Le président du Partizan Belgrade, Ostoja Mijailovic, a eu des mots très durs sur son ancien coach, Andrea Trinchieri, aujourd’hui au Bayern Munich.
L’Italien a entraîné le Partizan de 2018 à 2020. Il a déclaré récemment qu’il conserve d’excellents souvenirs du club serbe, et qu’il a l’impression d’avoir le logo du Partizan « tatoué sur son cœur ». Mais, dans une interview à Blic, Mijailovic estime que c’est… du flan.
« Je me suis demandé un instant si ce tatouage s’était estompé quand, par exemple, il a recruté Ognjen Jaramaz au Bayern Munich alors qu’il avait un contrat valide avec le Partizan Belgrade à un moment où le club luttait pour sa survie. Je pense que tout ce qu’il a dit était faux. Nous vivions notre moment le plus difficile, probablement depuis la création du club, et il en a profité ».
Mijailovic a également ajouté que lors de la saison 2019-2020, alors que Trinchieri était encore l’entraîneur du Partizan, il avait conclu certains accords avec lui et qu’il a ensuite trahi ses promesses.
« Pendant la saison du Covid, le club a signé un contrat à long terme avec tous les joueurs à la demande de l’entraîneur, et même l’entraîneur avait un contrat garanti. Lorsque le gouvernement a décidé d’avoir tous les matchs à huis clos, nous avons proposé à tous les joueurs une réduction temporaire des salaires entre 10 et 20%, puis si nous avions obtenu une place en Euroleague, nous les aurions récompensés avec un bonus de 30 % basé sur leur salaire d’origine. L’entraîneur m’a serré la main et m’a dit que c’était la bonne décision, alors j’ai pensé que nous avions un accord. Bien sûr, c’était juste un faux mouvement, il a demandé un peu de temps et il est allé dans une autre équipe ».
Photo : Euroleague
