Spécial salaires – Cholet : Michael Stockton, le premier de la classe

Équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope sort son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Jeep Élite. Voici donc les salaires des joueurs et du staff technique de Cholet Basket.

Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.

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Cholet Basket est une équipe difficile à cerner et à suivre car les changements en début de saison sont perpétuels et brouillent sa lisibilité. C’est la méthode Erman Kunter, qui n’hésite pas à écarter des joueurs étrangers qu’il a choisi mais dont il estime qu’ils ne font pas l’affaire. Ike Nwamu, Chauncey Collins, Kyvon Davenport et Terell Parks sont passés à la trappe alors que CB n’a disputé que 8 matches. Pas loin d’un record national.

Autre marque de fabrique de Cholet Basket ces dernières années : l’essentiel de la masse salariale est mis sur les étrangers. Avec simplement 1 435 000 euros à disposition, celle-ci est faible pour une équipe engagée en Basketball Champions League. Seulement 5 clubs français sont moins bien lotis et aucun ne dispute une Coupe d’Europe.

Côté français, seul Vanessa Fofana perçoit un salaire dans les standards de la division. Karlton Dimanche, Yoan Makoundou et Hugo Robineau, tous les trois 20 ans, sont à peine sortis des rangs espoirs avec les revenus qui vont avec, et Robineau a été prêté à Gries après avoir eu droit à 2 malheureuses minutes en Jeep Elite.

On conviendra que le salaire du meneur US Michael Stockton est mérité, tout en n’apparaissant pas dans le top 5 des étrangers de la Jeep Elite à son poste. Il possède de très loin la meilleure évaluation du groupe (21,5 contre 14,3 à son dauphin Aaron Jones qui n’a fait que 3 matches) et il est le général, l’âme de l’équipe… et un repère bienvenu pour les fans et les observateurs.

Le retour du pivot Chris Horton est pour le moins original. Après une saison réussie en Grèce dans un club modeste -le Kymis BC- il avait perçu le top-salaire du club la saison dernière avec 110 000 euros et il avait comblé son entourage (17,2 points, 9,0 rebonds pour 23,6 d’évaluation) étant ainsi un sérieux candidat au trophée de MVP d’une saison qui a été stoppée net. Son transfert à Gravelines a surpris et il y a été bien en-deca de ses performances choletaises (12,6 d’éval) avant que l’histoire se termine en eau de boudin. Le BCM l’a viré -selon nos informations sans indemnités- et le voici confronté au challenge de démontrer que son rendement est toujours le même depuis un an, avec des revenus en hausse substantielle.

Michaël STOCKTON (USA) : 130 000 €
Chris HORTON (USA) : 115 000 € (19 000 € par mois)
Kyvon DAVENPORT (USA) : 100 000 € (coupé début janvier)
Aaron JONES (USA) : 57 500 € (sur 7 mois)
Gerry BLAKES (USA) : 66 000 € (sur 8 mois)
Vanessa FOFANA (FRA) : 84 000 €
Nanta DIARRA (MLI) : 72 000 €
Lasan KROMAH (USA) : 70 000 €
Gregor HROVAT (SLO) : 60 000 €
Karlton DIMANCHE (FRA) : 50 000 €
Yoan MAKOUNDOU (FRA) : 30 000 €
Hugo ROBINEAU (FRA) : 30 000 € (prêté à Gries-Oberhoffen, Pro B, depuis fin novembre 2020)

Coach / Assistant :