BasketEurope.com offre à ses abonnés en exclusivité les salaires de tous les joueurs de Jeep Elite, équipe par équipe. Voici ceux du Basket Club Maritime Gravelines-Dunkerque.
Pour vous abonner c’est ICI.
[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
Dans le Nord, on ne sait plus vraiment à quel saint se vouer, et Carnaval risque d’être morose cette année. En deux saisons, la masse salariale dévolue au BCM Gravelines-Dunkerque a augmenté de quasiment 400 000 € (1,676 million en 2017-18, 2,066 millions cette saison), au point d’être la cinquième de Jeep Élite (seuls Monaco, LDLC Asvel, Strasbourg et les Metropolitans 92 sont devant). Résultat : 13een 2017-18 (et 11e en 2018-19 avec une masse salariale de 1,833 million), le BCM est aujourd’hui 16e et relégable à mi-championnat.
Il faut dire que la manière dont les dirigeants du club ont placé cet argent sur des joueurs peut laisser dubitatif. Pape Sy, souvent freiné par les blessures, a été signé pour 10 000 € de plus qu’à Cholet, pour un rendement en chute libre : 4,5 d’éval contre 12,2. Bangaly Fofana, guère plus épargné par les blessures, a vu son salaire augmenter de 20 000 € alors que ses stats baissent régulièrement depuis 2015-16 : 10,6 d’éval à l’époque, 3,4 aujourd’hui. De la même manière, les fidèles Jean-Michel Mipoka (3e saison au club) et Alain Koffi (2e saison) ont un salaire qui n’a que peu ou pas bougé (+ 5 000 € pour Mipoka) mais leur rendement s’étiole. Seul, parmi les anciens du club, Benjamin Sene justifie son augmentation de 15 000 €, avec ses 12,5 d’éval.
Côté joueurs étrangers, ce n’est guère mieux. 6,5 points et 4,0 rebonds pour un pivot payé 130 000 € comme Hamady Ndiaye, cela fait cher du point (même en tenant compte de ses 2,0 contres de moyenne). Adonis Thomas est, lui, déjà reparti, alors que Trey Lewis ne justifie pas ses confortables émoluments, se montrant bien moins performant qu’à Bourg il y a deux ans (12,2 d’éval contre 15,3). Un constat qui s’applique également « Juice » Thompson : même s’il touche 35 000 € de moins qu’au Mans la saison passée, ses 10,3 points et 6,3 passes laissent un goût de frustration. En fait, il n’y a guère que le deuxième salaire du club, Erik McCree, qui justifie ses émoluments par des performances en rapport : 15,1 points, 5,8 rebonds, 14,7 d’éval. Seulement il est blessé pour une durée encore indéterminée.
C’est peu. À voir si les arrivées de Darius Morris, Ousmane Drame et Vojan Stojanovski permettront au BCM de redresser la barre et d’a minima se sauver de la relégation.
- Trey LEWIS USA 200 000 €
- Erik MCCREE USA 180 000 €
- Michael THOMPSON USA 165 000 €
- Pape SY FRA 140 000 €
- Bangaly FOFANA FRA 140 000 €
- Alain KOFFI FRA 140 000 €
- Jean-Michel MIPOKA FRA 130 000 €
- Hamady NDIAYE SEN 130 000 €
- Benjamin SENE FRA 125 000 €
- Adonis THOMAS USA 108 000 € (sur 9 mois)
- Darius MORRIS USA 75 000 € (sur 5 mois)
- Ousmane DRAME GUI 50 000 € (sur 5 mois)
- Coach: Eric BARTECHEKY FRA 120 000 €
Les salaires sont en net annuel. La marge d’erreur est de + ou – 10%.
x
[armelse]
Dans le Nord, on ne sait plus vraiment à quel saint se vouer, et Carnaval risque d’être morose cette année. En deux saisons, la masse salariale dévolue au BCM Gravelines-Dunkerque a augmenté de quasiment 400 000 € (1,676 million en 2017-18, 2,066 millions cette saison), au point d’être la cinquième de Jeep Élite (seuls Monaco, LDLC Asvel, Strasbourg et les Metropolitans 92 sont devant). Résultat : 13e en 2017-18 (et 11e en 2018-19 avec une masse salariale de 1,833 million), le BCM est aujourd’hui 16e et relégable à mi-championnat. Il faut dire que la manière dont les dirigeants du club ont placé cet argent sur des joueurs peut laisser dubitatif. Pape Sy, souvent freiné par les blessures, a été signé pour 10 000 € de plus qu’à Cholet, pour un rendement en chute libre
[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]
Photo: Hamady Ndiaye (BCM Gravelines-Dunkerque)
