Tout petit poucet financier de la Pro B, Aix Maurienne a l’habitude de faire des miracles pour se maintenir. Malgré la trouvaille Gavin Kensmil, la saison 2022-23 ne déroge pas à la règle et le club savoyard est en grand danger de relégation.
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Aix Maurienne – saison 2022-2023
Budget : 1 718 000 euros (16e, +14 %)
Masse salariale (brut) : 584 000 euros (17e, +5 %)
Classement après 19 journées : 18e (5-14)
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À l’intersaison, Aix Maurienne a su augmenter ses moyens dans de légères proportions, avec un budget en hausse d’environ 200 000 euros et une masse salariale de 30 000 euros. Ce qui n’empêche le club savoyard de disposer de ressources parmi les plus modestes du championnat. Et, comme chaque année, de lutter pour éviter la relégation. Une tâche qui s’annonce difficile, au vu des résultats actuels, l’ASMB étant à une victoire du premier non-relégable et cinq équipes luttant pour éviter les deux dernières places.
Personne à plus de 50 000 euros
Bien évidemment, petits moyens égale petits salaires et obligation de se livrer à des paris. Juan José Garcia, convaincant la saison dernière, a été prolongé avec une petite augmentation (de 45 000 à 50 000 euros). Mais cela ne le situe qu’aux alentours de la 60e place des meilleurs émoluments de la division. S’il était arrivé dès le début de saison, Alex Abreu dépasserait légèrement cette barre tout en restant à un tarif modeste.
Pour le reste, Aix Maurienne n’a fait de folie ni pour ses étrangers ni pour ses JFL, deux d’entre-eux seulement dépassant les 30 000 euros. Quant au coach Emmanuel Schmitt, il fait lui aussi partie des entraîneurs les moins bien payés de la division.
Gavin Kensmil très rentable, pas Corentin Carne
L’AMSB a réalisé deux bonnes pioches : le meneur David Nichols (13,0 d’évaluation) et, encore plus, le pivot Gavin Kensmil (18,8 d’évaluation), 8e marqueur, 6e rebondeur et 4e évaluation de la division, tout cela avec quelque chose comme le 110e salaire du championnat !
En revanche, ça coince du côté de David Ramseyer, moins performant que la saison passée (6,4 d’évaluation contre 10,1) et plus encore de Corentin Carne (3,0 contre 8,8). La bonne surprise du côté JFL vient de Lucas Hergott qui, pour un salaire en diminution (- 7 000 euros), a monté sa contribution de 4,1 avec Blois à 10,1.
Tout cela peut tout de même faire craindre de grandes difficultés pour l’AMSB à se maintenir en Pro B. À moins qu’Alex Abreu (8,2 d’évaluation) et les JFL de l’équipe ne se hissent au niveau des trois autres étrangers du club.
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Les salaires sont en net annuel et en euros. La marge d’erreur est de + ou – 10 %.
* Les contrats entre parenthèses sont ceux de joueurs partis du club
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À l’intersaison, Aix Maurienne a su augmenter ses moyens dans de légères proportions, avec un budget en hausse d’environ 200 000 euros et une masse salariale de 30 000 euros. Ce qui n’empêche le club savoyard de disposer de ressources parmi les plus modestes du championnat. Et, comme chaque année, de lutter pour éviter la relégation. Une tâche qui s’annonce difficile, au vu des résultats actuels, l’ASMB étant à une victoire du premier non-relégable et cinq équipes luttant pour éviter les deux dernières places.
Personne à plus de 50 000 euros
Bien évidemment, petits moyens égale petits salaires et obligation de se livrer à des paris. Juan José Garcia, convaincant la saison dernière, a été prolongé avec une petite augmentation…
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Photo : Gavin Kensmil et David Nichols (Laurent Peigue, montage Basket Europe)