Depuis la mi-décembre, Sandrine Gruda (1,93 m, 35 ans) est de retour sous le maillot lyonnais qu’elle avait déjà porté pour 4 matches lors de la saison 2017-18. Dans L’Equipe du jour, elle s’exprime sur son retard à l’allumage.
En raison de problèmes physiques, la Martiniquaise avait manqué la Coupe du Monde en Australie, puis elle n’a donc pas démarré la saison le Jour J dans un championnat de France qu’elle n’avait pas réellement fréquenté depuis 2007 sous le maillot de Valenciennes.
« C’est pour ça que j’ai douté sur ma capacité à revenir au plus haut, encore plus avec ma deuxième blessure. On est en 2023, l’année de mes 36 ans, et ce n’est pas moi qui décide mais mon corps. Ç’a été un tourbillon parce qu’en même temps je rentre en France, dans un nouveau club, dans un Championnat que je ne connais pas ou plus. Tout est nouveau et il a fallu que je sois dans l’adaptation à 100 %. Le plus compliqué, c’est qu’avec une blessure musculaire, il y a trop d’inconnues. Quand tu te fais une cheville, un genou, tu connais la durée de ton absence: un mois, six mois. Là tu subis. Et quand tu les enchaînes… Mais je ne vis pas forcément avec la crainte de la rechute. »
En 5 matches de Ligue Féminine, elle a pris davantage de rebonds (10,0) que marqué de points (8,8). Visiblement, elle n’est pas encore à plein rendement. En accord avec le staff, la Lyonnaise ne participera pas aux deux derniers matches de qualifications à l’EuroBasket 2023 contre la Lituanie et la Finlande, mais elle a toujours affirmé vouloir pousser la vie en bleu jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris en 2024.
« Mon retour, ce serait pour cet été, avance t-elle avec prudence. Je vis au jour le jour. »
Photo : FIBA