Ayant fait des efforts pour grimper dans la hiérarchie financière de la Pro B, l’Alliance Sportive Alsace n’en tire pour le moment pas tous les bénéfices. Ce malgré les très bonnes performances de Strahinja Gavrilovic et l’arrivée remarquée de Tom Digbeu en France.
Comme chaque année, Basket Europe révèle son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Pro B. Ce dossier ainsi que plus de 2 000 articles premium sont exclusivement réservés à nos abonnés, et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés. N’hésitez plus, abonnez-vous.
Gries-Souffelweyersheim – saison 2022-2023
Budget : 1 885 000 euros (14e, +8 %)
Masse salariale (brut) : 773 500 euros (7e, +10 %)
Classement après 19 journées : 12e (9-10)
[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
Fondée en 2021, l’Alliance Sportive Alsace, fusion de Gries-Oberhoffen et Souffelweyersheim, s’est immédiatement imposée comme l’une des équipes de Pro B à surveiller, d’autant que dotée de ressources financières intéressantes. Si son budget n’atteint pas encore les 2 millions d’euros, le club alsacien en consacre une importante partie – 41 % – à sa masse salariale, ce qui était déjà le cas la saison passée. En un an, les Alsaciens ont augmenté leur budget d’environ 130 000 euros et leur masse salariale d’environ 70 000 euros, de quoi recruter un très bon joueur de Pro B et d’augmenter le salaire de ses joueurs.
Pour le moment, cette hausse des moyens ne se traduit pas sur le plan sportif. L’ASA figure « seulement » au 10e rang ex-aequo du championnat. La faute à un début d’exercice complètement raté – 8 défaites sur les 9 premières rencontres. Ayant remplacé Kyan Anderson, peu à l’aise dans son rôle de meneur de jeu, par Jamar Diggs, l’équipe de Julien Espinosa a repris des couleurs, remontant dans la hiérarchie grâce à ses 8 victoires sur les 10 derniers matches.
Des joueurs bien payés
Tout en n’augmentant que peu ses plus hauts salaires – Ivan Vranes, plus gros revenu la saison passée, touchait 57 000 euros –, le club alsacien paye très correctement ses joueurs majeurs. Les deux joueurs les mieux payés figurent dans les 30 plus hauts salaires de la division, les deux suivants autour des 50 premiers.
En outre, si l’on projette sur la saison les émoluments de Jamar Diggs, qui toucherait alors environ 65 000 euros, Gries-Souffel afficherait deux joueurs dans les 25 plus hauts salaires de Pro B. Un indicateur de la montée de gamme du club. Pour sa part, le coach Julien Espinosa se situe dans la moyenne des salaires des entraîneurs de Pro B.
La révélation Tom Digbeu
Si Jamar Diggs (12,5 d’évaluation) et, surtout, Strahinja Gavrilovic (15,5, 15e évaluation de Pro B) justifient leur salaire, il n’en est pas encore de même pour Zimmy Nwogbo (10,5 d’évaluation cette saison contre 13,3 l’année passée tout en étant augmenté de 10 000 euros) et pour Cyrille Eliezer-Vanerot (8,3 d’évaluation contre 10,4 en 2021-22).
C’est surtout du côté des joueurs français que l’on rencontre des satisfactions, malgré des salaires peu élevés. Jérôme Cazenobe est dans ses standards (11,5 d’évaluation avec 4,5 points de moyenne !), alors que Sofiane Briki, Anthony Racine, Léopold Ca et le jeune Nathan de Sousa ont vu leur rendement progresser, le dernier produisant d’excellents matches – quatre à plus de 10 d’évaluation sur les cinq dernières rencontres, alors qu’il va fêter ses 20 ans fin février.
Plus marquant encore, Tom Digbeu, arrivé début décembre, tourne à 16,9 d’évaluation après des débuts pétaradants : 4 matches pour démarrer entre 21 et 29 d’évaluation. Mais la suite s’est révélée plus difficile pour le fils d’Alain, avec 5 rencontres entre 10 et 19 d’évaluation puis, pour les deux dernières parties, 3 et 5 d’évaluation. À voir quel sera le Tom Digbeu des prochains matches…
Avec ses moyens confortables, l’ASA semble être à un tournant de sa saison : soit elle continue sur sa bonne série actuelle et peut alors prétendre aux playoffs, soit elle se met à stagner et il faudra alors regarder dans le rétroviseur pour ne pas se faire peur.
[table id=267 /]
Les salaires sont en net annuel et en euros. La marge d’erreur est de + ou – 10 %.
* Les contrats entre parenthèses sont ceux de joueurs partis du club
.
.
[armelse]
Fondée en 2021, l’Alliance Sportive Alsace, fusion de Gries-Oberhoffen et Souffelweyersheim, s’est immédiatement imposée comme l’une des équipes de Pro B à surveiller, d’autant que dotée de ressources financières intéressantes. Si son budget n’atteint pas encore les 2 millions d’euros, le club alsacien en consacre une importante partie – 41 % – à sa masse salariale, ce qui était déjà le cas la saison passée. En un an, les Alsaciens ont augmenté leur budget d’environ 130 000 euros et leur masse salariale d’environ 70 000 euros, de quoi recruter un très bon joueur de Pro B et d’augmenter le salaire de ses joueurs.
Pour le moment, cette hausse des moyens ne se traduit pas sur le plan sportif. L’ASA figure « seulement » au 10e rang ex-aequo du championnat. La faute à…
[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »7″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]
Photo : Tom Digbeu © Tom Roeckel (montage Basket Europe)