Quelles sont les top-salaires d’une équipe moyenne d’Euroleague ? Nous prenons comme exemple AX Armani Exchange Olimpia Milan.
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Moyenne ? La saison dernière, le club lombard qui possède la fameuse garantie de dix ans dans la compétition reine d’Europe appartenait à la queue du peloton : 15e sur 16 avec 10 victoires en 30 matches. On rappellera que le Lituanien Mantas Kalnietis de l’ASVEL était alors le meneur d’Armani mais qu’il était tombé en disgrâce. Déjà privé de ligue italienne par choix du coach, Kalnietis avait vu son rendement fondre en Euroleague : 4,5 points et 2,2 passes pour 5,1 d’évaluation.
Milan est un club historique. Le premier en Europe à porter le nom de son sponsor (le Simmenthal fut une référence, de 1956 à 1973), qui fit venir dans les années soixante la superstar du basket universitaire américain Bill Bradley et remporta trois titres européens et 25 championnats nationaux. Plus tard, il associa le Monument National Dino Meneghin avec l’ancien MVP de NBA (en 1975) Bob McAdoo. Il eut par ailleurs l’idée avant-gardiste, il y a trente ans, de créer une ligue européenne fermée avec des clubs de capitales sans que le projet aboutisse.
Cette année, visiblement, ça va mieux. Six victoires après dix journées.
Selon nos informations -pas plus qu’en France et contrairement à la NBA, il n’y a de chiffres officiels-, Armani Milan a dû se payer cet été trois joueurs à un million d’euros et plus pour être compétitif.
Le combo guard serbe Nemanja Nedovic (1,91m, 27 ans), qui a goûté un peu à la NBA via les Golden State Warriors (24 matches), et qui revient d’un séjour prolongé en Espagne (Valence et Malaga) est à 1M€.
L’ailier international italien Mindaugas Kuzminskas (2,06m, 29 ans) qui avait fait le chemin inverse (trois saisons à Malaga avant de rejoindre les New York Knicks pour 69 matches) touche un peu plus : 1,2M€.
C’est pour le combo guard américain Mike James (1,85m, 28 ans) que l’état-major milanais a cassé le petit cochon rose. Celui-ci a un CV pour plaire avec des passages en NBA (pas plus de 36 matches, ceci dit), à Vitoria et au Panathinaikos. Son contrat de trois ans lui rapporte 1,5M€ cette saison.
Pour compléter, Milan a sous contrat l’arrière-ailier Jeff Brooks (2,03m, 29 ans) à 700 000€ et le meneur international italien Andrea Cinciarini (1,93m, 32 ans), qui émarge à 400 000€.
N’oublions pas… Mantas Kalnietis puisque Villeurbanne ne paye que la moitié de son contrat de 650 000€ et donc Milan doit lui verser 325 000€ alors qu’il n’est plus dans l’effectif !
Pour information, les plus gros salaires dans les autres équipes italiennes sont probablement le meneur américain de Scandone Norris Cole (1,88m, 30 ans) avec 500 000€ et l’ailier-fort de Venise Austin Daye (2,11m, 30 ans) avec 400 000€.
Les charges sociales ? Ayez cet exemple en tête : pour le footballeur français Paul Pogba, les cotisations patronales sont de 340 000 euros en Italie pour un salaire de 4,5M€. En France, elles seraient de 1,3M€. Soit 3,8 fois plus. On ne serait pas loin de la même proportion pour Mike James et consorts.
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Moyenne ? La saison dernière, le club lombard qui possède la fameuse garantie de dix ans dans la compétition reine d’Europe appartenait à la queue du peloton : 15e sur 16 avec 10 victoires en 30 matches. On rappellera que le Lituanien Mantas Kalnietis de l’ASVEL était alors le meneur d’Armani mais qu’il était tombé en disgrâce. Déjà privé de ligue italienne par choix du coach, Kalnietis avait vu son rendement fondre en Euroleague : 4,5 points et 2,2 passes pour 5,1 d’évaluation.
Milan est un club historique. Le premier en Europe à porter le nom de son sponsor (le Simmenthal fut une référence, de 1956 à 1973), il fit venir dans les années soixante la superstar du basket universitaire américain Bill Bradley et remporta trois titres européens et 25 championnats nationaux.
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Photo : Armani Milano