Le 9 septembre 1972, l’Amérique est en berne. L’URSS vient de lui chiper des mains la médaille d’or olympique à la suite des trois secondes les plus longues et les plus controversées de l’Histoire du basket international. Les raisons du fiasco ? Multiples. L’une crève les yeux : sept joueurs américains ont tout juste 20 ans et l’aîné, Kenny Davis, le seul à être déjà sorti de la fac, en déclare 23. Le pivot rouquin de UCLA, Bill Walton, a manqué à l’appel. Et surtout les membres des dix-sept franchises NBA et des onze de ABA ne sont pas sélectionnables. Ils sont « professionnels » et les deux ligues américaines ne sont pas reconnues par la Fédération Internationale. Kareem Abdul- Jabbar, Wilt Chamberlain, Jerry West, Julius Erving et consorts sont des pestiférés du mouvement olympique. Le CIO vient d’ailleurs d’être présidé durant vingt ans par Avery Brundage, un Américain un peu illuminé qui combat pour la survie d’un amateurisme qui est de plus en plus marron. On sait que les sportifs de l’Est – à commencer par les basketteurs soviétiques – sont en fait des athlètes d’État qui se consacrent à plein temps à leur activité sportive même s’ils ont, par exemple, un grade dans l’armée.
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Avoir été « professionnel » est une maladie honteuse. Lorsqu’il signe pour l’ASPO Tours, à la rentrée 69, DeWitt « Slem » Menyard se garde bien de préciser qu’il a été un membre éminent de l’ABA sous le maillot des Houston Mavericks (9,1 pts et 7,8 rbds et une sélection au All-Star Game avant d’être victime d’une terrible blessure au genou). On fera aussi toute une histoire lorsqu’on découvrira de ce côté-ci de l’Atlantique que Bob Riley, engagé par Caen, a passé 39 minutes sur les parquets de la NBA, sous le jersey des Atlanta Hawks. Dérisoire, mais symptomatique de deux basket claniques qui ignorent tout l’un de l’autre et donc se détestent sans raison.
Il faut attendre 1970 pour qu’un Européen n’ayant jamais joué dans une université américaine soit drafté par la NBA, Dino Meneghin. Sauf que son positionnement – 12e choix du 11e tour par les Hawks – est une insulte pour le monument national italien. Meneghin ne rejoindra jamais la National Basketball Association et gagnera beaucoup d’argents à Varèse puis à Milan. S’il avait fait le grand saut, l’italien risquait l’excommunication et d’être banni à vie de la Squadra Azzura.
Georgi Glouchkov, le premier
En 1984, les Etats-Unis sont redevenus champions olympiques avec brio à Los Angeles avec un roster toujours exclusivement composé d’universitaires.
En Europe, les salaires sont en croissance exponentielle et la FIBA a cessé d’être hypocrite. Le sigle – en français dans le texte – ne signifie plus Fédération Internationale de Basket Amateur, mais tout simplement Fédération Internationale de Basket
1985. Le Bulgare Georgi Glouchkov, qui s’est distingué à l’Euro en Allemagne, sur le terrain par sa puissance au rebond et, en dehors, par ses fringues étriquées, est drafté (148e choix) et signé par les Phoenix Suns. Son rendement est anodin (4,9 pts et 3,3 rbds) et amoindri, semble-t-il, par un surplus de poids. Glouchkov réintégrera la FIBA et gagnera une Coupe des Coupes en 1989 avec Caserte.
1986. C’est l’année où une franchise se jette à l’eau et drafte au 1er tour un Européen. Le plus fort de tous. Un Soviétique de 2,18m, Arvydas Sabonis. Sabas, qui est sous contrat avec le Zalgiris Kaunas, est le 24e choix des Portland Trail Blazers. Le Grec Panayotis Fassoulas – qui a été formé en partie à North Carolina State – est au 2e tour, le Yougoslave Drazen Petrovic au 3e – ce qui est un manque de considération incroyable –, l’Ukrainien Alexander Volkov au 6e, le Kazakh Valery Tikhonenko au 7e.
