneur)
Ses stats 2019-20 (Limoges) : 18,7 mn, 6,8 pts, 1,5 rbd, 4,3 pds, 10,5 d’éval
S’il a réussi une deuxième partie de saison épatante en partant de Strasbourg pour Limoges, il a clairement déçu les supporters limougeauds depuis le début de l’actuelle saison. Certes, il fait toujours preuve de son énorme intensité défensive, mais il se montre quasiment inoffensif à la marque et ne pèse pas vraiment sur le jeu de son équipe. Simple palier dans sa progression ?
Sofiane Briki (1,93 m, Saint-Chamond, arrière)
Ses stats 2019-20 : blessé, saison blanche
Après une saison passée à se remettre d’une rupture des ligaments croisés, l’arrière formé à l’Asvel a repris le chemin des parquets dans un effectif en difficulté en Pro B par la faute notamment de multiples cas de contamination au coronavirus. Sans exploser les compteurs, il montre qu’il a sa place à ce niveau. Il aura beaucoup à confirmer et prouver la saison prochaine.
Ivan Février (2,04 m, Nanterre, ailier-fort)
Ses stats 2019-20 : 12,7 mn, 4,6 pts, 1,5 rbd, 0,2 pd, 4,2 d’éval
On pensait que de passer des Metropolitans 92 à Nanterre lui permettrait de mieux exploiter ses qualités d’adresse de loin, il s’avère que le résultat n’est pas à la hauteur des attentes. Au point qu’il est même, ces derniers temps, devancé dans la rotation par Victor Wembanyama et ses 17 ans. Lui aussi va avoir beaucoup à prouver la saison prochaine.
Jaylen Hoard (2,03 m, Oklahoma City Thunder (NBA), ailier)
Ses stats 2019-20 : 13 matchs, 7,9 mn, 2,9 pts, 2,5 rbds, 0,3 passe
Après une petite saison à Portland avec les Trailblazers, le fils d’Antawn a trouvé un bon terrain d’épanouissement à OKC, aux côtés de Théo Maledon. Dans cette franchise qui a pour unique but cette saison de développer ses jeunes pousses, l’ailier a trouvé du temps de jeu et des responsabilités, prenant de plus en plus de place dans la rotation au fil des matchs. On devrait le revoir en NBA la saison prochaine.
Yves Pons (1,98 m, Tennessee (NCAA), arrière/ailier)
Ses stats 2019-20 : 34,0 mn, 10,8 pts, 2,7 rbds, 0,6 pd
Si ses stats ne reflètent pas vraiment sa progression, le bondissant arrière a tout de même réussi une belle saison en NCAA, alimentant régulièrement les highlights. Cela peut rester un peu juste pour briguer un spot à la prochaine draft NBA, mais son côté spectaculaire peut séduire une franchise.
Neal Sako (2,10 m, Metropolitans 92, pivot)
Ses stats 2019-20 : 13 matchs, 5,6 mn, 1,0 pt, 1,2 rbd, 0,1 pd, 1,8 d’éval
Dans un effectif assez dense à l’intérieur quand il n’est pas décimé par les blessures, le jeune pivot grappille un peu de temps de jeu, qu’il arrive par séquences à mettre à profit. Capable d’être très intense en défense et spectaculaire en attaque, il doit encore gagner en régularité et en concentration. Avec du travail, il doit pouvoir s’installer en Jeep Élite.
Olivier Sarr (2,15 m, Kentucky (NCAA), ailier-fort/pivot)
Ses stats 2019-20 : 26,7 mn, 13,7 pts, 9,0 rbds, 0,9 pd
Parti de Wake Forest pour une fac a priori plus compétitive, le grand intérieur a vu sa production chuter, mais il poursuit néanmoins sa progression. Un joueur talentueux et solide, mais rien ne garantit qu’il sera drafté par une franchise NBA.
