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Salaires Pro B 2022-23 – Lille : Bastien Vautier fait sauter la banque

Après une saison 2021-22 maussade, le Lille Métropole Basket est reparti en campagne avec des moyens quasiment inchangés et une équipe profondément renouvelée. Avec à la clé une superbe première partie de saison, grâce notamment à un Bastien Vautier étincelant. Comme chaque année, Basket Europe révè

Après une saison 2021-22 maussade, le Lille Métropole Basket est reparti en campagne avec des moyens quasiment inchangés et une équipe profondément renouvelée. Avec à la clé une superbe première partie de saison, grâce notamment à un Bastien Vautier étincelant.

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Lille – saison 2022-2023
Budget : 1 670 000 euros (17e, -5 %)
Masse salariale (brut) : 670 000 euros (11e, +3 %)
Classement après 19 journées : 5e (12-7)

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La saison dernière, le Lille Métropole Basket n’a décroché son maintien que sur un fil, terminant 16e et avec le même bilan de 14 victoires pour 20 défaites que Tours, le premier relégué. Il fallait donc réagir. Ce que le club n’a pas réellement fait au niveau de ses moyens financiers : son budget est même en baisse de près de 100 000 euros mais sa masse salariale a très légèrement augmenté, de 20 000 euros.

De quoi continuer dans les bas-fonds de la division ? Que nenni ! Grâce à leur recrutement avisé, les Red Giants font la course en haut de tableau, étant 5e avec trois victoires d’avance sur le premier non-qualifiable pour les playoffs. Tout cela en se payant le luxe de devancer des écuries bien mieux loties financièrement telles que Champagne Basket, Antibes ou Orléans.

Trois salaires majeurs, et c’est tout

Lien Phillip © Christophe Delrue

Devant renouveler la quasi-totalité de son effectif, le LMB a su attirer des joueurs connaissant bien la division, comme Marcos Suka-Umu ou Lien Phillip, tout en restant très mesuré dans les salaires proposés.

Si les trois joueurs les mieux payés figurent dans les 50 plus hauts revenus de la division, tous les autres figurent au-delà de la 120e place dans cette hiérarchie ! Avec notamment Vincent Golson, le deuxième joueur étranger le moins payé sur la saison après Michael Akuchie (Angers). Pour sa part, Maxime Bézin, le coach, a vu ses émoluments quelque peu augmenter, tout en restant dans la deuxième moitié de la hiérarchie salariale des entraîneurs de Pro B.

Vautier et Suka-Umu en fer de lance

Dans un effectif très stable (aucun joueur coupé, aucun pigiste), où seul Carl Ponsar a manqué quelques matches, deux joueurs ressortent d’un lot extrêmement homogène, Marcos Suka-Umu et, encore plus, Bastien Vautier, soit deux des trois plus hauts salaires de l’équipe. Le premier est le 3e passeur de la division, alors que Bastien Vautier, qui effectue sa première saison complète depuis sa rupture des ligaments croisés en 2021, explose les compteurs : 6e scoreur (17,6 points), 6e rebondeur (8,3 prises), 7e à l’adresse à deux-points (66,8 %), 14e contreur (0,7 par match) et surtout 1er à l’évaluation (21,8), loin devant le deuxième, Mathieu Boyer (19,9). Certains joueurs de Pro B gagnent le double en étant moins productifs !

Le reste de l’équipe complète bien ce duo, offrant de 7,3 d’évaluation (Vincent Golson) à 11,5 (Lien Phillip) pour les joueurs majeurs. Gaëtan Meyniel se distingue dans ce lot : l’ancien du centre de formation de Roanne, qui n’avait jusque là évolué qu’en NM1, payé comme le jeune de 22 ans qu’il est, a supplanté Golson à la mène des Red Giants, produisant 9,3 d’évaluation en 22 minutes. Une belle affaire vu son salaire, sachant qu’il est sous contrat pluri-annuel ! Avec son collectif solide (2e aux passes décisives, 22,6 par match), Lille peut se permettre de rêver aux playoffs. Il n’y aura somme toute pas de lutte pour le maintien cette année.

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Les salaires sont en net annuel et en euros. La marge d’erreur est de + ou – 10 %.

* Les contrats entre parenthèses sont ceux de joueurs partis du club

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La saison dernière, le Lille Métropole Basket n’a décroché son maintien que sur un fil, terminant 16e et avec le même bilan de 14 victoires pour 20 défaites que Tours, le premier relégué. Il fallait donc réagir. Ce que le club n’a pas réellement fait au niveau de ses moyens financiers : son budget est même en baisse de près de 100 000 euros mais sa masse salariale a très légèrement augmenté, de 20 000 euros.

De quoi continuer dans les bas-fonds de la division ? Que nenni ! Grâce à leur recrutement avisé…

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Photo : Bastien Vautier © Christophe Delrue (montage Basket Europe)

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