Malgré une refonte quasi-totale de son effectif, coach compris, et un budget de milieu de gamme, Denain Voltaire a connu un excellent début de saison avant de faiblir. Mais ses plus gros salaires – qui restent modestes pour la division – font le job, Michael Oguine en premier lieu.
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Denain – saison 2022-2023
Budget : 2 226 000 euros (10e, +17 %)
Masse salariale (brut) : 666 500 euros (12e, +7 %)
Classement après 19 journées : 10e (9-10)
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Depuis plusieurs années, Denain a pris l’habitude de faire mieux que ses moyens, avec des participations plus que régulières en playoffs. La saison dernière a dérogé – de peu – à la règle avec une dixième place au classement… à une victoire des playoffs. Cela n’a pas empêché le club nordiste d’augmenter sensiblement ses ressources financières de 300 000 euros de budget et de 45 000 euros de masse salariale. D’où le gain de deux places dans la hiérarchie budgétaire de la Pro B, avec une somme totale dépassant – enfin – les 2 millions d’euros.
Avec un recrutement sans fausse note, l’ASC Denain Voltaire a très bien démarré la saison – trois victoires et une première place au classement pour débuter – avant de connaître un coup de moins bien depuis décembre avec 4 victoires pour 7 défaites. Et l’équipe nordiste de se retrouver à un rang conforme à ses moyens.
Une grande homogénéité de salaires
Pour constituer son équipe, l’ASCDV a pris le pli de proposer des salaires à peu près similaires à ses joueurs, en constituant plus ou moins deux groupes : d’un côté cinq joueurs majeurs, dont quatre entre 53 000 et 60 000 euros, de l’autre des « remplaçants » entre 32 000 et 38 000 euros. Le tout étant accompagné d’un stagiaire prêté par Cholet, Kevin Marsillon-Noleo, qui perçoit un tout petit salaire.
Avec un salaire maximal de 60 000 euros, le club n’a donc pas fait de folie, Brandon Edwards, qui touche cette somme, figurant hors du top 30 de la hiérarchie salariale des joueurs de Pro B. De surcroît, Denain a fait des économies sur les émoluments de son nouveau coach. Avec ses 36 000 euros annuels, François Sence est ainsi le coach au plus petit salaire de Pro B. Son prédécesseur, Rémy Valin, gagnait 60 000 euros la saison passée.
Hiérarchie respectée
Même s’ils sont globalement modestes, les revenus de pratiquement tous les joueurs déjà présents en Pro B la saison dernière ont été augmentés, parfois dans de belles proportions : Michael Oguine est passé de 35 000 à 55 000 euros, Matthieu Missionnier de 33 000 à 43 000 euros. Seuls Earvine Bassoumba et Babacar Niasse gagnent moins cette saison, dans de très faibles proportions.
À l’examen, on constate qu’il y a une véritable différence de rendement entre les cinq plus hauts salaires – qui sont également les cinq meilleures évaluations (entre 9 et 15, globalement) –, et les remplaçants, qui tournent autour des 5 d’évaluation. Dans le premier groupe, Michael Oguine sort du lot, figurant au septième rang des meilleurs marqueurs de Pro B, alors que Matthieu Missonnier en est le 9e passeur. Dans le second, le prometteur Kevin Marsillon-Noleo vaut déjà mieux que son tout petit salaire, les autres remplaçants produisant peu ou prou des performances conformes à leurs petits revenus.
Avec une équipe homogène et très bien hiérarchisée, Denain peut mener la vie dure aux « gros » de la division, pour peu que ses joueurs continuent à être en bonne santé (hormis Earvine Bassoumba, parfois benché par son coach, aucun joueur n’a manqué plus d’un match !).
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Les salaires sont en net annuel et en euros. La marge d’erreur est de + ou – 10 %.
* Les contrats entre parenthèses sont ceux de joueurs partis du club
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Depuis plusieurs années, Denain a pris l’habitude de faire mieux que ses moyens, avec des participations plus que régulières en playoffs. La saison dernière a dérogé – de peu – à la règle avec une dixième place au classement… à une victoire des playoffs. Cela n’a pas empêché le club nordiste d’augmenter sensiblement ses ressources financières de 300 000 euros de budget et de 45 000 euros de masse salariale. D’où le gain de deux places dans la hiérarchie budgétaire de la Pro B, avec une somme totale dépassant – enfin – les 2 millions d’euros.
Avec un recrutement sans fausse note, l’ASC Denain Voltaire a très bien démarré la saison – trois victoires et une première place au classement pour débuter – avant de connaître un coup de moins bien depuis décembre avec 4 victoires pour 7 défaites. Et l’équipe nordiste de se retrouver à un rang conforme à ses moyens. Pour constituer son équipe, l’ASCDV a pris le pli de proposer des salaires à peu près similaires à ses joueurs, en constituant plus ou moins deux groupes : d’un côté…
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Photo : Michael Oguine – Denain Voltaire (montage Basket Europe)