Figure de proue du Clermont Université Club, Jacky Chazalon fut reconnue par notre jury comme la meilleure joueuse française du XXe siècle.
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1
Jacky Chazalon
Montferrand, Clermont 1965-1976
229pts
L’une des sportives françaises les plus glorieuses de ce siècle, du même tonneau que Kiki Caron, Marielle Goitschel, Colette Besson ou Marie-Jo Pérec. Un petit bout de femme (1.72m, 59kg) qui avait de l’or dans les mains. Elle popularisa le basket féminin dans les années soixante-dix, emmenant l’équipe de France à une médaille d’argent et le Clermont UC à 4 finales de Coupe des Champions. Très dynamique et dotée d’une technique remarquable. Sans doute la N°1 d’Europe de sa génération exceptée la géante Ouliana Semenova.
2
Isabelle Fijalkowski
Montferrand, Colorado, Bourges, Cleveland, Côme / 1988- en cours
165pts
A 27 ans, «Fija» a déjà un palmarès copieux et varié comme aucun(e) basketteur (euse) français (e). On retiendra deux médailles d’argent avec l’équipe de France (93 et 99), un titre de champion d’Europe avec Bourges, et une finale avec Côme, mais aussi son expérience américaine qui l’a emmenée en NCAA (30 victoires pour 3 défaites avec Colorado) puis en WNBA (12.8pts en deux saisons aux Cleveland Rockers). Un solide pivot (1.95m) qui score, contre et prend des rebonds.
3
Odile Santaniello
(Jambes, Aix, Bourges, Schio) 1984-en cours
139pts
C’est peu dire que «Santa» a dominé sa génération. Elle a été élu Meilleure Joueuse Française, sans interruption, de 1987 à 1994, et une 9ème fois en 1998, conjointement avec Yannick Souvré. Taillée (1.83m), d’une énergie sans bornes, elle a longtemps brillé individuellement avant de rejoindre Bourges. Sa carrière avait pourtant commencé par une grosse bévue. A 17 ans, alors qu’elle jouait en N2 à Nancy, elle avait été suspendue deux ans, à cause d’un mauvais geste, et s’était retrouvée en pénitence en Belgique.
4
Irène Guidotti
(PTT Marseille, Clermont, Stade Français, Versailles) / 1967-87
135pts
Chazalon-Guidotti, c’est le duo le plus célèbre qu’ait jamais enfanté le basket français. Et si la Marseillaise fut toujours un peu dans l’ombre de son équipière, elle fut tout de même élue, en 1972, meilleure sportive française… De la médaille d’argent, en 1970, avec l’équipe de France, aux finales européennes du CUC, Irène a tout connu, y compris un dernier titre de championne de France à 37 ans avec Versailles. Du tempérament, et un shoot canon.
5
Yannick Souvré
(Mirande, Fresno State, Bourges) 1985-en cours
119pts
Ne cherchez pas la chef à Bourges et en équipe de France, c’est elle. Cette fille d’un ancien joueur du PUC est une vraie meneuse, un porte-voix, une gagneuse. Pas une scoreuse (un bon shoot à trois-points, tout de même), mais une joueuse qui rend les autres meilleures. Formée par Alain Jardel à Mirande, elle a vécu une expérience américaine, et les JO de Sydney devrait marquer pour elle une consécration. Un vrai modèle pour les jeunes.
6
Anne-Marie Colchen
(Château-Thierry, Le Havre) 1945-55
90pts
Elle disposait d’une taille au-dessus de la moyenne (1,82m), et d’une détente qui lui valut le titre de championne d’Europe de saut en hauteur! Elle était capable de prendre un rebond défensif et de remonter tout le terrain pour conclure d’un lay-up. Anne-Marie Colchen marqua 40 points sur les 63 de son équipe en finale du championnat de France 1950. Médaillée de bronze au premier championnat du monde de 1953.
7
Catherine Malfois
(Clermont, FC Lyon, Monaco, Toulon, Gdansk, Montferrand, Versailles) / 1972-87
87pts
Un personnage, un brin anticonformiste, capable sur un coup de cœur de partir en Pologne. C’était la première basketteuse occidentale à jouer dans un Pays de l’Est. Elevée au CUC, elle n’aura pas en fait connu l’épopée clermontoise, mais son parcours est aussi dense que variée. Son jeu était imaginatif, et son caractère entier et généreux. On l’a revue ensuite comme coach – et même comme joueuse – de Bourges avant que le club ne sorte du rang. Elle aura eu le tort d’être née un peu trop tard ou un peu trop tôt.
8
Yannick Stephan
(Montceau) 1956-77
46pts
Son nom est attaché à la Gerbe de Montceau-les-Mines, qui fut un bon moment la dauphine du Clermont UC. Yannick Stephan (1.68m) débuta toutefois à Rupella La Rochelle et transita par le Toulouse AC avant d’arriver à Montceau en 1961. Elle fut internationale à 18 ans (23 novembre 1957) et son tempérament en fit longtemps la capitaine de l’équipe de France.
9
Elizabeth Riffiod
(Evreux, Clermont, Asnières) 1967-83
43pts
Le pivot solide (1,87m) de la mythique équipe du Clermont UC et de l’équipe de France vice-championne d’Europe en 1970. Elle fut repérée, en 1966, à Besançon alors qu’elle entrait en Terminale. Dotée d’une excellente détente (66cm) et d’un cœur au rythme très lent (38 pulsations minutes), ce qui lui a permis d’avoir une résistance exceptionnelle.
9ex
Jackie Delachet
(Paris UC, Evreux) 1960-76
43pts
Un autre membre de l’équipe nationale en argent au championnat d’Europe de Rotterdam en 1970. Elle en était la capitaine. Jackie était issue d’une famille sportive puisque son père, Jacques, fut le gardien de buts de l’OM avant la seconde guerre mondiale. Elle joua au PUC avec Colette Passemard avant de rejoindre Evreux et Elizabeth Riffiod. Fut plus tard coach de l’équipe de France.
Ont également obtenu des voix
• Cathy Melain (Tarbes, Aix, Bourges) 39 • Françoise Quiblier (Clermont, Asnières, Versailles) 38 • Colette Passemard (Paris UC, Clermont) 35 • Lucienne Velu (Saint- Maur) 35 • Edith Tavert (Montferrand) 23 • Ginette Merle (FS Montpellier) 18 • Audrey Sauret (Valenciennes, Bourges) 6 • Ginette Mazel (Montferrand, Narbonne) 1
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Jacky Chazalon
Montferrand, Clermont 1965-1976
229pts
L’une des sportives françaises les plus glorieuses de ce siècle, du même tonneau que Kiki Caron, Marielle Goitschel, Colette Besson ou Marie-Jo Pérec. Un petit bout de femme (1.72m, 59kg) qui avait de l’or dans les mains. Elle popularisa le basket féminin dans les années soixante-dix, emmenant l’équipe de France à une médaille d’argent et le Clermont UC à 4 finales de Coupe des Champions. Très dynamique et dotée d’une technique remarquable. Sans doute la N°1 d’Europe de sa génération exceptée la géante Ouliana Semenova.
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Article paru dans Maxi-Basket en février 2000