Même s’il ne sait pas encore où est-ce qu’il va atterrir la saison prochain, Rayan Rupert espère faire le grand saut chez les pros pour pouvoir continuer sa progression et atteindre ses objectifs.
Pensionnaire du Pôle France depuis trois saisons maintenant, l’heure est venue pour Rayan Rupert de se frotter au niveau au-dessus. Car oui, il a conscience que la marche sera haute mais il n’en demeure pas moins ambitieux pour autant, bien au contraire. Son but, intégrer un groupe pro, que ce soit en première ou en deuxième division, qui lui propose un projet cohérent et attirant dans la lignée de son développement actuel. C’est en tout cas ce qu’il a confié dans un entretien accordé au Quotidien du Sport. Extraits.
La Betclic Elite, ou même la Pro B, ce n’est pas du tout le même niveau que la N1, que ce soit techniquement, tactiquement ou physiquement. L’objectif est de rentrer dans la rotation d’un groupe pro l’année prochaine, continuer à apprendre et m’y faire ma place, mais pas de jouer en Espoirs. Je ne sais pas encore où je vais signer. Je n’ai pas encore visité les clubs. Je vais discuter avec mes coachs à l’INSEP, ma famille et les gens qui me représentent pour faire le meilleur choix. Tout va dépendre du projet de jeu, du coach, du temps de jeu que je pourrai avoir, de l’encadrement autour qui me permettra de continuer à progresser physiquement et baskettement parlant…
Et plutôt que de parler de l’obligation de se faire un prénom, le jeune meneur, fils du regretté Thierry Rupert et frère d’Iliana Rupert (Bourges), préfère parler de la fierté qu’il ressent à porter ce nom, qu’il espère représenter au mieux au cours de sa carrière.
[…] Mon père ou ma sœur, chacun a sa carrière. Moi je veux faire la mienne sans être comparé à mon père. Ça n’en reste pas moins une fierté de représenter le nom Rupert encore dans le basket français. Je le porte fièrement et j’espère bien le représenter.Rayan Rupert
Photo : Rayan Rupert (ANGT – Euroleague)