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Rudy Fernandez : "Affronter l’Espagne n’est pas aussi simple que le disent les statistiques ou les rankings"

L'Espagnol Rudy Fernandez, 39 ans, va battre le record de participations aux Jeux Olympiques. A Paris, ce sont ses 6e.

©FIBA

Marca lui demande de rassembler ses souvenirs de sa première participation, à Athènes, il y a vingt ans.

"C'était compliqué car en 2004 j'étais très jeune, avec très peu d'expérience. J'ai vécu ma première année avec l'équipe senior, avec des joueurs de l'envergure de Pau [Gasol] ou Juan Carlos [Navarro], Roberto Dueñas, Carlos Jiménez, Felipe [Reyes] et maintenant je fais partie des vétérans qui essaient d'inculquer ce que ils m'ont inculqué en 2004. Surtout, le respect pour ce maillot, le sacrifice pour elle. J'ai toujours essayé de traverser ces cycles, ces décennies en donnant tout pour le maillot."

Les rankings d'avant tournoi placent l'Espagne dans la deuxième moitié de tableau. Vexé Rudy ?

"C'est une motivation, bien sûr. Nous savons à quel point il a été difficile d'entrer dans les 12 pour pouvoir participer aux Jeux et nous connaissons les équipes qui sont là. Il y a trois grandes équipes dans notre groupe [Australie, Canada et Grèce], donc je pense que la première chose que nous devons faire est d'en profiter. En tant que vétéran, je vais en profiter comme si c'était la première fois et pour de nombreux joueurs, comme Santi [Aldama], ce seront leurs débuts. Je veux que vous en profitiez car ce sont des opportunités dont vous ne savez jamais si vous les revivrez. La chance est que je vais en avoir six, mais il faut que le plaisir passe avant tout. Et puis, bien sûr, nous avons prouvé que nous étions une équipe compétitive. Au final, tout le monde et toutes les équipes le savent : affronter l’Espagne n’est pas aussi simple que le disent les statistiques ou les rankings."

L'Espagne peut-elle envisager malgré tout un podium ?

"Non, je suis très honnête avec vous. L’autre jour, nous avons regardé un peu le match Australie-États-Unis et c’est difficile. Tout le monde met en avant les États-Unis, mais cela va être difficile car il y a de très bonnes équipes qui savent rivaliser dans ce type de tournoi. Ça va être difficile. Nous essaierons d’être l’équipe que nous sommes toujours, de donner le meilleur de nous-mêmes jusqu’au bout. Si cela n'aboutit pas, nous repartirons la tête haute. Et si nous y arrivons, nous vous réserverons peut-être des surprises."

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