Les statistiques 2020-21 des 1999
Nom | Club | Minutes | Points | Rebonds | Passes | Eval |
Thimotée Bazille | Saint-Quentin (Pro B) | 14,1 | 4,2 | 3,2 | 0,1 | 4,5 |
Ludovic Beyhurst | Limoges | 16,2 | 2,6 | 1,0 | 1,3 | 2,6 |
Sofiane Briki | Saint-Chamond (Pro B) | 15,8 | 6,3 | 1,7 | 1,4 | 5,8 |
Ivan Février | Nanterre | 14,4 | 4,7 | 2,0 | 0,4 | 4,3 |
Jaylen Hoard | Oklahoma City Thunder | 18,8 | 6,4 | 3,6 | 1,0 | 6,7 |
Yves Pons | Tennessee (NCAA) | 28,5 | 8,7 | 5,3 | 0,7 | |
Neal Sako | Metropolitans 92 | 8,1 | 2,5 | 2,0 | 0,4 | 4,1 |
Olivier Sarr | Kentucky (NCAA) | 25,1 | 10,8 | 5,2 | 1,3 |
2000 : entre déceptions et belles promesses
Certains ont été trouver des responsabilités en Pro B, d’autres se montrent outre-Atlantique, quelques-uns ont littéralement explosé cette saison, d’autres stagnent. Le bilan de la génération 2000 est très contrasté…
Joël Ayayi (1,96 m, Gonzaga (NCAA), arrière)
Ses stats 2019-20 : 29,4 minutes, 10,6 points, 6,3 rebonds, 3,2 passes décisives
Ses stats n’ont pas vraiment progressé d’une saison à l’autre, mais le petit frère de la nouvelle championne de France Valériane Vukoslavljevic s’est montré très à son avantage pour sa dernière année à Gonzaga, hissant même sa fac jusqu’à la finale, perdue, de la NCAA, sa seule défaite de la saison. Joueur très polyvalent, il devrait intéresser une franchise NBA au second tour de la prochaine draft.
Kenny Baptiste (1,97 m, Le Mans, ailier)
Ses stats 2019-20 : 10,8 mn, 3,6 pts, 1,6 rbd, 0,2 pd, 3,4 d’évaluation
Parti en Pro B, à Quimper, chercher des responsabilités et du temps de jeu, il a réussi son pari. De retour dans son club formateur du Mans, il se voit octroyer plus de 15 minutes par match, dont il fait un très bon usage par ses qualités athlétiques et sa défense. Et il lui arrive de pointer le bout du nez en attaque, comme face à Boulazac (13 points à 5/7 aux tirs en 20 minutes, 19 d’éval). Déjà rentable, mais il a encore une grosse marge de progression.
Lucas Bourhis (1,77 m, Gravelines-Dunkerque, meneur)
Ses stats 2019-20 : 17,0 mn, 5,3 pts, 1,3 rbd, 3,2 pds, 7,2 d’éval
À son avantage la saison passée avec Blois à l’étage inférieur, il est de retour en Jeep Élite avec son club formateur. Dans le marasme gravelinois, il arrive toutefois à grappiller des minutes et, par séquences, à montrer toutes ses qualités. On attendra de le voir dans un environnement plus serein la saison prochaine pour vérifier ses progrès.
Yohan Choupas (1,93 m, Monaco, meneur-arrière)
Ses stats 2019-20 : 12,4 mn, 2,7 pts, 0,8 rbd, 1,1 pd, 3,1 d’éval
Il a quitté son cocon palois pour tenter de gagner des responsabilités. Force est de constater que, pour le moment, le pari n’est pas réussi. Si Zvezdan Mitrovic n’hésite pas à lancer de jeunes joueurs dans le grand bain, le meneur-arrière n’en profite pas vraiment, lui qui n’est entré que 9 fois en jeu sur les 21 matchs disputés par la Roca Team. Toutes ses stats sont de ce fait en régression. Il aura sans doute tout intérêt à aller voir à l’échelon inférieur pour relancer sa carrière.
Karlton Dimanche (1,93 m, Cholet, meneur)
Ses stats 2019-20 : 7,1 mn, 1,5 pt, 0,8 rbd, 0,4 pd, 1,6 d’éval
Comme Yohan Choupas, Karlton Dimanche est face à un mur : il n’entre qu’à peine un match sur deux sur le parquet, pour un temps de jeu réduit et des statistiques très moyennes. Si Erman Kunter fait beaucoup jouer Yoan Makoundou (voir ci-dessous), il n’accorde guère sa confiance au meneur, toujours dépourvu de tir extérieur (0 tentative à trois-points). Lui aussi gagnerait certainement à aller en Pro B chercher des opportunités.
Sekou Doumbouya (2,06 m, Detroit Pistons, ailier)
Ses stats 2019-20 : 38 matchs, 19,8 mn, 6,4 pts, 3,1 rbds, 0,5 pd
Un temps de jeu et une moyenne de points en baisse, mais un nombre de matchs joués et une moyenne de rebonds en hausse, la saison de l’ancien Poitevin est des plus contrastées. Il est clair que le potentiel est toujours là mais tout aussi clair qu’il n’a pas encore éclos. À revoir la saison prochaine.
Mathis Dossou-Yovo (2,05 m, Blois (Pro B), ailier-fort/pivot)
Ses stats 2019-20 : 14,2 mn, 4,7 pts, 3,3 rbds, 0,4 pd, 5,1 d’éval
Parti à Évreux la saison dernière pour gagner le temps de jeu dont il ne bénéficiait pas en Jeep Élite à Chalon-sur-Saône, l’intérieur a connu des premiers pas un peu hésitants avant de se révéler peu à peu. Passé à Blois à l’intersaison, il a enclenché la vitesse supérieure, se montrant très à son avantage avant de se blesser, pour au moins un mois, mi-avril. Mais ce coup de frein ne devrait être qu’une pause dans sa prometteuse marche en avant.
