Les meilleurs d’entre-eux allant à l’étranger, en NBA ou dans des clubs européens fortunés, les JFL de qualité sont devenus denrée rare en Betclic Élite. Pour autant, si leurs salaires sont globalement à la hausse, peu de clubs font des folies pour s’attacher les plus performants, à l’exception notable de l’ASVEL.
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C’est entendu, les joueurs les mieux payés du championnat de France sont des non-JFL. Pour autant, les joueurs français – et les étrangers formés dans l’Hexagone – ne sont pas à plaindre. Les meilleurs nationaux évoluent soit outre-Atlantique en NBA ou en G-League, soit dans de grands clubs européens, notamment en Euroleague. De ce fait, les bons JFL sont rares. Et, c’est bien connu, ce qui est rare est cher. Paradoxe, alors que les salaires des non-JFL ont flambé, ceux des joueurs du cru n’ont connu qu’une hausse raisonnable.
Ainsi, alors que la saison passée, les deux salaires JFL les plus importants s’élevaient à 300 000 euros, pour Moustapha Fall et Guerschon Yabusele (tous deux à l’ASVEL), un seul joueur dépasse cette barre pour la saison en cours. Il s’agit de Youssoupha Fall, le pivot franco-sénégalais évoluant à LDLC ASVEL, payé 350 000 euros. Plus généralement, on constate que huit joueurs égalent ou dépassent cette saison le seuil des 200 000 euros l’année alors qu’ils étaient cinq l’année dernière. De même, cette saison, 16 joueurs touchent au moins 150 000 euros, contre 14 l’exercice précédent. Mais cette hausse ne concerne que le « haut du panier », si l’on peut dire : le 20e salaire de la saison en cours – 130 000 euros – est identique à celui que touchaient les 20e ex-aequo de la précédente, Mickael Gelabale et Antoine Eito. Globalement, on peut donc parler d’une hausse légère, même si les joueurs JFL n’ont pas vraiment de raison de se plaindre : ils sont 35 à toucher un minimum de 100 000 euros sur la saison.
