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Sacha Giffa : « Le playground ça travaille l’agressivité offensive, la créativité »

Champion de France Pro B en 1998 avec les Cardiac Kids de Levallois, Sacha Giffa fait partie de ceux qui ont grandi sur les playgrounds français. Le réalisateur et photographe Kevin Couliau a publié Asphalt Chronicles Vol.3 qui s’intéresse à ceux qui, comme l’ancien international français, ont comme

Champion de France Pro B en 1998 avec les Cardiac Kids de Levallois, Sacha Giffa fait partie de ceux qui ont grandi sur les playgrounds français. Le réalisateur et photographe Kevin Couliau a publié Asphalt Chronicles Vol.3 qui s’intéresse à ceux qui, comme l’ancien international français, ont commencé à apprendre leur futur métier sur le bitume.

L’ancien joueur de l’ASVEL, la SIG ou encore l’Elan Béarnais et aujourd’hui assistant coach de Freddy Fauthoux à Levallois s’est notamment exprimé sur le fait que les entraîneurs ne font pas confiance aux apports du basket joué sur les playgrounds.

« Quand j’entends des coachs sortir à l’entraînement, dès que le jeu est un peu décousu, « eh tu te crois au Quai 54 là ? ». Pourtant le gars qu’il vient d’engueuler n’a pas le niveau pour jouer au Quai ! (rires) Alors que les deux aspects de jeu se complètent. Ça travaille l’agressivité offensive, la créativité. Faire ton workout individuel sans subir de pression défensive, ça ne sert à rien. Alain Weisz un des seuls coachs qui avait compris ça et qui laissait Mous (Sonko) jouer dehors pendant la saison. Mais c’est un Parisien, il connaissait, et il a su faire des compromis. Je me souviens que Terrence Stansbury avait dit aux scouts français d’arrêter de ne jurer que par les Américains alors qu’il y avait des super joueurs dans les rues. Et de là, Ron Stewart a commencé à sillonner les terrains pour trouver des joueurs. »

Asphalt Chronicles Vol.3 est disponible à la vente sur notre boutique en ligne. Au sommaire pour ce troisième numéro, des photos bien sûr, mais aussi des entretiens avec : Magloire Djimrangaye & Moustapha Sonko, Sacha Giffa, Amara Sy, Samuel Nadeau et Rym Chaouche, Evan Fournier, Diana Gandéga, Arthur Oriol, Stéphane Ashpool dans une partie dédié à la Porte de Charenton.

Photo : Karen Mandau

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