Malgré une masse salariale en légère baisse et trois défaites inaugurales, le Limoges CSP a réussi à se qualifier sans stress pour la Leaders Cup. Ce grâce à de bonnes pioches comme Desi Rodriguez, mais aussi aux compétences de son coach italien Massimo Cancellieri.
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Limoges – saison 2022-2023
Budget : 6 520 000 euros (5e, +4 %)
Masse salariale : 1 795 000 euros (9e, -1 %)
Classement après 17 journées : 7e (9-8)
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Cela nous surprendrait presque. Pour le moment, la saison du Limoges CSP est d’un grand calme, si l’on excepte la mise à l’écart suivie du départ de Darrin Govens. Pour le reste, pas de changement de coach, pas de crise interne, aucun haut cri. Et le résultat est là : le club de la Haute-Vienne figure au 7e rang du classement avec un bilan de 9 victoires pour 8 défaites. C’eut été encore mieux sans la défaillance du week-end dernier face à Nanterre.
Pourtant, Limoges a vu ses ressources dédiées à l’effectif baisser – de manière plus que mineure (-1 %) -, mais faisant toutefois reculer le CSP dans la hiérarchie sur ce domaine (9e cette saison, 8e la précédente) puisque la plupart des équipes ont augmenté leurs moyens. La bonne nouvelle pour les supporters limougeauds, c’est que les dirigeants n’ont pas dépensé l’intégralité de l’enveloppe consacrée à la masse salariale, ce qui signifie qu’il faut s’attendre à voir l’équipe se renforcer à l’approche du sprint final.
Un recrutement bon marché, l’affaire Desi Rodriguez
Cela étant, le CSP version 2022-23 présente beau, après un nettoyage du sol au plafond à l’intersaison : seuls Nicolas Lang et le coach Massimo Cancellieri sont toujours de la partie. Pour le reste, le club s’est attaché à recruter des étrangers de bon calibre à des tarifs plutôt raisonnables. Ainsi, aucun joueur ne dépasse les 200 000 euros – Javontae Hawkins –, alors que les cinq joueurs majeurs de l’effectif (outre Hawkins, Nicolas Lang, Bryce Jones, Desi Rodriguez et Will Yeguete) touchent 120 000 euros ou plus.
Et tous donnent satisfaction, même si Javontae Hawkins se montre dans les faits moins productif par rapport à ses émoluments (10,6 d’évaluation). En revanche, Bryce Jones (14,4 d’évaluation), Will Yeguete (11,9) et, surtout, Desi Rodriguez (16,3) constituent de belles affaires. Quant à Gavin Schilling, payé au-dessus de 100 000 euros, il paraît bien rémunéré pour un joueur de rotation – mais ce dernier venant d’un club d’Euroleague, cela s’explique. Enfin, Jayvon Graves, signé pour un tout petit salaire, se révèle une affaire plus que correcte, avec ses 9,6 d’évaluation.
Massimo Cancellieri, une augmentation justifiée
Mais, plus que ces joueurs, c’est Massimo Cancellieri qui justifie le plus ses revenus et son augmentation (de 75 000 à 110 000 euros cette saison). Le fantasque coach au look improbable a en effet réussi à apporter à son équipe une force collective qui lui permet de bien se comporter en championnat comme, dans une moindre mesure, en coupe d’Europe.
Grâce à lui notamment, Limoges est bien parti pour accéder aux playoffs de Betclic Élite. Et ses réserves financières pourraient lui permettre de signer un gros joueur afin de se montrer encore plus dangereux. Une belle dynamique semble enclenchée.
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Les salaires sont en net annuel et en euros. La marge d’erreur est de + ou – 10 %.
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Cela nous surprendrait presque. Pour le moment, la saison du Limoges CSP est d’un grand calme, si l’on excepte la mise à l’écart suivie du départ de Darrin Govens. Pour le reste, pas de changement de coach, pas de crise interne, aucun haut cri. Et le résultat est là : le club de la Haute-Vienne figure au 7e rang du classement avec un bilan de 9 victoires pour 8 défaites. C’eut été encore mieux sans la défaillance du week-end dernier face à Nanterre.
Pourtant, Limoges a vu ses ressources dédiées à l’effectif baisser – de manière plus que mineure (-1 %) -, mais faisant toutefois reculer le CSP dans la hiérarchie sur ce domaine (9e cette saison, 8e la précédente) puisque la plupart des équipes ont augmenté leurs moyens. La bonne nouvelle pour les supporters limougeauds, c’est que les dirigeants n’ont pas dépensé l’intégralité de l’enveloppe consacrée à la masse salariale, ce qui signifie qu’il faut s’attendre à voir l’équipe se renforcer à l’approche du sprint final.
Un recrutement bon marché, l’affaire Desi Rodriguez
Cela étant, le CSP version 2022-23 présente beau, après un nettoyage du sol au plafond à l’intersaison : seuls Nicolas Lang et le coach Massimo Cancellieri sont toujours de la partie. Pour le reste, le club s’est attaché à recruter des étrangers de bon calibre à des tarifs plutôt raisonnables. Ainsi, aucun joueur ne dépasse…
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Photo : Massimo Cancellieri (Thomas Savoja, montage Basket Europe)