BasketEurope.com offre à ses abonnés en exclusivité les salaires de tous les joueurs de Jeep Élite, équipe par équipe. Voici ceux de Cholet Basket.
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Qui l’eût cru ? En s’alignant en début de saison avec la 16e masse salariale de Jeep Élite (1,365 million), le Cholet Basket ne donnait guère le sentiment de pouvoir échapper à la lutte pour le maintien pendant toute l’année. Avec un recrutement basé sur un joueur de Pro B (Vafessa Fofana) et des étrangers peu ou pas référencés à l’exception de Michael Stockton (et pas seulement parce que son père est l’un des meilleurs joueurs de tous les temps), les pronostics n’étaient pas bien optimistes, les nôtres y compris.
Et Cholet a su démentir ces pronostics de la plus belle des manières : après 19 journées, le club est 5e du championnat, avec 12 victoires et 7 défaites. Le tout avec un effectif où seuls deux joueurs, Chris Horton et Michael Stockton, émargent à 100 000 € ou plus. Un salaire pas vraiment mirobolant, mais que les deux joueurs rentabilisent à plein. Le premier est tout simplement le meilleur joueur à l’évaluation de Jeep Élite (23,6) et le meilleur contreur (2,1) alors que le second, avec ses 6,9 passes et ses 15,0 d’évaluation, s’est imposé comme le maître à jouer de l’équipe.
Erman Kunter, coach emblématique du CB, peut également se frotter les mains de bénéficier de l’apport d’Abdoulaye Ndoye, l’un des tout meilleurs rapports qualité-prix du championnat : 15,5 d’évaluation (11,4 points, 4,6 rebonds, 3,8 passes) pour 60 000 €, le jeune homme allant sur ses 22 ans est une sacrée bonne affaire !
On peut en dire autant de Jalen Riley, meneur-arrière qui a failli être coupé en début de saison avant de revenir en grâce, pour le plaisir du CB : payé comme un joueur débutant, il produit 11,9 points et 9,6 d’éval. Au même tarif, Karlton Dimanche a en revanche du mal à s’imposer en Jeep Élite, ne passant guère plus de 7 minutes par match sur le parquet.
Porté par son axe Stockton-Horton, qui représente une sacrée bonne affaire également (à eux deux, ils coûtent à peine plus cher qu’un Cliff Alexander pas spécialement à son avantage au Mans ou qu’un Kim Tillie en difficulté à Monaco), Cholet semble parti pour assurer une saison de très belle facture. On ne peut que s’en réjouir pour ce club historique du basket français.
- Chris HORTON USA 110 000 €
- Michael STOCKTON USA 100 000 €
- Jonathan ARLEDGE USA 90 000 €
- Peter JOK SSD 80 000 €
- Abdoulaye NDOYE FRA 60 000 €
- Nianta DIARRA MLI 51 000 € ( sur 8 et demi)
- Jalen RILEY USA 50 000 €
- Karlton DIMANCHE FRA 50 000 €
- Vafessa FOFANA FRA 40 000 €
- Ilkan KARAMAN TUR 35 000 € (sur 7 mois)
- Coach : Erman KUNTER FRA-TUR 120 000 €
Les salaires sont en net annuel. La marge d’erreur est de + ou – 10%.
Photo: Chris Horton (Cholet Basket – Simon Godet)
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Qui l’eût cru ? En s’alignant en début de saison avec la 16e masse salariale de Jeep Élite (1,365 million), le Cholet Basket ne donnait guère le sentiment de pouvoir échapper à la lutte pour le maintien pendant toute l’année. Avec un recrutement basé sur un joueur de Pro B (Vafessa Fofana) et des étrangers peu ou pas référencés à l’exception de Michael Stockton (et pas seulement parce que son père est l’un des meilleurs joueurs de tous les temps), les pronostics n’étaient pas bien optimistes, les nôtres y compris.
Et Cholet a su démentir ces pronostics de la plus belle des manières : après 18 journées, le club est 5e du championnat, avec 12 victoires et 6 défaites. Le tout avec un effectif où seuls deux joueurs, Chris Horton et Michael Stockton, émargent à 100 000 € ou plus.
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