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Salaires 2022-23 – Le top 5 par poste : Monaco et l’ASVEL presque seuls au monde

Notre top 20 l’a montré, Monaco et, dans une moindre mesure, Lyon-Villeurbanne écrasent financièrement la Betclic Élite. Un constat qui se vérifie évidemment dans le top 5 par poste, même si quelques trublions arrivent à se faire une – petite – place au soleil. Et l’on constate une nouvelle fois l’e

Notre top 20 l’a montré, Monaco et, dans une moindre mesure, Lyon-Villeurbanne écrasent financièrement la Betclic Élite. Un constat qui se vérifie évidemment dans le top 5 par poste, même si quelques trublions arrivent à se faire une – petite – place au soleil. Et l’on constate une nouvelle fois l’explosion des salaires.

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Tous nos précédents articles l’ont prouvé, l’ASVEL et, surtout, Monaco sont sans concurrence au niveau financier dans le championnat de France de basket. Ce qui se traduit aussi par une écrasante domination lorsqu’on s’intéresse à la hiérarchie des salaires par poste de jeu.

En outre, la hausse vertigineuse des salaires touchés par les plus forts joueurs de l’élite ne concerne pas uniquement les deux clubs jouant l’Euroleague. Même s’ils sont peu nombreux, d’autres, au premier rang desquels Boulogne-Levallois et Paris, installent un plus ou moins grand nombre de joueurs dans ces top 5.

Les meneurs

Le top 5 « all around »

C’est sans doute le poste qui connaît la plus considérable hausse des salaires avec deux millionnaires, Mike James et Nando De Colo, mais aussi un Dee Bost très bien loti tandis qu’il n’est arrivé qu’au mois de janvier.

Plus frappant encore : le Dijonnais David Holston, systématiquement dans le top 5 depuis la saison 2019-2020 tandis que son salaire frôle toujours les 200 000 euros, est éjecté de ce classement tandis que Tremont Waters et Tyrone Wallace sont à égalité avec 210 000 euros annuels.

On appréciera la présence de deux Français dans ce Top 5 qui, à l’exception d’un Antoine Diot peu utilisé, présente un rendement haut de gamme.

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Le top 5 JFL

Du côté des meneurs français, Nando De Colo est bien évidemment hors concours, mais ses quatre compères de ce top 5 touchent au minimum 140 000 euros (10 000 de plus que le cinquième de l’an passé, Benoît Mangin). Bémol, ils ne brillent pas vraiment par leurs statistiques : seul Abdoulaye Ndoye – que l’on aurait pu basculer sur le poste 2 – se rapprochant des 10 d’évaluation (9,7 précisément). Mais ils sont tous en concurrence avec de forts meneurs étrangers.

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Les arrières

Le top 5 « all around »

Sur le poste 2, les records des saisons précédentes sont pulvérisés : les cinq plus hauts salaires s’échelonnaient entre 180 000 et 330 000 euros. Il suffit de jeter un oeil au tableau ci-dessous pour mesurer l’écart d’une année à l’autre. Ce top 5 est trusté par des joueurs de Monaco et de l’ASVEL et comprend notamment deux Français, Élie Okobo et Yakuba Ouattara. Tous se partagent entre élite française et Euroleague.

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Le Top 5 JFL

Derrière les Monégasques, ce sont des JFL de divers clubs qui figurent dans ce Top 5, représentant trois équipes différentes. Tous ces joueurs se montrent très rentables à l’exception de Lahaou Konaté et de ses 5,8 d’évaluation. Notons que Paul Lacombe, à 150 000 euros partagés entre l’ASVEL et Strasbourg, est éjecté de ce top 5.

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Les ailiers

Le top 5 « all around »

La saison passée, les cinq plus hauts salaires sur le poste 3 s’étendaient de 180 000 à 275 000 euros. Si cette année, deux joueurs figurent sous les 180 000 euros, ils sont également deux à largement dépasser la barre haute de 2021-2022.

Il est à noter que seuls deux joueurs, Alpha Diallo et David Lighty, jouent pour les clubs d’Euroleague. En outre, le Parisien Axel Toupane bénéficie du deuxième salaire des ailiers. Et, hormis Aaron Henry (plutôt décevant avec ses 7,1 d’évaluation), ils se montrent performants.

