Comment les clubs français ont-ils digéré la pandémie et son contingent de restrictions ? Bien, si l’on en juge par l’évolution des masses salariales entre les trois précédentes saisons et l’actuelle. Et si Monaco pèse beaucoup dans cette augmentation, de nombreux clubs y ont aussi contribué. Mais un nombre non-négligeable d’équipes a également connu une réduction de voilure sur cette même période.
Équipe par équipe, et au quotidien, Basket Europe publie son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Betclic Élite. Ce dernier épisode à l’évolution des masses salariales ainsi que plus de 2 000 articles premium sont exclusivement réservés à nos abonnés, et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés. N’hésitez plus, abonnez-vous.
L’un des principaux critères permettant d’évaluer la santé d’une compétition sportive et de ses participants est la masse salariale, celle qui comptabilise le salaire des joueurs professionnels et du staff technique. Raison pour laquelle nous avons compilé les masses salariales actualisées par la LNB des trois précédentes saisons (2018-19, 2019-20 et 2020-21) afin de les confronter à celles déclarées par les clubs en début d’exercice actuel.
Globalement, il ressort de l’examen de ces chiffres que la première division du championnat de France professionnel de basket se porte bien : la masse salariale des 18 clubs de Betclic Élite de cette saison a augmenté de près de 20 % par rapport à celle de la saison précédente. Et, en se concentrant sur les clubs qui ont figuré à la fois en 2018-19 et cette année en élite (15 clubs), on constate que la progression frise les 22 %. Autrement dit, de manière générale, les clubs de première division ont bien digéré les conséquences des restrictions liées à la pandémie.