Yoan Makoundou (2,06 m, Cholet, pivot)
Ses stats 2019-20 (Espoirs) : 28,6 mn, 15,6 pts, 5,7 rbds, 2,0 pds, 17,5 d’éval
C’est LA grosse et bonne surprise de la saison. Lui qui n’avait eu droit qu’à une quinzaine de minutes en tout et pour tout en Jeep Élite la saison dernière est devenu un joueur majeur de l’effectif d’Erman Kunter, tant en championnat de France qu’en BCL, dont il a même été élu Meilleur jeune joueur. Il lui reste bien évidemment à polir son jeu et à gagner en régularité et en expérience, mais ses énormes qualités athlétiques et son potentiel devraient l’amener très haut.
Babacar Niasse (1,92 m, Chalon-sur-Saône, arrière)
Ses stats 2019-20 : 16,3 mn, 8,7 pts, 2,3 rbds, 1,3 pd, 9,7 d’éval
À Denain la saison passée, il a montré de belles choses, qu’il espérait faire fructifier cette année à l’étage supérieur avec son club formateur. Las, la difficile situation comptable de l’Élan Chalon n’a pas poussé ses coachs successifs à lui accorder de grosses responsabilités. Il n’est ainsi entré que 16 fois en jeu sur les 26 matchs disputés par le club, pour un rendement des plus anecdotiques. Son principal problème, un calamiteux manque d’adresse : 19,6 % aux tirs dont 15,2 % à trois-points… Impossible de prétendre à des minutes en mettant aussi peu de tirs dans le cercle.
Les statistiques 2020-21 des 2000
Nom | Club | Minutes | Points | Rebonds | Passes | Eval |
Joël Ayayi | Gonzaga (NCAA) | 31,3 | 12,0 | 6,9 | 2,7 | |
Kenny Baptiste | Le Mans | 15,8 | 4,7 | 2,6 | 0,4 | 5,9 |
Lucas Bourhis | Gravelines-Dunkerque | 15,8 | 4,8 | 1,0 | 1,8 | 3,2 |
Yohan Choupas | Monaco | 6,7 | 0,5 | 0,5 | 0,5 | 0,3 |
Karlton Dimanche | Cholet | 11,1 | 2,6 | 1,4 | 0,8 | 2,7 |
Sekou Doumbouya | Detroit Pistons | 13,3 | 4,0 | 2,1 | 0,6 | 3,2 |
Mathis Dossou-Yovo | Blois (Pro B) | 20,2 | 10,2 | 6,5 | 0,9 | 12,6 |
Yoan Makoundou | Cholet | 17,3 | 6,9 | 3,5 | 0,2 | 8,6 |
Babacar Niasse | Chalon-sur-Saône | 5,8 | 0,8 | 0,3 | 0,6 | -0,6 |
Demain, les 2001 et 2002.
x
[armelse]
Le basket français ne manque pas de talents naissants ou déjà affirmés, avec de riches générations parmi les plus jeunes. Nous l’avions vu la saison passée, les 60 joueurs composant notre panorama des meilleurs prospects nés entre 1998 et 2004 sont pour certains très prometteurs, voire déjà des professionnels aguerris.
Mais il en est des basketteurs comme de n’importe quelle autre activité, la progression d’un jeune n’est pas linéaire, peut connaître des coups d’arrêt, des régressions, des fluctuations liées à des blessures ou à des soucis d’adaptation à une nouvelle donne. Rien que de logique, nous parlons après tout de jeunes gens de 23 ans pour les plus âgés d’entre-eux, de 16 ans pour les plus juvéniles.
De ce fait, certains plafonnent, d’autres régressent, mais certains continuent leur progression, voire explosent (dans le bon sens du terme), se montrant déjà à des niveaux où l’on avait du mal à les imaginer un an plus tôt.
Voyons donc où en sont aujourd’hui les 60 jeunes basketteurs français mentionnés la saison passée, en s’appuyant sur leurs statistiques actuelles -compilées fin avril- et sur l’évolution constatée. En commençant par ceux nés en 1998.
1998 : une génération qui pose des questions
Globalement, les joueurs nés en 1998 que nous avions mis en lumière la saison passée présentent une évolution mi-figue, mi-raisin. Aucun d’eux n’a véritablement réussi à s’imposer à haut niveau, certains semblant même plafonner. Tour d’horizon, par ordre alphabétique.
Digué Diawara (2,07 m, Pau-Lacq-Orthez, ailier)
[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]