Après un passage catastrophique (6 défaites en 7 matches), Fenerbahçe avait repris du poil de la bête (4 victoires de suite) avant de tomber à l’ASVEL (84-82), et surtout de perdre Nando De Colo et Jan Vesely sur blessures. Le coach Sasa Djordjevic a fait un point sur la situation de son équipe avec les médias serbes.
« Nous n’avions pas vraiment besoin de ces blessures. Elles sont arrivées au moment où nous jouions enfin ensemble, nous nous retrouvions sur les mêmes longueurs d’onde, nous jouions bien dans la continuité et où tout prenait petit à petit la forme désirée. Le mois de décembre a été très bon, mais lors du match contre l’Asvel, nous avons eu deux blessures. Nando De Colo a déjà été opéré du bras et sera probablement indisponible pendant deux mois et demi, trois mois. Jan a développé une distorsion articulaire extrêmement sévère, et il est toujours avec des béquilles et sera absent pendant six semaines. Dans notre pays, quand il pleut, ce n’est pas la pluie, mais un déluge. »
Djordjevic a fait un autre commentaire… avant la défaite à Darussafaka, 79 – 61 :
« Chaque année est un nouveau défi. La création de résultats est un processus qui doit prendre un certain temps. Il existe des lois sportives qu’aucun d’entre nous ne peut contourner. C’est donc notre cas. Fenerbahce est un grand club, les attentes sont toujours élevées. Mes attentes sont toujours élevées, je mets la barre haute pour moi-même. Dans mon travail quotidien, je recherche des défis, chaque année l’opportunité d’atteindre des finales et des titres. On a de la stabilité, un bon système dont je suis assez satisfait pour le moment. Nous avons réussi à nous reposer grâce au championnat turc et à épargner certains de nos principaux joueurs pour les efforts de l’Euroleague. Nous avons joué plusieurs matchs sans De Colo et Vesely ensemble, quelques autres joueurs ont fait une pause. D’autres ont utilisé ces chances dans le bon sens. Ismet Akpinar, le jeune Tarik Biberović, Šhemus Hazer apportent une contribution considérable. Cette année est très importante pour eux de gagner de la confiance en eux et de l’expérience liée à la grande compétition, notamment à travers le championnat de Turquie. Je pense qu’ils peuvent créer une base pour les bons résultats de Fenerbahce à l’avenir. La base, ce sont toujours les joueurs nationaux, cela a toujours été et sera toujours le cas. Et dans mon travail, c’est le but. Nous avons réussi à le faire en Italie, c’est ainsi que nous avons choisi les joueurs que nous avons recrutés. Les joueurs nationaux sont la clé de la force d’un grand club dans n’importe quel pays – Espagne, Italie, Russie… » Et de donner l’Etoile Rouge comme exemple : « Zvezda a une mer de joueurs de l’équipe nationale serbe, passés et présents. Ce sont des personnalités exceptionnelles, ils jouent ensemble depuis de nombreuses années, avec un coach qui les dirige depuis de nombreuses années. Ils ont de la stabilité. Leur style de combat a été renforcé avec Stefan Markovic, la personnification du personnage du basket-ball serbe. »