Comme chaque année, l’exercice tient de l’opération survie pour Le Portel, du fait de très faibles moyens. Pour garder espoir, l’ESSM compte principalement sur le totem Benoît Mangin, sur la bonne pioche Emmanuel Nzekwesi et sur l’invité plus vraiment surprise, Nadir Hifi, qui grandit de jour en jour.
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Le Portel – saison 2022-2023
Budget : 3 500 000 euros (17e, +3 %)
Masse salariale : 1 150 000 euros (16e, +5 %)
Classement après 17 journées : 17e (5-12)
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Depuis son retour dans l’élite en 2017, Le Portel n’a jamais connu de saison tranquille, naviguant en fin d’exercice entre la 11e et la 16e place (hors saison 2019-20, 18e avant l’arrêt pour cause de Covid). Cela en raison de moyens toujours modestes. Cette saison, l’ESSM a augmenté budget et masse salariale, mais dans des proportions très légères : 100 000 euros de budget et 50 000 de masse salariale. Autant dire rien. Et le club figure toujours parmi les moins bien lotis du championnat, relativement loin d’un promu comme le SLUC Nancy par exemple.
Ce qui se traduit par une place de premier relégable à la mi-saison. Des résultats à nuancer car le club du Pas-de-Calais a démarré par six défaites et s’est depuis plus que rattrapé, battant notamment Cholet et Monaco. Et l’équipe n’est jamais débordée : elle n’a jamais été battue de plus de 10 points, dont huit fois de 6 points ou moins. Il en faudrait donc peu pour que Le Portel figure plus haut dans la hiérarchie, sans doute avec une attaque plus performante (79,4 points marqués, 15e, contre 79,8 points encaissés, 15e).
Des recrues aux revenus variables
Logiquement, les meilleurs éléments de l’équipe, hors le fidèle Benoît Mangin, ont déserté le Chaudron portelois à l’intersaison, laissant les seuls Mangin, Charles-Noé Abouo et Nadir Hifi repartir pour un tour. Et le manque de moyens a obligé le club à faire des paris. Notamment en matière de recrues non JFL.
Seul Terry Allen, déjà vu en France à Gravelines, a été signé pour un salaire supérieur à 100 000 euros. S’il avait débuté la saison avec l’équipe, le pivot Zoran Nikolic dépasserait aussi cette barre. Les trois autres touchent moins de 90 000 euros, des sommes tout sauf mirobolantes. Ce qui n’empêche pas Ryan Mikesell d’avoir un rendement très correct et, surtout, Emmanuel Nzekwesi (17,8 d’évaluation après 17 journées) de présenter un rapport qualité-prix hors norme.
Pour accompagner cette légion étrangère, l’ESSM a jeté son dévolu sur de nombreux jeunes (Yvann Mbaya, Kenny Kasiama, Yoan Granvorka) au petit salaire, correspondant à leur rendement anecdotique.
Un Hifi haut de gamme
Du côté des joueurs ayant rempilé, Benoît Mangin – plus gros salaire de l’équipe – produit ses stats habituelles, sans compter un rôle qui va bien au-delà des chiffres. Charles-Noé Abouo, lui, a connu une augmentation substantielle de quasiment un tiers, qui ne se traduit pas vraiment dans les chiffres, son évaluation étant passée de 9,4 la saison passée à 8,6 cette année après 17 journées.
En revanche, Nadir Hifi explose tout ! Lui qui avait émergé l’année dernière et dont on attendait la confirmation fait bien mieux que cela : pour un salaire de débutant (le 11e de l’équipe !), il est tout simplement énorme, produisant la deuxième évaluation de l’équipe (14,4) et la deuxième moyenne à la marque (15,6 points). Il a même été élu MVP du mois de décembre ! C’est logiquement le meilleur rapport qualité-prix de la première moitié de la saison de Betclic Elite. Bluffant.
Globalement, Le Portel paye cette saison trois joueurs à 100 000 euros ou plus (sans compter Nikolic) contre deux l’année passée. Ce parce que le club a décidé de concentrer ses moyens sur son « sept majeur », en l’accompagnant de jeunes à petit tarif.
Si Ron Curry, Zoran Nikolic et d’autres haussent encore leur niveau de jeu, Le Portel réussira sans doute son petit miracle annuel, à savoir se maintenir envers et contre tout. Le club en a les moyens, sportifs tout du moins.
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Les salaires sont en net annuel et en euros. La marge d’erreur est de + ou – 10 %.
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Depuis son retour dans l’élite en 2017, Le Portel n’a jamais connu de saison tranquille, naviguant en fin d’exercice entre la 11e et la 16e place (hors saison 2019-20, 18e avant l’arrêt pour cause de Covid). Cela en raison de moyens toujours modestes. Cette saison, l’ESSM a augmenté budget et masse salariale, mais dans des proportions très légères : 100 000 euros de budget et 50 000 de masse salariale. Autant dire rien. Et le club figure toujours parmi les moins bien lotis du championnat, relativement loin d’un promu comme le SLUC Nancy par exemple.
Ce qui se traduit par une place de premier relégable à la mi-saison. Des résultats à nuancer car le club du Pas-de-Calais a démarré par six défaites et s’est depuis plus que rattrapé, battant notamment Cholet et Monaco. Et l’équipe n’est jamais débordée : elle n’a jamais été battue de plus de 10 points, dont huit fois de 6 points ou moins. Il en faudrait donc peu pour que Le Portel figure plus haut dans la hiérarchie, sans doute avec une attaque plus performante (79,4 points marqués, 15e, contre 79,8 points encaissés, 15e).
Logiquement, les meilleurs éléments de l’équipe, hors le fidèle Benoît Mangin, ont déserté le Chaudron portelois à l’intersaison, laissant les seuls Mangin, Charles-Noé Abouo et Nadir Hifi repartir pour un tour. Et le manque de moyens a obligé le club à faire des paris. Notamment en matière de joueurs étrangers…
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Photo : Nadir Hifi (LNB, montage Basket Europe)