Spécial salaires 2021-2022 – Top 20 des bonnes affaires : Chris Horton, C.J. Massinburg et Neal Sako se distinguent

À salaire égal, il y a des joueurs plus rentables que d’autres. Les meilleures affaires de Betclic Élite se retrouvent pratiquement à chaque fois chez les joueurs payés 100 000 euros ou moins. Mais d’autres, au salaire plus élevé, ne dépareillent pas en tant que bonnes affaires. Dans tous les cas de figure, un trio se détache : Chris Horton, C.J. Massinburg et Neal Sako, au rapport qualité-prix sans concurrence.

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Maintenant que nous avons dévoilé l’ensemble des salaires des joueurs de Betclic Élite pour cette saison 2021-22, une petite synthèse s’impose, permettant de déterminer quelles sont les « meilleures » et « moins bonnes » affaires du championnat. Pour les définir, nous avons simplement établi un ratio entre l’évaluation d’un joueur (au 7 février) et son salaire annuel, sous la forme (salaire/évaluation), ce qui nous permet de savoir quel prix « coûte » un point d’évaluation pour chaque joueur. Bien évidemment, cet exercice comporte des limites, ne serait-ce que parce qu’il défavorise les plus hauts salaires, notamment lorsqu’ils font partie d’effectifs pléthoriques où les responsabilités sont diluées.

À l’inverse, il est plus facile pour un jeune joueur responsabilisé de proposer un ratio flamboyant alors qu’il est rétribué à un salaire minimal. C’est pourquoi nous avons établi deux top 20 des bonnes affaires, l’un « toutes catégories », l’autre consacré aux salaires supérieurs à 100 000 euros, en tenant compte de l’environnement du joueur (effectif pléthorique ou non, notamment). Ceci étant dit, quels sont les 20 « meilleures affaires » de la saison 2021-2022 de Betclic Élite, les joueurs qui, schématiquement, justifient le plus leur salaire (et pourraient même réclamer une augmentation) ? Voici leur liste, suivie de quelques commentaires sur ces noms :

Le top 20 des bonnes affaires

Mentions : Enzo Goudou-Sinha (Champagne Basket, 8,7 d’éval pour 50 000 €), Williams Narace (Le Mans, 11,6 d’éval pour 100 000 €), Matt Mitchell (Strasbourg, 10,7 d’éval pour 65 000 €), Dustin Sleva (Paris, 12,1 d’éval pour 90 000 €), Robin Ducoté (Dijon, 4,8 d’éval pour 27 500 €), Dominic Artis (Cholet, 12,9 d’éval pour 90 000 €), Mathieu Wojciechowski (Le Portel, 10,5 d’éval pour 80 000 €), Dominic Olejniczak (Gravelines-Dunkerque, 9,5 d’éval pour 70 000 €), et le nouveau venu à Champagne Basket (4 matchs) Orlando Coleman (15,3 d’éval pour 50 000 € projetés sur la saison).

Avant d’analyser ces joueurs, constatons tout d’abord que 8 JFL figurent dans ce top 20 alors qu’il n’y a qu’un seul joueur à plus de 100 000 euros sur vingt. On remarquera également que dans ce tableau figurent huit non-JFL payés entre 60 000 et 80 000 euros, de petits salaires à l’échelle de la Betclic Élite.

Au niveau des joueurs, un trio se dégage : Chris Horton est tout simplement la meilleure évaluation du championnat, qui plus est dans une équipe (Nanterre) qui ne privilégie pas vraiment les intérieurs, le tout pour le 72e salaire toutes nations confondues du championnat ! Juste derrière lui, C.J. Massinburg est la très bonne pioche de Limoges, alors que Neal Sako, après une saison frustrante à Boulogne-Levallois, s’épanouit au Champagne Basket pour un salaire très raisonnable.

Derrière ce trio, les meilleures affaires de l’élite se séparent en deux groupes : des non-JFL signés à petit prix (Loren Jackson, Lasan Kromah, Johnny Berhanemeskel, Boubacar Touré, O.D. Asonike, Donte Grantham, Kyvon Davenport, Jamar Diggs, Darrin Govens, Scottie Reynolds et Grismay Paumier) et de jeunes Français très rentables pour un salaire de débutant : Hugo Benitez, Bodian Massa, Allan Dokossi, Ismael Kamagate, Yoan Makoundou. Seul « intrus » dans ce classement, le vieux briscard Jessie Begarin, qui réalise une saison remarquable pour un salaire plutôt modeste.

On notera par ailleurs que ces joueurs très rentables pour leurs émoluments évoluent pour la plupart dans des clubs de bas de tableau : ils sont quatre de Fos Provence et Champagne Basket, trois de Cholet et de Roanne (qui est la mieux classée de ces équipes).

Gros salaire mais bonne affaire

Si le top 20 global des bonnes affaires comporte surtout des joueurs peu payés (seul Chris Horton dépasse les 100 000 euros), il existe également pas mal de joueurs aux émoluments supérieurs à 100 000 euros, de beaucoup pour certains, qui se montrent extrêmement rentables. Pour la plupart, ces joueurs contribuent largement au bon classement de leur équipe, même si l’on note quelques exceptions comme Gani Lawal ou Devin Davis, du Champagne Basket ou du Portel.

Ainsi, un Alpha Diallo à Monaco, des Chris Jones – et Élie Okobo – à l’ASVEL, des Will Cummings et Vince Hunter à Boulogne-Levallois font plus que rentabiliser les sommes auxquelles ils sont rémunérés. Et que dire d’un Nicolas Lang, meilleur marqueur et deuxième évaluation de Limoges ?

Au total, ces joueurs payés entre 106 000 et 250 000 euros sont les têtes d’affiche de leur club respectif, même si la plupart des joueurs français de ce classement présentent des évaluations moins ronflantes, tout en étant précieux dans leur club (nous pensons à Jean-Baptiste Maille, Giovan Oniangue ou Adam Mokoka).

Le Top 20 des bonnes affaires à plus de 100 000 euros

Mentions : Élie Okobo (ASVEL, 13,0 d’éval pour 250 000 €), Keith Hornsby (Boulogne-Levallois, 13,3 d’éval pour 140 000 €), Khadeen Carrington (Dijon, 12,1 d’éval pour 130 000 € projetés sur la saison), Mouphtaou Yarou (Le Portel, 15,2 d’éval pour 144 000 € projetés sur la saison), Justin Bibbins (Pau-Lacq-Orthez, 14,2 d’éval pour 125 000 €), Gregor Hrovat (Pau-Lacq-Orthez, 12,8 d’éval pour 120 000 €), Nick Johnson (Nanterre, 16,1 d’éval pour 172 500 €), Yannis Morin (Strasbourg, 12,2 d’éval pour 140 000 €).

Les salaires sont en net annuel et en euros. La marge d’erreur est de + ou – 10 %.

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Maintenant que nous avons dévoilé l’ensemble des salaires des joueurs de Betclic Élite pour cette saison 2021-22, une petite synthèse s’impose, permettant de déterminer quelles sont les « meilleures » et « moins bonnes » affaires du championnat. Pour les définir, nous avons simplement établi un ratio entre l’évaluation d’un joueur et son salaire annuel, sous la forme (salaire/évaluation), ce qui nous permet de savoir quel prix « coûte » un point d’évaluation pour chaque joueur. Bien évidemment, cet exercice comporte des limites, ne serait-ce que…

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Photo : C.J. Massinburg (Limoges), Neal Sako et Chris Horton (Thomas Savoja) – montage Basket Europe