À suivre jusqu'au premier entre-deux des tournois de basket des Jeux Olympiques de Paris, le samedi 27 juillet, une série de rétrospectives sur les éditions précédentes.
Savez-vous pourquoi l'équipe féminine américaine est une Dream Team ? Parce qu'elle est composée des meilleures joueuses du pays, des références mondiales. Une évidence. Du fait aussi que l'on est très excité d'aller la voir jouer et qu'au bout d'un ou deux quart-temps, on ne peut réprimer quelques bâillements car, inexorablement, l'écart est passé à 20, 30 points. Ou plus si affinités. Comme la Dream team originelle de Barcelone, elle est -très souvent- seule sur la planète.
Les USA ont désormais leur bilan comptable olympique qui est passé à 42 victoires pour 3 défaites, avec 5 médailles d'or, une d'argent et une de bronze… cela nous fait 43 succès de rang, Jeux Olympiques et Mondial confondus. Depuis la défaite à Barcelone face à l'éphémère CEI, bâtie sur les cendres de l'ex URSS (Elena Baranova, capitaine de l'actuelle Russie, était de la fête). Cette équipe américaine, composée de 8 Noirs et 4 Blanches, sort invaincue de sa campagne 2004 : 23 matchs, autant de victoires. Tout le monde s'y est essayé en pure perte. Des équipes nationales (la France a succombé 38-68 à Salamanque), des équipes de clubs (Pecs a limité l'écart à 8 points, mais les Américaines n'étaient pas au complet) et même des sélections de All-Stars WNBA, l'une décapitée à New York (-16), l'autre désintégrée à New Orleans (-47).