C’est lors du Mondial en Espagne, dans un des salons de l’hôtel des délégations, que Volkov et Tikhonenko sont approchés par le coach des Hawks, Mike Fratello, et son General Manager, Stan Kasten. Les Soviétiques vivent dans leur bulle et la confidence de Tikhonenko à Maxi-Basket laissera pantois ceux qui sont nés avec Internet : « Avant de venir en Espagne, j’ignorais que j’avais été drafté par la NBA. Je l’ai appris par les magazines espagnols. Je ne sais même pas où les pros américains nous ont vus jouer. » Tikhonenko précisera que le staff des Hawks leur a mis des contrats de 75 000 dollars chacun sous le nez et que les deux joueurs se sont empressés de les transmettre aux officiels de la délégation soviétique. « Mais on n’est pas reparti les mains vides. Ils nous ont donné, comme gage de sérieux de leur offre, un maillot des Hawks à notre nom et toute une panoplie complète, de la cravate au bonnet de laine, en passant par le stylo aux couleurs des Hawks. Quel effet ça va faire à Alma-Ata ! »
L’Histoire, avec un grand H, est en marche. Un monde, celui du communisme, va imploser. Borislav Stankovic, son secrétaire général, souhaite que la Fédération Internationale s’ouvre à la NBA. Seulement une majorité des décideurs de la FIBA sont encore réactionnaires et la proposition de Stankovic soumise au Congrès est rejetée à une courte majorité. Ce n’est que partie remise.
L’Histoire se fait à Milwaukee
C’est en octobre 1987, à Milwaukee, dans le Wisconsin, que la FIBA et la NBA vont enfin s’embrasser sur les deux joues. C’est Borislav Stankovic qui a fait la démarche. C’est David Stern qui a trouvé le financement de la première édition du McDonald’s Open et assuré la logistique. Le budget est estimé à 1,7 million de dollars et financé en grande partie par la chaîne de fast food qui a l’intention d’ouvrir trois restaurants à Moscou. Jamais philanthropiques les Américains. « C’est quelque chose dont les fans de basket à travers le monde parlaient depuis des années. Et c’est excitant de penser que cela va bientôt se réaliser » commente le commissioner.
Trois équipes constituent le plateau : le Tracer Milan, champion d’Europe en titre, l’URSS, vice-championne du monde, et les Milwaukee Bucks qui, la saison précédente, se sont classés 3e de la Central Division.
Quelques médias européens sont de sortie dont trois journalistes français. Le match Bucks-URSS est diffusé sur ABC et dans pas moins de 37 pays, y compris l’URSS et la Chine, et le sera aussi en différé en France sur La 5.
« C’est un rêve devenu réalité pour moi et les autres joueurs. Je pense que nous sommes des pionniers. C’est comme le premier homme sur la lune, les premières empreintes » déclare solennellement Dino Meneghin. « Avant ce weekend, je n’ai vu ces joueurs qu’à la télévision. C’est comme vivre un rêve. Je me sens sur une autre planète. C’est absolument fantastique » savoure Massimilino Aldi, 20 ans. Les Bucks sont dépenaillés. Déjà, ça ne fait que deux petites semaines qu’ils ont repris le bleu de travail. Et puis, pour diverses raisons, ils déplorent moult forfaits. Quatre – Ricky Pierce, John Lucas, Sidney Moncrief, Craig Hodges – des huit joueurs majeurs sont inopérants. Le coach Dell Harris n’a pas à sa disposition un meneur valide et de long-range shooters pour attaquer les fameuses zones européennes.
