Revenu sous le maillot vert en fin de saison régulière, le meneur Casper Ware (1,78m, 27 ans) fait montre d’une maladresse insigne depuis le début de ces playoffs: 25,7% dans les shoots avec un affreux 6/34 à trois-points, ce qui réduit son apport offensif à 9,9 points. Tout ça alors que le Californien est « libéré » de la présence qui pouvait être encombrante de Walter Hodges.
Des chiffres qui tranchent avec ceux de la saison dernière. Non seulement l’Américain avait assuré globalement 12,5 points à 25/58 dans les tirs primés mais dans l’Episode 5 -le terme labellisé LNB pour les matches de la finale-, il avait été décisif avec 27 points à 5/10 à trois-points.
Au jour d’affronter l’ASVEL au Rhénus pour la belle de la demi-finale, la SIG est bien placée pour savoir que le meneur villeurbannais peut se réveiller à tout moment.
Jusqu’à présent, Frank Ntilikina, connu pour être un cerveau en attaque avec une capacité à scorer, à réaliser une défense de fer profitant de ses tentacules et aussi de son QI basket. Face à Strasbourg, en quatre matches, Ware en est à 12 sur 46 dans ses shoots dont un misérable 4 sur 24 à trois-points.
Sur le sujet, dans les DNA, le coach Vincent Collet est ferme et définitif:
« Il faut que l’on continue. À quoi ça sert de l’avoir fait quatre fois si on le laisse sortir de sa boîte ? Lui doit se dire qu’il a l’opportunité, sur ce match cinq, de montrer son côté “clutch”. C’est ce qu’il a fait l’année dernière ici (en finale) et il va s’en rappeler. »
Ce soir, on saura si Casper Ware parvient à se libérer de ses chaînes, et surtout si la SIG obtient une cinquième qualification de suite à la finale. Une performance seulement réalisée par le grand Limoges dans l’histoire de la Ligue Nationale de Basket (sept fois de 1987 à 1994).