Après un passage à la Chorale de Roanne où il a été revigoré après des années d'errance aux Etats-Unis, Sekou Doumbouya avait semblé être sur sa lancée à MoraBanc Andorre (17 points et 5 rebonds face à Gran Canaria) mais une entorse au deuxième degré du ligament latéral interne du genou de la jambe gauche a tout de suite interrompue sa saison. Il a repris la compétition début novembre et donne de ses nouvelles à la République du Centre :
"Je ne suis pas encore à 100 %, mais je joue au basket maintenant, c’est ce que j’aime, que ce soit en NBA ou en Europe. Et j’ai repris plaisir. Le championnat espagnol, avec ses clubs d’Euroleague et d’EuroCup, c’est le plus relevé d’Europe. Si tu t’imposes ici, c’est que tu es vraiment bon. L’ambiance est incroyable, les salles sont pleines. À domicile, on joue devant 3.000 ou 4.000 personnes, mais quand en déplacement, par exemple à Baskonia, il y a à peu près 10.000 personnes. Ça ressemble à une salle NBA."
Sekou Doumbouya explique par ailleurs sa fidélité au numéro 45 qui est une référence au Loiret :
"Le Loiret, c’est la base pour moi. C’est là où tout a commencé, et je ne parle pas que du basket. J’y ai fait mes premières bêtises, rencontré des gens, puisque je suis arrivé en France à 9 ans. Orléans, c’est vraiment la ville où j’ai trouvé de la force. Porter ce numéro 45 me permet de représenter la ville d’Orléans et plus précisément, mes potes de l’Argonne, le quartier où j’ai grandi, après Fleury. On m’a proposé plein de fois de changer de numéro, mais je ne voulais pas ! Si je dois le faire un jour, ce sera une combinaison avec le 45."