« Ils savent ce que c’est, le basket » prévient Dominique Wilkins qui a fréquenté quelques Soviets lors du Summer Camp des Hawks. « Il y a des joueurs trompeurs. Lorsque vous les voyez comme ça, en civil, vous ne pouvez pas deviner qu’ils ont autant de talent. Ils ne payent pas de mine. Mais, sur le terrain, on se rend compte qu’ils peuvent se servir de la balle. Ils ont de grands shooteurs et de bons jumpeurs. Certains peuvent jouer en NBA dès maintenant. » D’ailleurs, Alexander Gomelski, coach de l’URSS, en profite au cours de la conférence de presse pour faire, sous forme de scoop, la promo de deux de ses boys, Sarunas Marciulionis et Alexander Volkov : « Voici deux de mes garçons qui, avec Sabonis, Tkatchenko et Khomitchous, joueront probablement bientôt en NBA. » Incontestablement, Gomelski est imprégné de la politique de glasnost (transparence) et de perestroika (reconstruction), bref d’ouverture, du maître du Kremlin, Mikhaïl Gorbatchev.
Résultat ? Les Ritals se montrent incapables de passer la balle à l’intérieur et, s’ils y parviennent par miracle, Jack Sikma et Randy Breuer viennent former un barrage incontournable. La pression de la ligne arrière des Bucks est étouffante. C’est un déluge. 37-15 à la fin du premier quart-temps. C’est grâce à une zone soporifique et au détachement des Américains que les Milanais vont parvenir à limiter la casse. 123-111. Les Soviets seront envoyés dans les cordes dans le 3e quart-temps. Quarante-neuf points d’écart. Paul Pressey et Jerry Reynolds sèmeront la terreur dans les rangs de l’armée rouge. Les Bucks redoutaient les ogives soviétiques, mais 18 tirs à 3-pts de suite manqueront leur cible ! Sans Sabonis, Tkatchenko et Belostenny, l’URSS n’avait pas non plus la possibilité de lutter dans la peinture.
« Nous sommes beaucoup plus rapides qu’eux. Notre pression défensive leur a posé beaucoup de problèmes. Ils ont seulement un gars (Marciulionis) capable de manier le ballon devant nous, et ce que nous avions à faire, c’était de le neutraliser » analysera Jerry Reynolds.
« La première fois que je suis venu aux États-Unis, il y a 30 ans, nous avions été battus par toutes les équipes universitaires que nous avions rencontrées. La fois suivante, on avait gagné un match. Aujourd’hui, nous sommes capables de battre n’importe quel college. Si nous continuons à étudier le jeu des pros, dans 5-6 ans, nous pourrons peut-être battre une équipe de NBA. » La prophétie d’Alexander Gomelski fera sourire l’assistance et notamment son confrère Del Harris, « à mon avis, quand nous en serons arrivés là, nous serons tous très, très vieux. » Mais il avait bien toute sa tête le colonel de l’Armée Rouge.
Borislav Stankovic, le visionnaire
À Séoul, les universitaires américains se font de nouveau ratatiner par l’URSS seize ans après le fiasco de Munich. John Thompson, le coach de Team USA, n’a pas du tout apprécié que Arvidas Sabonis soit soigné par le toubib des Portland Trail Blazers après la rupture aggravée de son talon d’Achille. Thompson, qui se croit encore en pleine guerre froide, a tempêté juste avant les J.O. : « Sabonis est l’exemple même de la prédiction de Lénine qui disait que les capitalistes vendraient un jour aux communistes la corde qui servirait ensuite à les pendre. Je pense que nos adversaires directs nous exploitent. Il ne faut pas préparer Sabonis à jouer contre nous. »
Alexandre Gomelski, lui, sent que le vent tourne et il lui a répliqué : « Mr. Thompson est un grand coach, mais ce n’est pas le Ministre des Affaires Étrangères. L’URSS et les USA ont de bons contacts sur les plans politique, économique et sportif. Tous les pays, tous leurs habitants, sont heureux de ces rapprochements. Les gens en dorment mieux la nuit. Peut-être que Mr. Thompson ne comprend pas ça. Je pense que Mr. Thompson fait erreur. »
