Il y a quelques mois, le groupe américain Counterpointe Sports Group prenait le pouvoir à l’Elan Béarnais. Les effets sur le club et aussi l’équipe sont déjà visibles.
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La première révolution a eu lieu en 1991 lorsque l’Elan Béarnais a abandonné Orthez et sa Moutète pour Pau et son Palais des sports. Une mutation qui fit grincer des dents, mais qui était nécessaire. Ces dernières années, les finances du club du Sud-Ouest étaient de nouveau en péril, et l’arrivée de Counterpointe Sports Group (CSG), un consortium américain comprenant notamment dans ses rangs l’ex-joueur NBA Jamal Mashburn, via la Ville de Pau, peut être considérée comme une aubaine, tout en étant culturellement un déchirement, avec le passage du témoin du président Didier Rey, la retraite prochaine du directeur sportif Dominique Loueilh, et surtout le départ forcé du dernier vestale, le directeur général, Didier Gadou, qui fut aussi le joueur emblématique, puis le coach et le président de l’Elan.
Si le président (David Bonnemason-Carrère) et le coach (Eric Bartecheky) sont Français, quatre Américains sont à des postes clés : Greg Heuss, Tom Huston, Stu Jackson et Taqwa Pinero. Plus qu’une page ou même un livre, c’est une bibliothèque qui s’est fermée pour inaugurer une library. Pour se développer, l’Elan Béarnais made in USA, va mettre sur le marché des tokens – des actifs numériques – que les supporters pourront acheter. Là aussi, c’est révolutionnaire. Mais le deal avec la mairie comprend également l’achat d’un terrain de six hectares à côté du Palais des sports avec la promesse d’y ériger un hôtel quatre étoiles, des bars et restaurants, un amphithéâtre, des commerces, des bâtiments pour l’entraînement… Un projet à 100 millions d’euros.