C'est dans Le Parisien qu'est paru un article relatant les graves difficultés économiques de Fedcom Media, dont dépend la plateforme Skweek, et c'est aussi dans le quotidien de la capitale que son Directeur Général, Oleg Petrov, a choisi de s'exprimer pour certifier que les créanciers seront rapidement remboursés.
L'inquiétude avait submergé le basket français lorsque l'on a eu la confirmation que Fedcom Media ne remboursait pas les coûts de production des matches de Betclic Elite assurés cette saison par 21 Production, filiale du groupe L’Équipe. La dette se monte à 2 ou 3 millions d'euros. Les retards de paiement concernent également les droits de diffusion de l'Euroleague et l'ASVEL dont Skweek est le partenaire principal pour sept millions d'euros.
« Ce n’est pas à cause d’un défaut de trésorerie de notre part, nuance Oleg Petrov. C’est une question de conjoncture internationale. Notre propriétaire, M. Fedorychev (fondateur de la multinationale Fedcom), fait du commerce de céréales avec l'Ukraine et vous n’êtes pas sans savoir que la situation est assez compliquée en ce moment. Il y a eu quelques difficultés, nous ne les cachons pas. Mais je le promets, toutes les sommes seront remboursées et si nous devons payer des intérêts, nous le ferons »
En résumé, les abonnés, la LNB et l'ensemble des créanciers peuvent être rassurés car Oleg Petrov jure qu'il n'y aura pas d'écran noir et que Skweek est durablement installé dans le paysage audiovisuel français. Dans l'article, on apprend également que Skweek se donne cinq ans pour réussir, en améliorant encore son contenu, que la chaîne se ne portera pas candidate aux droits de la NBA qui appartiennent à BeIN Sports et qui arrivent à échéance en fin de saison, et encore que Alexeï Fedorychev aurait investi « 30 millions d’euros pour le basket sur ses deniers personnels ».