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Le top 5 JFL

Ce Top 5 est une sorte d’anomalie. Déjà parce qu’il ne concerne aucun joueur de la Roca Team ou de l’ASVEL. Ensuite parce qu’un seul de ses membres aurait figuré dans le top 5 JFL de la saison passée. La principale raison de cette baisse relative tient au fait que, hormis Axel Toupane et Terry Tarpey* – par ailleurs indroduit comme JFL mais qui ne l’est en réalité pas encore -, les trois autres joueurs de ce top 5 sont, sans leur faire offense, des joueurs d’un moindre standing. Non pas qu’ils ne méritent pas leurs émoluments.

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Les ailiers-forts

Le top 5 « all around »

Encore un poste sur lequel les salaires des cinq plus gros contrats explosent – ce qui est du reste vrai pour tous les postes. Pensez que, la saison passée, le top 5 s’échelonnait entre 440 000 et 190 000 euros. On est donc passé à la vitesse supérieure cette année. Et encore, le plus gros contrat d’ailier-fort en début de saison, un million d’euros pour Adrien Moerman, n’a pas été versé dans son intégralité – l’international est parti en Russie.

Autre point à souligner, Monaco truste toutes les premières positions de ce top 5, avec un Chima Moneke qui gagnerait 600 000 euros s’il avait joué toute la saison pour la Roca Team. Dans le même ordre d’idées, le Parisien Jeremy Evans, à 250 000 euros sur 8 mois, dépasserait les 300 000 euros sur une saison complète. Dernier point, deux joueurs français, Yoan Makoundou et Charles Kahudi, figurent parmi ces cinq plus gros salaires.

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Le top 5 JFL

Du top 5 JFL de la saison passée, seul Victor Wembanyama et ses 180 000 euros d’alors auraient figuré dans celui de cette année. Autant dire que les augmentations ont été substantielles. Trois joueurs de l’ASVEL figurent dans ce top 5, dont Yves Pons pour sa première saison en Europe, et pas encore très rentable. Tout le contraire d’un « Wemby », qui fait plus que justifier son salaire très confortable – pour la France s’entend.

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Les pivots

Le top 5 « all around »

Les bons pivots ont toujours été très recherchés. Et leur rareté fait qu’ils sont généralement très bien payés. C’est encore plus le cas cette saison, avec quatre joueurs à 750 000 euros et plus. Qui jouent bien évidemment pour Monaco et l’ASVEL. L’écart avec le cinquième, le Palois Vitalis Chikoko, est vertigineux, alors que c’est lui qui propose les meilleures stats (17,3 d’évaluation contre 14,4 pour le meilleur des quatre premiers, Youss’ Fall). Notons que, s’il avait joué toute la saison, le Villeurbannais Alex Tyus serait cinquième de ce classement – il touche 200 000 euros sur 8 mois.

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Le top 5 JFL

Si les plus hauts salaires des pivots JFL flambent – personne ne gagnait plus de 350 000 euros la saison passée -, cela ne concerne que deux joueurs, les trois suivants se « contentant » d’émoluments bien plus raisonnables. Logique : Joffrey Lauvergne et Youssoupha Fall font partie de l’ASVEL, les trois suivants de clubs « normaux ». Et, en règle générale, les pivots français sont nettement moins bien payés que leurs homologues étrangers, même s’ils sont pour certains des joueurs dominants, à l’instar d’Ismaël Kamagaté et ses 17,8 d’évaluation.

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Les salaires sont en net annuel et en euros. La marge d’erreur est de + ou – 10 %.

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Tous nos précédents articles l’ont prouvé, l’ASVEL et, surtout, Monaco sont sans concurrence au niveau financier dans le championnat de France de basket. Ce qui se traduit aussi par une écrasante domination lorsqu’on s’intéresse à la hiérarchie des salaires par poste de jeu.

En outre, la hausse vertigineuse des salaires touchés par les plus forts joueurs de l’élite ne concerne pas uniquement les deux clubs jouant l’Euroleague. Même s’ils sont peu nombreux, d’autres, au premier rang desquels Boulogne-Levallois et Paris, installent un plus ou moins grand nombre de joueurs dans ces top 5.

Les meneurs

Le top 5 « all around »

C’est sans doute le poste qui connaît la plus considérable hausse des salaires avec deux millionnaires, Mike James et Nando De Colo, mais aussi un Dee Bost qui toucherait…

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Photo : Mike James / Jordan Loyd / Alpha Diallo / John Brown / Joffrey Lauvergne (montage Basket Europe)

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