Plus petite masse salariale déclarée, avant-dernier budget, Le Portel vise évidemment le maintien. Si Benoît Mangin, Devin Davis et Mouphtaou Yarou tiennent la baraque, l’équipe souffre, en atteste le limogeage de son entraîneur Serge Crevecoeur après seulement 10 matches.
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Comme toutes les « petites » équipes de la première division française, l’ESSM ne vise rien d’autre que le maintien. Et Le Portel est même le club de Betclic Élite aux plus petits moyens : un budget de 3,4 millions d’euros, le 17e de la division (Fos Provence est moins bien loti) et, surtout, la 18e masse salariale déclarée, 1,1 million d’euros (d’après nos chiffres, elle serait de 1,158 million, soit environ 100 000 euros de plus que le Champagne Basket).
En outre, ces chiffres révèlent une tendance à la stagnation des ressources du club : la saison passée, le budget se montait à 3,582 millions (17e de Jeep Élite) et la masse salariale était comme cette saison de 1,1 million (18e à l’époque). Autant dire que la dernière place occupée par l’ESSM au classement (3 victoires pour 12 défaites) n’a rien de bien étonnant.