Les Sharks d’Antibes ont des ambitions, un budget conséquent, un effectif de qualité et bien payé. Mais, après être passé tout proche de la montée l’année dernière, le bilan pourrait être meilleur à la mi-saison.
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Antibes – saison 2022-2023
Budget : 3 641 000 euros (3e, +13 %)
Masse salariale (brut) : 1 089 000 euros (3e, +6 %)
Classement après 19 journées : 7e (11-8)
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Sans pression de temps, Antibes affiche régulièrement sa volonté de retrouver la Betclic Élite. Pour ce faire, les Sharks ont réussi à faire progresser budget, de 400 000 euros environ, et masse salariale, de 60 000 euros environ. De quoi figurer sur le podium des clubs les plus aisés de Pro B, derrière Chalon et Orléans, plus récemment rétrogradés que le club azuréen.
Pour autant, les belles enveloppes ne garantissent pas de sécurité dans cette division. Plutôt bien partie, l’équipe de Daniel Goethals a connu un gros trou noir entre mi-décembre et mi-janvier – cinq défaites consécutives -, ce qui lui vaut de n’occuper « que » la 6e place ex-aequo du championnat après 18 journées.
Des salaires confortables
Pourtant, Antibes paye confortablement ses joueurs. Ses deux plus gros salaires figurent dans le top 10 des émoluments de Pro B et ils sont cinq à gagner 70 000 euros et plus, soit le tiers supérieur des revenus des joueurs de deuxième division.
À l’autre bout du spectre, deux joueurs seulement, dont un jeune, gagnent moins de 40 000 euros – une somme à l’échelle de la Pro B. Quant au coach belge Daniel Goethals, il a vu son salaire légèrement augmenter.
Un effectif quelque peu à la peine
Lorsque l’on regarde les salaires des Sharks, on s’aperçoit que, hormis Ludovic Negrobar (12,2 d’évaluation cette saison contre 11,2 la précédente), tous les joueurs ayant rempilé ont vu leur rendement baisser. Et ce alors que, pour parler des mieux rémunérés, des Jean-Marc Pansa (11,1 au lieu de 13,4) ou Tim Derksen (13,0 contre 17,0) ont vu leurs émoluments sérieusement gonfler.
Il n’y a pas pour autant péril en la demeure. Le club peut sans problème viser les playoffs s’il ne connaît pas de nouveau trou noir – d’autant qu’il reste sur quatre victoires de rang -, le rendement individuel moindre de ses joueurs étant en partie compensé par un bel équilibre d’effectif, avec neuf joueurs entre 6,8 et 12,9 d’évaluation. Seuls Sullivan Hernandez (2,8) et le Camerounais Roger Moute a Bidias (5,5), peu performant mais pas bien cher, figurent en-dessous de cette barre. Avec un peu plus de constance, Antibes sera à coup sûr dans le premier tiers du classement en fin de saison.
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Les salaires sont en net annuel et en euros. La marge d’erreur est de + ou – 10 %.
* Les contrats entre parenthèses sont ceux de joueurs partis du club
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Sans pression de temps, Antibes affiche régulièrement sa volonté de retrouver la Betclic Élite. Pour ce faire, les Sharks ont réussi à faire progresser budget, de 400 000 euros environ, et masse salariale, de 60 000 euros environ. De quoi figurer sur le podium des clubs les plus aisés de Pro B, derrière Chalon et Orléans, plus récemment rétrogradés que le club azuréen.
Pour autant, les belles enveloppes ne garantissent pas de sécurité dans cette division. Plutôt bien partie, l’équipe de Daniel Goethals a connu un gros trou noir entre mi-décembre et mi-janvier – cinq défaites consécutives -, ce qui lui vaut de n’occuper « que » la 6e place ex-aequo du championnat après 18 journées.
Des salaires confortables
Pourtant, Antibes paye confortablement ses joueurs. Ses deux plus gros salaires figurent dans le top 10 des émoluments de Pro B et ils sont cinq à gagner…
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Photo : Antibes Sharks (montage Basket Europe)