Le Serbe Borislav Stankovic a une idée fixe : ouvrir la Fédération Internationale aux joueurs de la NBA. « La première raison est technique, c’est améliorer le niveau de nos joueurs FIBA », explique-t-il. « La seconde est morale. Nous sommes dans une situation très hypocrite. Nous avons 172 pays dans notre organisation qui représentent 200 millions de basketteurs, mais nous n’avons pas les 300 meilleurs joueurs du monde car ils sont « professionnels ». Les gens sont payés partout dans le monde. Laisser de côté ces 300 joueurs sous prétexte qu’ils sont professionnels est hypocrite. » Comme Gomelski, Stankovic est tout de même un sacré visionnaire. Alors que les meilleurs Européens se font balayer par des NBA ers lambda, il déclare : « nous acceptons le fait que les Jeux et les Championnats du monde soient dominés par les États-Unis, mais chaque année la différence sera moindre. Et un de ces jours, les autres pays seront compétitifs avec la NBA. »
Stankovic bénéficie dans sa démarche du support de Juan Antonio Samaranch, le président du CIO, natif de Barcelone, prochaine ville à accueillir les Jeux et qui verrait d’un bon œil la participation d’une sélection de joueurs américains de la NBA. Alexandre Gomelski est donc dans le même esprit : « Mon but est que le basket devienne le premier sport au monde, et c’est pour ça que je souhaite que la NBA vienne aux Jeux. Si Michael Jordan joue contre nous, je le sais, nous n’aurons aucune chance. Mais je vois l’intérêt du basket en général. »
Le paradoxe, c’est que c’est le représentant des États-Unis, Bill Wall, qui fait le nez sur ce rapprochement. « Je ne pense pas que les joueurs de la NBA seront aux J.O. de Barcelone. Actuellement, il y a un resserrement des valeurs, et si les pros arrivaient, ça changerait tout » tente-t-il de justifier. En fait, Bill Wall sait très bien qu’avec la rentrée de la NBA dans le concert mondial, ABAUSA, dont il est le directeur exécutif, perdrait tous ses pouvoirs.
En attendant, le gouvernement soviétique refuse de donner son aval au départ de Sarunas Marciulionis aux Atlanta Hawks.
7 avril 1989, un Soviet au All-Star Game !
En février 89, Rimas Kurtinaïtis bénéficie d’un privilège jamais accordé ni avant, ni après : il est invité au concours de tirs à trois-pts du NBA All-Star Game à Houston alors qu’il n’est pas membre de la NBA. Dans l’immense Astrodome, le Lituanien se troue. 7 shoots transformés sur 25. Le score le plus faible obtenu cet après-midi-là. « Il n’a pas supporté la pression », nous dit Stankovic.
La réunion décisive se tient à Munich le 7 avril 1989. La NBA et les autres « ligues professionnelles » rejoignent la Fédération Internationale. 56 voix pour, 13 contre dont la fédération américaine. Une proposition soviétique de limiter dans un premier temps à deux par équipe le nombre de « pros » a été rejetée.
À partir de là, c’est la fuite des cerveaux qui s’accélère. Sarunas Marciulionis devient le premier Soviétique à signer en NBA. Soviétique ? « Je ne suis pas un Soviétique, je suis un Lituanien. Mais mon pays a été annexé par l’URSS de Staline en 40. En tant qu’athlète, je me considère comme un ambassadeur du peuple lituanien, qui n’est pas représenté diplomatiquement. » Le contrat est de 3,8 millions sur 3 ans et, d’après Mark Fleisher d’IMG, une société qui a un bureau à Moscou, Sarunas en conserverait un peu plus de la moitié. Le 17 août, Drazen Petrovic rachète une partie de son contrat au Real Madrid, en signe un de 3 ans à Portland, manque la préparation avec les Blazers à cause d’un kyste, et doit composer avec la méfiance du coach Rick Adelman qui n’a pas compris qu’il a hérité du plus beau joyau de la couronne yougoslave.
