Spécial salaires – AS Monaco : Le 10e salaire à 150 000 euros

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Depuis qu’elle est revenue en Pro A/Jeep Elite en 2015, l’AS Monaco est devenue une équipe redoutable (deux finales de playoffs, trois Leaders Cup, deux finales de Basketball Champions League) grâce à une puissance financière basée sur le mécénat et avec une masse salariale officiellement de 3 595 000 euros soit supérieure à celle de l’ASVEL qui dispute pourtant l’Euroleague.

A l’échelle de notre championnat, les salaires de la Roca Team donnent le tournis. Pas un seul -coach inclus- ne descend sous les 150 000€ avec le salaire le plus élevé des joueurs de la Jeep Elite et trois dans le top 10.

On se doutait que ce n’était pas avec du vinaigre que le staff monégasque avait attiré Norris Cole, deux fois champion NBA avec le Miami Heat -il a gagné près de 9 millions de dollars sur l’ensemble de ses six saisons dans la ligue américaine-, qui était passé par le Maccabi Tel-Aviv et Buducnost Podgorica en Euroleague. Le meneur américain est rétribué 35 000€/mois sachant qu’il est arrivé à la mi-novembre. Il a trouvé de suite ses marques dans l’équipe (14,4 points, 5,1 passes) prouvant qu’à 31 ans, il n’est pas cramé.

Dans la hiérarchie nationale, Dee Bost est le numéro 3 juste derrière le Villeurbannais Tonye Jekiri. C’est la paire de meneurs la plus chère de l’histoire de la Jeep Elite. Lors de sa saison à Strasbourg (saison 2017-18), Dee Bost émargeait déjà 20-25 000€ par mois. Sa nationalité bulgare est un attrait supplémentaire.

Son faux-départ cet été -il avait envie d’horizons à l’étranger- a coûté 30 000€ à Paul Lacombe. A l’inverse, Yakuba Ouattara en gagne 20 000 de plus. La bonne affaire financière a été réalisée par Will Yeguete qui était à 140 000€ au Mans. Et que dire de Landing Sane qui pointait à 66 000€ à Levallois il y a trois ans. Depuis, il a su monter en régime via l’Italie, l’Espagne et le Monténégro. 150 000 euros pour un 10e homme à 13 minutes par match, c’est ça qui fait la richesse d’une équipe autant que les top salaires.