[REDIFF] Spécial salaires – Châlons-Reims : Jean-Baptiste Maille à prix cassé

BasketEurope.com offre à ses abonnés en exclusivité les salaires de tous les joueurs de Jeep Élite, équipe par équipe. Voici ceux du Champagne Châlons Reims Basket.

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Voici une équipe où rien ne flambe. Le CCRB est en Jeep Elite depuis six saisons grâce à l’obtention d’une wild card mais ne possède que la 15^e masse salariale de la division juste devant Cholet, Roanne et Le Portel.

Comme souvent dans ce cas, l’essentiel de cette masse salariale est concentré sur l’acquisition d’Américains compétitifs. Blake Schilb -qui a en plus l’avantage d’avoir le passeport tchèque- et Jimmy Baron étaient déjà dans la Marne la saison dernière. A 36 ans depuis décembre, Schilb apporte toujours autant dans bien des secteurs (11,8 points, 4,6 rebonds, 4,1 passes), totalise moins de balles perdues que ses autres années en France mais fait aussi moins d’interceptions. Il contribue également à faire du CCRB une équipe identifiable, ce qui n’est pas une évidence. La production de Jimmy Baron est en revanche en chute libre. Ça se traduit par une évaluation passée de 12,5 à 6,3 ! Joueur unidimensionnel, Baron n’est plus qu’à 9,2 points avec 37,2% à trois-points contre 13,6 et 48,6. L’effet de l’âge (33 ans) ?

Les autres phares du CCRB, ce sont ses deux All-Stars français, Yannis Morin et Jean-Baptiste Maille. Jusqu’à son arrivée au CCRB, le Martiniquais Yannis Morin a un parcours chaotique fait de Pro B, de G-League et de piges médicales (7 matches au Mans et 5 à Nanterre). Il a commencé une fois encore comme pigiste à Châlons-Reims mais in fine, il s’y stabilise puisque c’est sa deuxième saison et il s’y révèle donc comme l’un des meilleurs intérieurs de Jeep Elite à un très bon tarif pour le club. En ce qui concerne Jean-Baptiste Maille on peut même parler à 60 000 euros de prix cassé. La rupture des ligaments croisés du genou à Limoges a retardé son éclosion mais après une très bonne saison en Pro B à Rouen, le voici définitivement lancé. Ce meneur qui met du cœur à l’ouvrage des deux côtés du terrain et qui a grandement amélioré son shoot extérieur même s’il l’utilise peu (11/25 à trois-points en 19 matches) a signé pour deux ans. Pas loin d’être l’affaire du moment.

Les salaires sont en net annuel. La marge d’erreur est de + ou – 10%.