Pendant ce temps, l’Ukrainien Alexander Volkov est accueilli avec un tapis rouge à Atlanta. Il explique à Maxi-Basket la tractation : « J’ai un contrat no-cut sur 3 ans, d’environ 600 000 dollars annuels. À mon départ d’URSS, il a fallu payer un impôt. Mais il n’y a pas de barème. On m’a laissé entendre que ce serait bien si je payais 100 000 dollars. Comme j’ai accepté, on m’a obligé à acquitter la somme sur le champ. J’ai dû contracter un emprunt aux USA car on me demandait un impôt sur des sommes dont je n’avais encore rien touché. » Volkov sait que la manne va tomber dans les caisses du Comité d’État aux Sports et du Comité d’État au Budget, mais sans connaître la répartition.
Au cours du mois d’août 90, Drazen Petrovic (Portland), Zarko Paspalj (San Antonio) et Vlade Divac (Lakers) gagnent l’or au Mondial argentin sous la bannière de la Yougoslavie. Volkov (Atlanta) est dans le camp du finaliste, l’URSS.
Le racket étatique va cesser avec l’écroulement du bloc communiste. La chute du Mur de Berlin est provoquée le 9 novembre 89. À partir de l’été 91, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine et la Macédoine font sécession et laissent la Yougoslavie aux seules Serbie et Monténégro. Le 26 décembre de la même année, c’est autour de la monstrueuse URSS d’être dissoute et d’éclater en mille morceaux.
Le 13 septembre 1991, USA Basketball a communiqué la liste des 10 joueurs qui participeront un an plus tard aux Jeux Olympiques de Barcelone. Michael Jordan, Magic Johnson, Larry Bird… L’entrée sur la scène internationale de la National Basketball Association se fait en grandes pompes. Les basketteurs et tous les sportifs du monde entier vont tomber follement amoureux de cette Dream Team. Une toute autre histoire commence.
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Avoir été « professionnel » est une maladie honteuse. Lorsqu’il signe pour l’ASPO Tours, à la rentrée 69, DeWitt « Slem » Menyard se garde bien de préciser qu’il a été un membre éminent de l’ABA sous le maillot des Houston Mavericks (9,1 pts et 7,8 rbds et une sélection au All-Star Game avant d’être victime d’une terrible blessure au genou). On fera aussi toute une histoire lorsqu’on découvrira de ce côté-ci de l’Atlantique que Bob Riley, engagé par Caen, a passé 39 minutes sur les parquets de la NBA, sous le jersey des Atlanta Hawks. Dérisoire, mais symptomatique de deux basket claniques qui ignorent tout l’un de l’autre et donc se détestent sans raison.
Il faut attendre 1970 pour qu’un Européen n’ayant jamais joué dans une université américaine soit drafté par la NBA, Dino Meneghin. Sauf que son positionnement – 12e choix du 11e tour par les Hawks – est une insulte pour le monument national italien. Meneghin ne rejoindra jamais la National Basketball Association et gagnera beaucoup d’argents à Varèse puis à Milan. S’il avait fait le grand saut, l’italien risquait l’excommunication et d’être banni à vie de la Squadra Azzuro.
Georgi Glouchkov, le premier
En 1984, les Etats-Unis sont redevenus champions olympiques avec brio à Los Angeles avec un roster toujours exclusivement composé d’universitaires.
En Europe, les salaires sont en croissance exponentielle et la FIBA a cessé d’être hypocrite. Le sigle – en français dans le texte – ne signifie plus Fédération Internationale de Basket Amateur, mais tout simplement Fédération Internationale de Basket
1984. Le Bulgare Georgi Glouchkov, qui s’est distingué à l’Euro en Allemagne, sur le terrain par sa puissance au rebond et, en dehors, par ses fringues étriquées, est drafté (148e choix) et signé par les Phoenix Suns. Son rendement est anodin (4,9 pts et 3,3 rbds) et amoindri, semble-t-il, par un surplus de poids. Glouchkov réintégrera la FIBA et gagnera une Coupe des Coupes en 1989 avec Caserte.
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